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viernes, 20 de septiembre de 2013

Feu sur l'école. Fuego sobre la escuela

«Manière de voir» n°131 / Octobre-novembre 2013. Publicación de Le Monde Diplomatique

Sait-on encore ce qu'on attend de l'école? Qu'elle résolve les maux de la société, face auxquels les dirigeants politiques se disent impuissants? Qu'elle fournisse aux entreprises des salariés «compétents»? Ou, plus simplement, qu'elle se concentre sur sa mission initiale: former des citoyens critiques?

I. La reproduction des inégalités Aux yeux de l'éditorialiste américain Nicholas Kristof, cela ne fait aucun doute: la mesure qui, aux Etats-Unis comme ailleurs, contribuerait le plus à réduire les inégalités sociales serait d'«améliorer l'éducation». Parmi les dirigeants politiques, les intellectuels en vue, les «experts» en tout genre qui peuplent les plateaux de télévision, l'analyse est largement partagée: les connaissances acquises sur les bancs de l'école offriraient le plus solide remblai pour combler le fossé séparant dominants et dominés.

Et si c'était tout le contraire? Et si, plutôt que de les atténuer, le système d'enseignement contribuait à consolider les hiérarchies qui structurent la société?

«Les idées dominantes d'une époque n'ont jamais été que les idées de la classe dominante.» L'observation de Karl Marx et Friedrich Engels pourrait s'appliquer à l'école, tant la méritocratie sur laquelle repose le système scolaire épouse les caractéristiques de la culture bourgeoise. Indépendamment des efforts et des convictions du personnel enseignant, cette institution masque les déterminants de la réussite : l'inégale répartition du capital économique, culturel et social. Et, au prétexte de promouvoir les «méritants», légitime une injustice. Car ce sont les fils et filles de bonne famille qui obtiennent les diplômes les mieux valorisés et qui accèdent aux positions de pouvoir.

II. Sous l'emprise du privé

«Autonomie», «projets», «objectifs», «compétences»... En matière d'éducation, le vocabulaire utilisé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sonne étrangement. Emprunté aux pédagogues du début du XXe siècle les plus opposés à la transformation capitaliste de l'école, il sert aujourd'hui à justifier la libéralisation des systèmes éducatifs et à édifier cette «nouvelle école» que l'obsession du privé semble le mieux caractériser.

Accélérant le rythme de cette métamorphose, les politiques d'austérité pourraient fournir l'occasion de réaliser le projet dont tant de conservateurs rêvent encore: privatisation, marchandisation et conversion de l'école en «annexe» de recrutement des entreprises. En mettant les salariés en concurrence, la société libérale incite parents et élèves à adapter leur conduite - parfois au prix d'un lourd endettement -en portant leur choix sur les établissements et les filières débouchant sur les titres scolaires les plus facilement monnayables sur le marché du travail.

Privé des moyens de remplir sa mission, le service public de l'éducation se trouve dégradé, délégitimé, tandis que croît la souffrance d'enseignants désireux d'oeuvrer à l'émancipation collective et que prospèrent les entrepreneurs scolaires...

Devant une telle offensive, les appels à la «sanctuarisation» font figure de voeu pieux: comment l'école pourrait-elle se constituer en îlot de coopération au beau milieu d'un océan de compétition?

Comme si l'école était une entreprise...
Christian Laval et Louis Weber

Décentraliser l'éducation pour mieux la privatiser.
F. P.

III. Les voies de l'émancipation

«Les éducateurs du peuple ne feront une oeuvre pleinement efficace que lorsqu'une philosophie politique et sociale réglera et animera leur effort d'éducation», proclamait Jean Jaurès au début du siècle dernier. Adossée à un projet politique suffisamment puissant, l'école ne se limiterait donc pas à sa fonction de reproduction des inégalités. Elle retrouverait son rôle premier: produire du savoir.

Les penseurs et les militants progressistes ne s'y sont pas trompés. Conscients qu'il n'existe pas de force intrinsèque des idées vraies, ceux-ci ont de tout temps misé sur l'éducation pour former leurs militants, aiguillonner les consciences et mettre en mouvement les foules. Des bancs de l'école aux partis politiques, en passant par les discussions informelles sur le lieu de travail, les ateliers de formation syndicale, les conférences prononcées dans le cadre des activités d'une multitude d'associations d'éducation populaire, l'édification des forces sociales susceptibles de bousculer le statu quo constitue un travail de tous les instants.

Et sans certitude d'accumulation. Car il se heurte à une autre forme de pédagogie: celle de la soumission, élaborée à longueur d'antenne, page après page, par les éditorialistes et commentateurs attitrés des médias dominants. Pour ceux-là, une seule urgence: engendrer l'apathie et la «non-participation» que la très conservatrice Commission trilatérale identifiait, dès 1975, comme essentielles au «fonctionnement efficace d'un système démocratique»...

Le rêve égalitaire de la société finlandaise
Philippe Descamps

Numéro coordonné par Renaud Lambert et Allan Popelard

domingo, 1 de septiembre de 2013

Ayudarle a hacer los deberes no es ayudarle

Los padres se implican más que nunca en las tareas escolares, no siempre de forma adecuada
Hollande propone que se hagan en la escuela con supervisión para evitar desigualdades


Faltan tres días para los exámenes de Matemáticas y Ciencias de Álvaro, de 10 años, que estudia en un colegio concertado con fama de duro. Miguel, su padre, se sacaba las castañas del fuego a su edad, pero estos días se tomará la tarde para repasar juntos las materias más duras. ¿Es necesario? ¿Perjudica a su autonomía? “Los padres y, sobre todo, las madres de todos los estratos sociales dedican varias horas diarias a ayudar a sus hijos con los deberes o a vigilar que los hagan. Y esta realidad contrasta con el extendido y falso discurso de que el fracaso escolar se debe a que los padres no se preocupan por la educación de sus hijos”, sostiene Enrique Martín Criado, profesor de Sociología en la Universidad Pablo de Olavide de Sevilla. El 80% de los estudiantes de primaria reciben ayuda y el 45% de los de secundaria, según la Encuesta sobre los hábitos de estudio de los niños españoles de TNS Demoscopia.

“Los padres empezaron a involucrase hace más de una década. No solo por las medidas de conciliación familiar, también porque los padres de ahora tienen al menos estudios medios, algo de lo que no disfrutaron las generaciones anteriores”, explica la pedagoga Maite Rodríguez Estévez, que imparte cursos para educadores y terapeutas. “Eso ha hecho que la relación padre-hijo se escolarice. Lo que importa son los resultados académicos. Todo gira alrededor de esa necesidad y se ha olvidado el inculcar valores, el juego, la responsabilidad... No hay tiempo para otras cosas en las horas que pasan juntos”. La también maestra pone como ejemplo las actividades extraescolares que ya no son en su mayoría deportivas —como tradicionalmente—, sino clases de refuerzo o de inglés. “Hay una obsesión por la cantidad, cuando no se trata de echarle horas”.

Implicarse no puede significar hacerle los deberes al alumno. “El padre se tiene que poner en la posición del entrenador. Un entrenador no corre con el jugador ni tiene que comer las mismas calorías, ni, por supuesto, sufrir sus lesiones. Un entrenador tiene dos funciones fundamentales: organizar y asesorar con el objetivo de mejorar el rendimiento”, argumenta la psiquiatra Orlanda Varela.

Como ella opina la mayoría de expertos. “Las tareas deben entenderse como un compromiso que el alumno debe adquirir, pero sin precisar de la orientación constante de otra persona”, recalca el equipo pedagógico del Liceo Francés de Madrid. En otras palabras, codos sin nadie en la silla de al lado.

“Hacer los deberes con él genera dependencia y si el niño tiene dificultades refuerza la idea de que no es capaz de hacerlo él solo”, enfatiza Rodríguez Estévez, que coordina la página www.preparadosparaaprender.com. “En Finlandia apuestan por el aprendizaje cooperativo y los deberes en casa son individualizados, para ampliar o investigar conocimiento. Si un niño va mal en lectura hace una actividad que tenga que ver con eso. Si va mal en matemáticas, problemas...”.

“Pero hay muchas diferencias en la posibilidad que tienen las familias de ayudar escolarmente a los hijos. Los padres que tienen menor nivel de estudios solo pueden en los cursos inferiores de primaria. Más allá, están perdidos. Y si intentan socorrer explicándoles conceptos que ellos no aprendieron bien, pueden incluso empeorar las cosas”, alerta Martín Criado, que trabaja en estos momentos en un estudio sobre maternidad y clase obrera. Pregunta a las mujeres encuestadas por su rutina y las madres le explican que dedican una o dos horas (dependiendo del curso) al día a ayudar a sus hijos con las tareas escolares.

Muchos estudios —como el informe PISA de 2009 (véanse los gráficos)— demuestran que el rendimiento académico está muy asociado al origen social del estudiante, la profesión de sus padres, la estructura de su familia y, finalmente, el género. Es decir, existe un desequilibrio en las oportunidades educativas. “Los padres con estudios superiores pueden ayudar a sus hijos hasta cursos avanzados. Ello produce una enorme desigualdad por origen social, que se acentúa a medida que se asciende de curso. A ello se le suma, además, que las familias con más recursos materiales pueden contratar academias o clases particulares”, se lamenta Martín Criado, autor de La escuela sin funciones: crítica de la sociología de la educación.

“Es mucho más igualitario y eficaz que los deberes se hagan en la escuela bajo la supervisión de profesores. Mandarlos a casa genera desigualdad, al traspasar parte de la responsabilidad de la instrucción a las familias. El colegio deja que actúen todas las desigualdades de recursos culturales y económicos entre unos y otros”, cuenta sobre su apuesta el sociólogo. “Que las tareas se hagan en el colegio es lo que propone la nueva ley educativa que está preparando el Gobierno de François Hollande”, prosigue esperanzado.

El pasado octubre, al poco de llegar a la presidencia de Francia, Hollande informó de este cambio en los deberes escolares. Su ministro de Educación, Vicent Peillon, lo argumentó así en una entrevista en Le Monde: “Deseamos una sociedad justa. Una escuela que ofrezca las mismas posibilidades de éxito a todos. Y eso pasa por acompañar a los alumnos en su trabajo personal, en vez de hacer uso de recursos privados, como ocurre demasiado hoy día”.

En la Comunidad Valenciana el próximo año se pondrá en marcha un proyecto pionero, Club de Deberes, que aún se está perfilando y que sigue esta senda igualitaria que está dispuesto a implantar Hollande. “Ha sido una propuesta de un grupo de profesores jubilados que quieren apoyar en horario extraescolar en los centros. La idea es que actúen de voluntarios ellos y estudiantes de Magisterio que quieran adquirir experiencia”, explica la popular Beatriz Garbó, directora general de Calidad Educativa de la Comunidad Valenciana. “No todos los padres saben hacer una integral o analizar sintácticamente una frase. Pensamos, sobre todo, que vayan los hijos de familias desfavorecidas. Ahora tenemos que ver qué colegios se apuntan, que las asociaciones de padres y madres nos pasen una relación de nombres…”. La localidad que va a servir de conejillo de indias es Castellón: “Una ciudad de 200.000 habitantes fácil de controlar. Si va bien, extenderemos el club a otros sitios”.

Intervenir en los deberes no es bueno, pero familiarizarse en el hogar con otros idiomas les facilita a los niños el aprendizaje. En el Estudio europeo de competencia lingüística (2012), Sara de la Rica y Ainara González San Román, de la Universidad del País Vasco, han comparado a los alumnos españoles, con muy bajos resultados en inglés, con los suecos, orgullosos de su excelente nivel. Y, además de otros condicionantes, consideran que es importante el uso de inglés en el entorno familiar “para que este pueda desarrollar una capacidad auditiva desde edades tempranas que mejore su rendimiento en comprensión lectora en inglés, y a su vez progrese su expresión escrita y destreza auditiva”.

Claro que hablar la lengua franca en casa no es fácil cuando solo el 20,4% de los padres españoles la domina, frente al 78% de los suecos. Aunque, paradójicamente, los españoles comienzan a estudiar inglés antes y le dedican muchas más horas a la semana, “el hecho de que [los suecos] en el hogar puedan estar más expuestos compensa”, subrayan en su informe De la Rica y González San Román.

Escolarizar al niño en un idioma que no es el propio causa cierto miedo a los padres. Quieren que, a diferencia de ellos, su hijo se desenvuelva en otra lengua, pero temen no poder ayudarle en las tareas o entenderse con su profesorado. El bilingüismo en la enseñanza está en plena expansión y en no mucho tiempo no habrá opción de elegir si se prefiere o no este sistema. “Aunque se tenga miedo a no controlar el idioma, en realidad es mejor, porque no hay la tentación de corregir los deberes”, tranquiliza Varela, que trabaja en Sinews, un gabinete madrileño de terapia multilingüe. Pero matiza: “Por supuesto, las cosas se complican si el hijo tiene alguna dificultad de aprendizaje en otro idioma y los padres no dominan suficiente la otra lengua. Puede necesitar una ayuda extra y lo ideal es tener un profesor de apoyo que le enseñe a estudiar y el idioma. Nosotros tenemos cada vez más clases de este tipo”.

En el Liceo Francés de Madrid también consideran que la función paterna es la de organizar el tiempo y el espacio adecuados para las tareas, pero añaden: “Si además quieren participar en el contenido de los deberes pueden hablar de estos en su propia lengua y posteriormente sus hijos escribir en francés o en otros idiomas”.

La gran mayoría de los alumnos del Colegio Británico de Madrid son niños de origen español y eso condiciona —y les gusta remarcarlo de antemano— la forma de trabajar del profesorado del centro. “Todo está muy medido, coordinado por cada departamento, no es cada profesor quien decide sus deberes. Están pensados para que los haga el niño solo en un tiempo determinado: 10 minutos, 20… Si no es capaz de terminarlos o no sabe cómo, hay que informar al colegio para adaptar las tareas al niño”, explica Silvia Prado, directora de comunicación de este colegio del British Council.

“La metodología británica de enseñanza es distinta a la española y los padres tienen algo de miedo cuando los niños son pequeños, pero en cuanto se habitúan todo va bien. Por ejemplo, las matemáticas británicas a los cinco o seis años son muy distintas y por eso organizamos talleres para padres. Muchos acuden. Aunque trabajen mucho se implican en la educación de sus hijos. También les despista el sistema de lectura, que es muy fonético”, cuenta Prado.

La enseñanza en las lenguas cooficiales también preocupa. Según el estudio Creencias y actitudes lingüísticas de la población castellanohablante hacia el euskera, del grupo de investigación Amarauna de Unesco Etxea, el 53% de los padres aprende o aprendería este laberíntico idioma (solo uno de cada 10 lo hace) en primer o segundo lugar para ayudar a sus hijos con los deberes. Atrás quedan la comunicación con los vascohablantes, el sentido de pertenencia a una tierra o el deseo de preservarla.

Interesarse por los deberes ya está en la cabeza de todos los padres, el objetivo ahora es implicarles en las actividades del centro. Por ahora, una utopía. Acuden a ellas un 32%, el doble que a las reuniones, y eso por no hablar de la engorrosa organización, a la que solo se anima un pírrico 4% de los padres, según el estudio La participación de las familias en la escuela pública (2008), de Jordi Garreta. Tiempo al tiempo.

Recomendaciones con sentido común
-El padre no debe sentarse en una silla al lado del estudiante porque transmite mensajes negativos: “No sabes hacerlo solo”, “descuida, que yo me ocupo”.

-No hay que corregir los ejercicios en casa. El objetivo no es llevarlos perfectos, sino probar a hacerlos para ser conscientes de la dificultad. El profesor corrige mejor; hay que oírle. No hay que dedicar toda la tarde a estudiar. Mejor si juega con los amigos en algún parque; mejora la concentración al llegar a casa.

-El niño tiene que anotar en una agenda los deberes, lecciones a estudiar, trabajos a entregar y fechas de examen.

-Hay que comenzar por una tarea breve y sencilla para calentar motores y luego hacer la menos agradable. Reservar para el final algo liviano y entretenido.

-Un reloj en la mesa ayuda a controlar el tiempo.

-Recordar que no es posible mantener la atención ininterrumpidamente más de 40 minutos.

-Es recomendable estudiar en un lugar de la casa que no sea de uso común, con el móvil apagado.

-Hay que comprobar que ha corregido en clase los deberes y en qué ha fallado.

MÁS INFORMACIÓN

Fuente: El Pais, ELISA SILIÓ 17 ENE 2013.

jueves, 25 de octubre de 2012

Betty Hart falleció a los 85; estudió las disparidades en el desarrollo del vocabulario de los niños

Betty Hart, cuya investigación documentó cómo los pobres, los padres de clase trabajadora y los profesional, hablan con sus hijos pequeños y ayudó a establecer el papel fundamental que la comunicación con los bebés y niños pequeños tiene en su desarrollo posterior, murió el 28 de septiembre en el hospicio en Tucson. Tenía 85 años.

La causa fue un cáncer de pulmón, dijo Dale Walker, un colega y amigo de muchos años.

La Dra. Hart era una estudiante graduada en la Universidad de Kansas en la década de 1960 cuando comenzó a tratar de ayudar a los niños pobres en edad preescolar a superar los déficits del habla y vocabulario. Pero ella y sus colegas concluyeron más tarde que habían empezado demasiado tarde en la vida de los niños - que los que ellos estaban tratando de ayudar sólo podría "ponerse al día" con una intervención adicional.

En ese momento, la opinión predominante era que los niños pobres estaban esencialmente más allá de posible ayuda, eran víctimas de las circunstancias y de la genética. Pero la Dra. Hart y algunos de sus colegas sospechaban lo contrario y volvieron a examinar la cuestión en la década de 1980, a partir de una investigación que se prolongaría durante una década.

"En lugar de ceder a las fuerzas inamovibles de la herencia, decidimos que íbamos a emprender una investigación que nos permitiera entender las dispares trayectorias que vimos de desarrollo", escribió ella y su supervisor graduado anterior, Todd R. Risley, en 1995 en "Las diferencias significativas en la experiencia cotidiana de los niños pequeños de América", un libro acerca de sus resultados, que se publicaron en 1992. "Nos dimos cuenta de que si tuviéramos que entender cómo y cuándo empezaban las diferencias en las trayectorias de desarrollo, teníamos que ver lo que estaba sucediendo con el vocabulario a los niños en casa desde el principio de su desarrollo".

Se inició un estudio de dos años y medio de duración de 42 familias de diferentes niveles socioeconómicos que tuvieron hijos muy pequeños. Comenzando cuando los niños tenían entre 7 y 9 meses de edad, grabaron cada palabra y expresión hablada con ellos y por ellos, así como todas las interacciones padre-hijo, en el transcurso de una hora cada mes.

Tomó muchos años transcribir y analizar los datos, y los investigadores se sorprendieron por lo que al final encontraron.

"Simplemente en palabras oídas, el niño promedio en situación de ayuda social tenía tanta experiencia media por hora (616 palabras por hora) como la mitad del promedio de la clase trabajadora infantil (1251 palabras por hora) y menos de un tercio de la de un niño promedio en una familia profesional (2.153 palabras por hora)", Escribieron los Dres. Hart y Risley.

"A los 4 años, el niño promedio de una familia pobre podía tener 13 millones de palabras menos de experiencia acumulada que el niño promedio de una familia de clase trabajadora", agregaron.

También encontraron diferencias en el tono, en la retroalimentación positiva y negativa, y en otras áreas - y que las diferencias en el habla y la adquisición de vocabulario se prolongó hasta los años escolares y afectaba el desarrollo educativo en general.

"La gente dejó de pensar: "Oh, podemos coger los niños más tarde- y su gran mensaje era empezar cuanto antes y asegurarse de que el medio ambiente para los niños pequeños es muy rico en lenguaje" dijo el Dr. Walker, profesor asociado de investigación en Kansas quien trabajó con la Dra. Hart y siguieron a muchos de los niños en sus años escolares.

El trabajo se ha convertido en una piedra de toque en los debates sobre política educativa, incluyendo qué tipo de inversiones deben hacer los gobiernos en los programas de intervención temprana. Un programa sin fines de lucro cuyos objetivos se basan en los resultados de Reach Out and Read, que utiliza salas pediátricas del examen para promover la alfabetización para niños de bajos ingresos que comienzan a los 6 meses de edad.

Impulsado por el éxito de Reach Out and Read, el Dr. Alan L. Mendelsohn, un pediatra del desarrollo conductual en el Hospital Bellevue y New York University Langone Medical Center, empujó la intervención aún más. Él creó un programa a través del H. Bellevue en el que los padres de menores ingresos que visitan a los médicos son filmados cuando interactúan y leen con sus hijos y luego les dan sugerencias sobre cómo pueden ampliar su discurso y las interacciones.

"Los trabajos de Hart y Risley realmente me informaron a mí y a muchos con la idea de que tal vez usted podría llenar el vacío", dijo el Dr. Mendelsohn ", o en términos de la jerga - como abordar las desigualdades".

Bettie Mackenzie Farnsworth nació el 15 de julio de 1927, en el Condado de Kerr, Texas (Ella escribe su nombre Betty, aunque era Bettie en su certificado de nacimiento.) Su familia se trasladó a Dakota del Sur cuando era una niña, y su madre murió cuando era muy joven, dijo el Dr. Walker.

La Dra. Hart, que vivía en Kansas City, Kansas, se graduó en la Universidad de California, Berkeley, en 1949, y más tarde enseñó en un laboratorio de preescolar en la Universidad de Washington dirigida por el Dr. Sidney W. Bijou, un psicólogo que ayudó a establecer la terapia de comportamiento moderno de trastornos infantiles. Ella aceptó un puesto de investigadora en la Universidad de Kansas a mediados de 1960, y recibió su grado de maestría y doctorado allí. Ella se casó con John Hart en 1949, se divorciaron en 1961. Sus tres hermanos han fallecido, dijo el Dr. Walker.

"Hoy en día, gran parte de su investigación se está aplicando de muchas maneras diferentes", dijo el doctor Andrew Garner, presidente de un grupo de trabajo sobre el desarrollo temprano del cerebro de los hijos de la Academia Americana de Pediatría. "Creo que también se podría argumentar que el actual interés en el desarrollo del cerebro y la epigenética refuerza a casi un nivel molecular lo que ella había identificado hace 20 años." 25 de octubre 2012. NYT. Por WILLIAM YARDLEY

martes, 9 de octubre de 2012

La pobreza se cuela en clase

Los recortes y la crisis dañan las posibilidades de los alumnos con menos recursos
Los centros privados ceden estudiantes a los concertados y estos, a los públicos

Por muchas vueltas que da, Carmen Polo no logra cuadrar el rompecabezas. Es el del curso del tupper: lograr que salgan las cuentas en una vuelta con el bolsillo, la mochila y las ayudas menguadas. “Solo entran 900 euros al mes en casa, porque mi marido trabaja tres semanas al mes por el ERE de su empresa. En la hipoteca se van 380. En la guardería del bebé, pública, 140. Esa plaza me permitía intentar trabajar, pero ahora no hay beca de comedor para mis otros dos hijos y así es imposible dejarlos a comer en el colegio. Y si no almuerzan ahí, ¿cómo voy a poder encontrar empleo?”, plantea la mujer.
 Las dificultades de Polo son comunes en el arranque de un curso escolar: el creciente deterioro económico, con una cuarta parte de la población activa en paro, ahoga a un número creciente de familias y los recortes presupuestarios diezman ayudas como las de libros o comedor. Unas dificultades que, para muchos expertos, conllevan otra pesada factura que se verá más a largo plazo: el deterioro de la igualdad de oportunidades. Unas dificultades, en fin, que desembocan en el incremento de los niños afectados por la pobreza: ya son algo más de uno de cada cuatro —26,5%, casi tres puntos más que en 2007 y por encima de la media de la población general, 21,8%, según el Instituto Nacional de Estadística—. Pero la crisis también pasa factura a la clase media: provoca un trasvase de alumnos de la enseñanza privada a la concertada, y de esta, a la pública, cuyos medios se recortan.

El 26,5% de los niños son pobres, tres puntos más que en 2007
Al tiempo que echa números, Polo organiza con otras madres los lotes de libros, nuevos y usados, para las familias de la cooperativa escolar. Abarata mucho el precio —90 euros por los volúmenes de primaria—, pero este año ha tenido menos demanda: 140 de los 370 alumnos de este colegio público han quedado fuera —casi 4 de cada 10, frente a un cuarto en el curso anterior—. “Es por no haber podido dar la señal, de 30 euros. Es mucho dinero en economías de 400 y pico euros con dos o tres niños”, explica Mercedes Arroyo, directora del centro. Es el colegio público Asturias, en el barrio vallecano de Palomeras Altas, un lugar donde la crisis se ceba y al azote del paro se suma el de los tijeretazos. Un lugar, entre otros muchos, donde la cadena paro-empobrecimiento-recortes sociales atenaza con fuerza y empina aún más el arranque del curso.

La dotación de dinero público para libros —rebajada a 8.111 euros— quizá permita paliar la falta de volúmenes en los pupitres, pero ¿y la comida en un colegio donde 3 de cada 10 alumnos tenía beca el año pasado? Esas ayudas se han sustituido por precios mínimos: 1,20 euros diarios para los alumnos que antes no pagaban, 3,40 para aquellos con renta per cápita inferior a 2.450 euros al año y 4,80 para el resto. “Para muchos niños, es la única comida decente que toman al día”, asegura Ruth Fernández, presidenta de la asociación de madres y padres del centro. Así las cosas, el tupper no parece una buena solución en el Asturias, donde también echa cuentas Olga María Alves, viuda con sus tres niños en este colegio. “Sin la ayuda del año pasado, el comedor me cuesta más de lo que gano como limpiadora. Si no me dan beca, dejo el trabajo y viviremos solo con la pensión”, plantea.

Tartera rima con cartera este curso. La comida pendiente de un hilo para muchos y, además, un tercio de las familias “con serias dificultades para tener los libros y el material al completo”, calcula Jesús María Sánchez, presidente de Ceapa, la confederación laica de padres de alumnos.

"Para muchos, la única comida decente que toman es la del colegio"
“Acabo de recibir a una madre que venía con una nota del profesor: ‘Su hijo no trae los libros y no hace las tareas’. ‘Pero es que yo no puedo comprárselos’, me ha dicho”, relataba este viernes la pedagoga María Paz Pardillos, coordinadora del programa de infancia de Cáritas Segovia. En las últimas dos semanas ha recibido 52 peticiones de ayuda para la vuelta al cole. “En situaciones de crisis, los niños son los más vulnerables y a veces sus necesidades quedan en segundo plano. Primero hay que pagar el alquiler, la comida. Los libros tienen que esperar”.

“Está claro que una situación así merma la igualdad de oportunidades”, reflexiona esta experta.

El responsable de Ceapa le da la razón: el descalabro económico y su repercusión en la escuela van en detrimento de la igualdad de oportunidades, que tiene en las aulas una de sus principales herramientas. Y la directora Arroyo describe: “Cuando los niños sufren el deterioro en sus familias, a veces incluso los desahucios, sufren un estrés emocional que deriva en déficit de atención y de rendimiento”. Y no es lo mismo tener habitación propia y ordenador en casa que carecer de ello, recuerda.

“La escolarización gratuita está garantizada y la escuela mantiene su papel de igualar las posibilidades”, discrepa el responsable de Concapa, la confederación católica de padres, Luis Carbonel. “Su papel de ascensor social no está comprometido. En los estudios universitarios y los másteres tengo mis dudas”, añade. Con todo, sí ha detectado bajas en los comedores escolares y aumento de fiambreras —“es un disparate que se cobre un precio abusivo por llevarlas”—. Aunque cree que el deterioro económico puede suponer “un acicate” para el estudio, Carbonel observa sus consecuencias en la escolarización de los chavales: “Hay un trasvase de alumnos de los centros privados a los concertados, y de los concertados a los públicos”. “Eso dificulta la libertad de elección de los padres”, apostilla.

La pobreza infantil es el espejo de la desigualdad de oportunidades

Los representantes de los centros concertados —sostenidos con fondos públicos pero donde los padres suelen hacer contribuciones extras—, agrupados en Escuelas Católicas, reconocen ese trasvase y una caída del uso del comedor y de la matrícula en actividades extraescolares. Esto último, junto al recorte o la congelación de las aportaciones públicas, ha puesto a los concertados en una situación de “dificultades muy serias”, según Emilio Díaz, secretario de la Federación Española de Religiosos de Enseñanza (FERE) en la Comunidad de Madrid. “El trasvase de alumnos de la privada al conjunto de la concertada es un fenómeno claro. En el caso del bachillerato [nivel apenas subvencionado], nosotros cedemos alumnos a los institutos públicos, sobre todo porque son gratuitos. Esto se ha agravado con la crisis”, explica.

Una crisis que dispara el empobrecimiento, especialmente el de los niños.
"Iremos a una sociedad con menor movilidad social"
 “Las familias con hijos están en una situación relativa cada vez peor. Tienen más dificultades que el resto para conseguir ingresos, se recortan las becas de libros y comedor, aumentan los copagos sanitarios, el IVA... Todo eso les afecta más y estrangula sus cuentas”, explica Olga Cantó, profesora de Fundamentos de Economía de la Universidad de Alcalá.

“Las repercusiones de la pobreza infantil no se verán hoy, sino mañana”, advierte esta experta que ha participado en estudios de Unicef y Cáritas. “Los niños quizá no perciben lo que les falta, pero no son capaces de medir los efectos que tendrá, por ejemplo, carecer de clases extras de inglés o música. La pobreza infantil erosiona el capital humano y quien la sufre tiene menos posibilidades de desarrollar sus potencialidades. Eso daña la igualdad de oportunidades en el futuro”, añade. Además, “la pobreza de los niños refleja hasta qué punto hay igualdad de oportunidades en un país”.

Un termómetro cuando “la cuna determina las oportunidades futuras”. Si no hay una equiparación en las condiciones de partida, “iremos a una sociedad con menor movilidad social, más desigual y con menor igualdad de oportunidades”, concluye Cantó.

sábado, 31 de diciembre de 2011

Los comedores escolares como barómetro de la crisis económica en USA...

La crisis económica está llevando a más y más familias a las filas de los pobres y los "casi pobres" como poco a poco ocurre recibiendo cheque tras cheque de beneficencia. Este patrón de progreso está escalofriántemente claro desde que el aumento del número de niños que antes estaban clasificados de clase media, ahora se sitúan a un nivel que lo clasifican para recibír comidas gratis o a precio reducido, bajo el Programa Federal de Financiación de almuerzos escolares.
Un análisis reciente de los datos federales realizado por "The Times", mostró que el número de niños que reciben almuerzos subvencionados aumentó a 21 millones de dólares en el último año escolar desde los 18 millones en el curso 2006-7, un aumento del 17 por ciento. Durante ese período, cerca de una docena de estados - incluyendo Nevada, Florida, Tennessee y Nueva Jersey - experimentaron aumentos del 25 por ciento o más. En Nueva York, el mes pasado, un poco más de un 62 por ciento de los niños de la ciudad fueron propuestos para almuerzo gratis - desde un 57 por ciento en 2007.
Bajo las normas federales, los niños de familias con ingresos de hasta un 130 por ciento del nivel de pobreza - 29.055 dólares para una familia de cuatro - son elegibles para recibir comidas gratis, las familias de cuatro miembros que ganan hasta 41.348 dólares se sitúan en un nivel de ingresos dentro de los baremos para recibir un almuerzo a un costo reducido.
Los sistemas escolares de todo el país están mejorando su trabajo mediante el registro de familias necesitadas para el programa de almuerzo, gracias a una ley de 2004 que les obliga a registrar en las listas de inscripción otra lista de asistencia social y de los que son beneficiarios de cupones de alimentos. Mientras que los datos muestran que ha aumentado a más estudiantes, los expertos dicen que la mala situación económica es el principal factor causante de ese aumento.

El gobierno federal gastó casi 11 millones de dólares en este programa en el año fiscal 2010 y es probable que gaste más en 2011. Mientras que los críticos de los programas de protección, inevitablemente, se quejan de los costos, el verdadero problema es por qué tantos millones de niños estadounidenses necesitan esta ayuda. ver la noticia en el NYT, 30-12-2011.Naturalmente, eso mismo está ocurriendo, además de en USA, en nuestro país. ¿Con qué extensión e intensidad? No se sabe, porque como en tantas cosas, no se disponen de datos públicos al respecto.

viernes, 16 de diciembre de 2011

Escuela pública y libertad de expresión

Me he decidido a escribir una carta después de ver varios días a mis dos hijas profesoras tristes y cabizbajas. Las veo ir y venir, manifestarse con una camiseta verde, corregir, preparar clases, hablar con padres de adolescentes despistados... Siempre estuve orgullosa de que trabajasen en la enseñanza pública. El otro día les pregunté si habían conseguido algo. Una de ellas me respondió con desasosiego. Sí, que nos persigan por llevar la camiseta verde con el lema de "Educación pública de tod@s y para tod@s".
Yo que viví de niña una guerra y una posguerra en la que todo el mundo me decía "no te metas en nada y vivirás tranquila" recordé lo que era no poder manifestarse, no poder decir lo que uno pensaba, no poder quejarse, asumir sin rechistar...
Al parecer 200 personas han sido requeridas por la Junta Electoral de Madrid por acudir a las urnas con las camisetas verdes luciendo tan peligroso lema.
En otra ocasión unas profesoras se tuvieron que despojar de ellas y lucir sus interiores para poder entrar en su Dirección de Área Territorial. ¡Hasta hay tiendas en las que se prohíbe entrar a los que llevan esta prenda!
Me pregunto en qué país vuelvo a vivir al cabo de los años. Creí que no volvería a presenciar cómo se impedía la libertad de expresión y sin embargo, me cuentan mis hijas, hay varios profesores desplazados fulminantemente por haber salido en la prensa explicando que daban materias diferentes a aquellas para las que se prepararon, directores expedientados por permitir exhibir en sus centros pancartas contra los recortes, profesores que no pueden pasar con la camiseta verde casi ya por ningún sitio.
Espero que la crisis y la mayoría absoluta de un partido no den paso a un recorte en los derechos fundamentales que tanta sangre y que tanto tiempo han costado conseguir.
No quiero volver atrás, no quiero ver cómo mis nietos regresan a la mordaza y a la falta de derechos fundamentales, la educación y la libertad de expresión, incluidos.- Luisa Molina Maeso. El País 10-12-11.

sábado, 31 de octubre de 2009

La polémica sobre la enseñanza temprana de la lectura.

La presión sobre los niños más pequeños está en cuestión - No se trata de enseñarle de todo y todo a presión sin que tengan la motivación que lo facilita.
"Creo que he perdido la primavera", grita Sara, de cinco años. Está en clase, en el colegio público Teresa de Calcuta de San Sebastián de los Reyes (Madrid). Mientras revuelve en una caja, tiene frente a sí tres fotografías de un mismo paisaje: una tomada en verano, otra en otoño y otra en invierno. Efectivamente, falta la primavera, así que Sara no estaba haciendo ninguna metáfora, pero su inocente comentario enmarca perfectamente el núcleo de este artículo.
 A saber: se han adelantado demasiado los objetivos y los contenidos escolares para niños muy pequeños, con lo que el segundo ciclo de la educación infantil se convierte en una especie de mini-primaria para unos niños que deberían estar aprendiendo, tal vez, cosas parecidas a las que les enseñan, pero desde luego de otra manera.
Básicamente esto es lo que dice una de las conclusiones de un reciente estudio dirigido por el profesor de la Universidad de Cambridge Robin Alexander, el mayor repaso hecho a la enseñanza primaria británica en 40 años.
 Los expertos aseguran que cuatro y cinco años es muy temprano para empezar a recibir una educación formal, estructurada en materias, y reclaman una enseñanza que les ayude a construir sus destrezas sociales, su lenguaje y su confianza a través de juegos, o simplemente hablando con los niños.
Todo ello, en lugar de primar el aprendizaje de la lectoescritura y los números, como se ven obligados a hacer muchos docentes, presionados por la necesidad de elevar el nivel educativo, dice el informe.
(De El País, 29/10/2009) Seguir aquí leyendo. (en la foto una alumna de 3 años de E. Infantil y el dibujo con su nombre que ha hecho de su familia)