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viernes, 20 de septiembre de 2013

Feu sur l'école. Fuego sobre la escuela

«Manière de voir» n°131 / Octobre-novembre 2013. Publicación de Le Monde Diplomatique

Sait-on encore ce qu'on attend de l'école? Qu'elle résolve les maux de la société, face auxquels les dirigeants politiques se disent impuissants? Qu'elle fournisse aux entreprises des salariés «compétents»? Ou, plus simplement, qu'elle se concentre sur sa mission initiale: former des citoyens critiques?

I. La reproduction des inégalités Aux yeux de l'éditorialiste américain Nicholas Kristof, cela ne fait aucun doute: la mesure qui, aux Etats-Unis comme ailleurs, contribuerait le plus à réduire les inégalités sociales serait d'«améliorer l'éducation». Parmi les dirigeants politiques, les intellectuels en vue, les «experts» en tout genre qui peuplent les plateaux de télévision, l'analyse est largement partagée: les connaissances acquises sur les bancs de l'école offriraient le plus solide remblai pour combler le fossé séparant dominants et dominés.

Et si c'était tout le contraire? Et si, plutôt que de les atténuer, le système d'enseignement contribuait à consolider les hiérarchies qui structurent la société?

«Les idées dominantes d'une époque n'ont jamais été que les idées de la classe dominante.» L'observation de Karl Marx et Friedrich Engels pourrait s'appliquer à l'école, tant la méritocratie sur laquelle repose le système scolaire épouse les caractéristiques de la culture bourgeoise. Indépendamment des efforts et des convictions du personnel enseignant, cette institution masque les déterminants de la réussite : l'inégale répartition du capital économique, culturel et social. Et, au prétexte de promouvoir les «méritants», légitime une injustice. Car ce sont les fils et filles de bonne famille qui obtiennent les diplômes les mieux valorisés et qui accèdent aux positions de pouvoir.

II. Sous l'emprise du privé

«Autonomie», «projets», «objectifs», «compétences»... En matière d'éducation, le vocabulaire utilisé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sonne étrangement. Emprunté aux pédagogues du début du XXe siècle les plus opposés à la transformation capitaliste de l'école, il sert aujourd'hui à justifier la libéralisation des systèmes éducatifs et à édifier cette «nouvelle école» que l'obsession du privé semble le mieux caractériser.

Accélérant le rythme de cette métamorphose, les politiques d'austérité pourraient fournir l'occasion de réaliser le projet dont tant de conservateurs rêvent encore: privatisation, marchandisation et conversion de l'école en «annexe» de recrutement des entreprises. En mettant les salariés en concurrence, la société libérale incite parents et élèves à adapter leur conduite - parfois au prix d'un lourd endettement -en portant leur choix sur les établissements et les filières débouchant sur les titres scolaires les plus facilement monnayables sur le marché du travail.

Privé des moyens de remplir sa mission, le service public de l'éducation se trouve dégradé, délégitimé, tandis que croît la souffrance d'enseignants désireux d'oeuvrer à l'émancipation collective et que prospèrent les entrepreneurs scolaires...

Devant une telle offensive, les appels à la «sanctuarisation» font figure de voeu pieux: comment l'école pourrait-elle se constituer en îlot de coopération au beau milieu d'un océan de compétition?

Comme si l'école était une entreprise...
Christian Laval et Louis Weber

Décentraliser l'éducation pour mieux la privatiser.
F. P.

III. Les voies de l'émancipation

«Les éducateurs du peuple ne feront une oeuvre pleinement efficace que lorsqu'une philosophie politique et sociale réglera et animera leur effort d'éducation», proclamait Jean Jaurès au début du siècle dernier. Adossée à un projet politique suffisamment puissant, l'école ne se limiterait donc pas à sa fonction de reproduction des inégalités. Elle retrouverait son rôle premier: produire du savoir.

Les penseurs et les militants progressistes ne s'y sont pas trompés. Conscients qu'il n'existe pas de force intrinsèque des idées vraies, ceux-ci ont de tout temps misé sur l'éducation pour former leurs militants, aiguillonner les consciences et mettre en mouvement les foules. Des bancs de l'école aux partis politiques, en passant par les discussions informelles sur le lieu de travail, les ateliers de formation syndicale, les conférences prononcées dans le cadre des activités d'une multitude d'associations d'éducation populaire, l'édification des forces sociales susceptibles de bousculer le statu quo constitue un travail de tous les instants.

Et sans certitude d'accumulation. Car il se heurte à une autre forme de pédagogie: celle de la soumission, élaborée à longueur d'antenne, page après page, par les éditorialistes et commentateurs attitrés des médias dominants. Pour ceux-là, une seule urgence: engendrer l'apathie et la «non-participation» que la très conservatrice Commission trilatérale identifiait, dès 1975, comme essentielles au «fonctionnement efficace d'un système démocratique»...

Le rêve égalitaire de la société finlandaise
Philippe Descamps

Numéro coordonné par Renaud Lambert et Allan Popelard

jueves, 12 de septiembre de 2013

Documental sobre el golpe de estado de los militares en Chile el 11-S de 1973.


Extrait de « La Spirale » d'Armand Mattelard from Le Monde diplomatique on Vimeo.
Le 17 septembre, à 19 heures, une projection spéciale de « La Spirale » est organisée par « Le Monde diplomatique » et Galatée films, en présence d'Armand Mattelard, Ignacio Ramonet et Jacques Perrin. A la Maison de l'Amérique Latine, 217 Boulevard Saint-Germain, Paris, VIIe. Entrée gratuite, sur réservation par email : reservationlaspirale@gmail.com (dans la limite des places disponibles).

jueves, 6 de junio de 2013

Causa Ecológica y causa antropológica

Ensayo que aparece en Le Monde Diplomatique de diciembre de 2012.
Lo escribe Lucien Sève, un filósofo.
El Título: Salvar el género humano, no únicamente el Planeta. La causa ecológica y la causa antropológica.
El autor reflexiona en primer lugar sobre la situación ecológica en la Tierra.
Pero, en estas letras querría detenerme en las consideraciones que realiza en relación a lo que el denomina "causa antropológica", es decir, la situación que presenta el ser humano en los tiempos presentes.
Lucien se pregunta: ¿No vamos en muchos sentidos encaminados hacia un mundo humanamente invivible? ¿La vieja máxima "el hombre es un lobo para el hombre" no tiende a convertirse en ley de demasiados ámbitos en los que nuestros actuales procedimientos le confieren una maldad sin precedentes?... la locura Neoliberal, forma maligna del capitalismo tardío, ¿No es este un verdadero proceso de deshumanización?
Continua el Autor: ¿Hacia dónde va el género humano? ¿Qué Humanidad queremos ser? La alarmante deriva de civilización que salta primero a la vista, es la mercantilización generalizada de lo humano...
Al convertir a la misma fuerza de trabajo en una mercancía, se cosifica a las personas al mismo tiempo que se personifica a las cosas... nada humano escapa ya a la exigencia financiera... vivimos una contaminación del trabajo no menos dramática que la del agua.
El Autor deja claro que observamos una devaluación de todos los valores: Kant lo estableció en materia moral reconociendo una dignidad al ser humano que no puede tener precio, reducir pues todo a una evaluación en dinero instituye la indignidad general... no puede haber humanidad civilizada...
...Incesantemente se vapulean la preocupación por la verdad, lo justo y lo digno...
La dictadura de lo rentable conspira contra la muerte de lo incalculable, lo desinteresado, lo gratuito. Estamos en el umbral trágico de un mundo donde el ser humano ya no vale nada. De eso habla la proliferación de los sin techo, sin papeles, sin trabajo, sin futuro..., de eso que Aimé Cesaire llamaba "la fábrica de los hombres desechables"... La abolición de toda escala de valor.
Esta liquidación de los valores, ¿es menos grave que el derretimiento de los hielos polares? Lo que está en juego es nuestra humanidad misma. ¿Medimos la espantosa magnitud de esto?
Con el Capitalismo financiero asistimos a un sin sentido, una forma deshumanizada al extremo de la riqueza, entramos en la era del sin-sentido general... La globalización a través de las finanzas es el advenimiento convulsivo de un NO-MUNDO, donde el absurdo impera...
Mercantilización de lo humano, devaluación de los valores, desvanecimiento del sentido- vamos hacia una deshumanización sin orillas.
Nos encaminamos hacia la expansión de las dictaduras de la violencia... barbarie del no-mundo globalizado...
La revolución del producir atomiza a los trabajadores, la sacralización de la decisión financiera los desarma, el peso de lo inexorable los desmoraliza: una inmensa aspiración a cambiarlo todo tiende a no conducir a nada...
El actual clima de final del Imperio Romano, pero en la era de la energía nuclear y de internet, ¿no sabe acaso a anticipo de catástrofe terminal?...
Aliando a la más realista conciencia de lo posible la más ambiciosa visión de lo necesario: lo que debe comenzar hoy es el rescate del género humano.
No hay mejor conclusión que lo que Marx escribió a Ruge en mayo de 1843: "No dirán que me hago una idea demasiado alta del tiempo presente, y si pese a todo no desespero, es porque precisamente su situación desesperada me llena de esperanza." (De Javier del Alamo)

miércoles, 5 de junio de 2013

Los avances del capitalismo

Hace treinta años la familia estadounidense Waltons, propietaria de los grandes almacenes Walmart, tenía una fortuna que era 61.992 veces mayor que el ingreso mediano en Estados Unidos. Actualmente lo es 1.157.827.

En estos años ha acumulado más dinero que las 48,8 millones de familias más pobres de aquel país
(Serge Halimi Tyranny of the one per cent)

sábado, 7 de julio de 2012

El capitalismo se ha puesto de nuevo en marcha y se ha lanzado a la ofensiva con un objetivo claro: acabar con los programas sociales del Estado de bienestar implantados después del final de la Segunda Guerra Mundial y de los que Europa es el último santuario.

¿Sadismo? Sí, sadismo. ¿Cómo llamar de otro modo esa complacencia en causar dolor y humillación a personas? En estos años de crisis, hemos visto cómo –en Grecia, en Irlanda, en Portugal, en España y en otros países de la Unión Europea (UE)– la inclemente aplicación del ceremonial de castigo exigido por Alemania (congelación de las pensiones; retraso de la edad de jubilación; reducción del gasto público; recortes en los servicios del Estado de bienestar; merma de los fondos para la prevención de la pobreza y de la exclusión social; reforma laboral, etc.) ha provocado un vertiginoso aumento del desempleo y de los desahucios. La mendicidad se ha disparado. Así como el número de suicidios.
 A pesar de que el sufrimiento social alcanza niveles insoportables, Angela Merkel y sus seguidores (entre ellos Mariano Rajoy) continúan afirmando que sufrir es bueno y que ello no debe verse como un momento de suplicio sino de auténtico júbilo. Según ellos, cada nuevo día de castigo nos purifica y regenera y nos va acercando a la hora final del tormento. Semejante filosofía del dolor no se inspira en el Marqués de Sade sino en las teorías de Joseph Schumpeter, uno de los padres del neoliberalismo, quien pensaba que todo sufrimiento social cumple de algún modo un objetivo económico necesario y que sería una equivocación mitigar ese sufrimiento aunque sólo fuese ligeramente.
En eso estamos. Con una Angela Merkel en el rol de “Wanda, la dominadora”, alentada por un coro de ­fanáticas instituciones financieras (Bundesbank, Banco Central Europeo, ­Fondo Monetario Internacional, Organización Mundial del Comercio,etc.) y por los eurócratas adictos de siempre (Durao Barroso, Van Rompuy, Ollie Rehn, Joaquín Almunia, etc.). Todos apuestan por un masoquismo popular que llevaría a los ciudadanos no sólo a la pasividad sino a reclamar más expiación y mayor martirio “ad maiorem gloria Europa”. Hasta sueñan con eso que los medios policiales denominan “sumisión química”, unos fármacos capaces de eliminar total o parcialmente la conciencia de las víctimas, convertidas sin quererlo en juguetes del agresor. Pero deberían ir con cuidado, porque la “masa” ruge.
En España, donde el Gobierno de Mariano Rajoy está aplicando políticas salvajes de austeridad al límite precisamente del “sadismo” (1), las expresiones de descontento social se multiplican. Y eso en un contexto de enorme desconcierto, en el que, de repente, los ciudadanos constatan que a las crisis económica y financiera se suma una grave crisis de gobernación. Simultáneamente, varios pilares fundamentales del edificio del Estado se resquebrajan: la Corona (con el tétrico asunto de la caza del elefante en Bostwana), el Poder judicial (con el cochambroso caso Dívar), la Iglesia (que no paga el Impuesto sobre Bienes Inmuebles, IBI), el sistema bancario (del que nos afirmaban que era el “más sólido” de Europa y constatamos que se desmorona), el Banco de España (incapaz de alertar sobre Bankia y otras quiebras espectaculares), las Comunidades Autónomas (sumidas algunas de ellas en abismales escándalos de corrupción), los grandes medios de comunicación (excesivamente dependientes de la publicidad y que ocultaron las calamidades por venir)...
Sin hablar del propio Gobierno cuyo Presidente, en un momento en el que España (con Grecia) se ha convertido en el eje de los problemas del mundo, parece avanzar sin brújula. Y quien, frente a preguntas fundamentales, o da la callada por respuesta o contesta con expresiones surrealistas (“Vamos a hacer las cosas como Dios manda”), o sencillamente sostiene contraverdades (2). Mariano Rajoy y su equipo económico tienen una gran responsabilidad en el desastre actual. Han dirigido la crisis bancaria con evidente torpeza; han dejado descomponerse el caso de Bankia; han transformado una clara situación de quiebra en un pulso con Bruselas, el Banco Central Europeo y el FMI; han practicado el negacionismo más necio, pretendiendo hacer pasar un rescate de consecuencias gravísimas para la economía española como un crédito barato y sin condiciones (“Es un apoyo financiero que no tiene nada que ver con un rescate”, declaró Luis de Guindos; “Lo que hay es una línea de crédito que no afecta al déficit público”, afirmó Rajoy).
 Todo esto da la penosa impresión de un país que naufraga. Y cuyos ciudadanos descubren de pronto que tras as apariencias del “éxito económico español”, pregonado durante lustros por los gobernantes del PSOE y del PP, se escondía un modelo (el de la “burbuja inmobiliaria”) carcomido por la incompetencia y la codicia.
 En cierta medida, comprendemos ahora –muy a expensas nuestras– uno de los grandes enigmas de la historia de España: ¿cómo fue posible que, a pesar de las montañas de oro y plata traídas de América por el Imperio colonizador y explotador, el país se viese convertido, a partir del siglo XVII, en una suerte de “corte de los milagros “llena de mendigos, desamparados y pordioseros? ¿Qué se hizo de tamaña riqueza? La respuesta a estas preguntas la tenemos hoy ante los ojos: incompetencia y miopía de los gobernantes, codicia infinita de los banqueros.
...Todo ello sin ninguna garantía de salir de la crisis. Al contrario. Como lo recuerdan los economistas Niall Ferguson y Nouriel Rubini: “La estrategia actual de recapitalizar los bancos a base de que los Estados pidan prestado a los mercados nacionales de bonos –o al Instrumento Europeo de Estabilidad Financiera (IEEF) o a su sucesor, el Mecanismo Europeo de Estabilidad (MEDE)– ha resultado desastrosa en Irlanda y Grecia: ha provocado una explosión de deuda pública y ha hecho que el Estado sea todavía más insolvente, al tiempo que los bancos se convierten en un riesgo mayor en la medida en que más parte de la deuda pública está en sus manos” (8). Pero entonces, si no funcionan ¿por qué se mantienen esas sádicas políticas de “austeridad hasta la muerte”? ... Leer más en el artículo de Ignacio Ramonet Le Monde Diplomatique

lunes, 4 de octubre de 2010

España va mal

Se acabó la paz social. La huelga general del pasado 29 de septiembre contra la reforma laboral decidida por el gobierno de José Luis Rodríguez Zapatero constituye la apertura de una temporada social probablemente agitada.
El Gobierno ha prometido presentar al Congreso, antes de final de año, un nuevo proyecto de ley que pretende elevar de 65 a 67 años la edad legal de jubilación y ampliar el periodo de cómputo, para fijar la cuantía de la pensión, de los últimos 15 años de vida activa a los últimos 20... Sumado a la reforma laboral y al decretazo de mayo pasado que rebajó el salario de los funcionarios, congeló las pensiones y recortó los gastos en obras públicas, este proyecto acrecienta la ira de las organizaciones sindicales y de buena parte de los asalariados.
De antemano, el Presidente del gobierno ha presentado sus decisiones como irrevocables: "Al día siguiente de la huelga general -alardeó en Tokio el 1 de septiembre- seguiremos con la misma actitud". Lo cual incita a los sindicatos a prever ya nuevas jornadas de protesta.
En su intransigencia, el Ejecutivo español sigue el modelo de otros gobiernos europeos. En Francia, a pesar de tres recientes movilizaciones masivas contra la reforma de las pensiones, el presidente Nicolas Sarkozy ha reiterado que no modificará la ley. En Grecia, seis huelgas generales en seis meses han sido desoídas por el Primer Ministro Yorgos Papandreu.
Amparándose en el principio de que, en democracia, la política se decide en el Parlamento y no en la calle, estos dirigentes ignoran el desconsuelo de amplias categorías sociales obligadas a recurrir a la huelga o a la manifestación callejera, expresiones de la democracia social, para reflejar su malestar específico (1). Actuando de ese modo, tales gobiernos yerran. Se comportan como si la legitimidad electoral se impusiese sobre las demás formas de legitimidad y de representación, y en particular sobre la legitimidad de la democracia social (2). En cualquier caso, esa inflexible actitud puede alentar a las masas descontentas, en una segunda etapa, a rechazar el diálogo social y a buscar un enfrentamiento frontal.
Sobre todo que, desde mayo pasado con el anuncio del brutal plan de ajuste, el disgusto de una parte importante de la sociedad española no ha parado de exacerbarse (3). Entre los casi cinco millones de desempleados, los trabajadores precarios, los jóvenes sin empleo, las mujeres asalariadas, los pequeños funcionarios y las familias de todos ellos se extiende la convicción de que el Ejecutivo los ha sacrificado.
Al mismo tiempo, a través del fondo de rescate bancario, el gobierno transfería a las instituciones bancarias y de ahorros (responsables de la burbuja inmobiliaria) hasta 90.000 millones de euros... No contemplaba aumentar significativamente la fiscalidad de las rentas más altas, ni crear un impuesto sobre las grandes fortunas, ni reducir los presupuestos de defensa (unos 8.000 millones de euros anuales), ni la financiación de la Iglesia católica (unos 6.000 millones de euros), ni tan siquiera la partida presupuestaria de la Casa Real (casi 9 millones de euros)...
Lo que desazona a muchos ciudadanos es la certeza de que el Ejecutivo ha adoptado esas medidas regresivas contra los asalariados, más que por convicción, por dictado de la Unión Europea y del Fondo Monetario Internacional. Y por presión de los mercados financieros que, bajo amenaza de no invertir, exigen una caída de los salarios y una reducción del nivel de vida. De hecho, así lo reconoció ante un grupo de inversores japoneses el propio Presidente Zapatero: "Estamos abordando -confesó- las reformas que más preocupan a los inversores internacionales" (4)...
La reforma laboral no tiene ninguna relación con el recorte del déficit público ni con la reducción de los presupuestos del Estado, principales exigencias de los mercados financieros...
Lo peor es que tan desacertadas medidas tienen pocas garantías de éxito. Los datos del paro registrados en agosto pasado, con la reforma ya en vigor, demuestran que el 93,4% de los contratos realizados fueron temporales... O sea, la precariedad continúa dominando el mercado laboral. La única diferencia es que ahora, a los empresarios, el despido les resulta más barato.
Después de la crisis de los años 1990, el paro tardó trece años en reducirse al nivel medio europeo; en una época en que la tasa de crecimiento era muy fuerte y España recibía masivamente fondos estructurales europeos. Hoy, con esta reforma laboral y con una previsión de raquítico crecimiento de larga duración, "el empleo en España -según la economista estadounidense Carmen Reinhart- no recuperará los niveles de 2007 hasta... 2017" (6).
Entretanto, rechazado por sus propios electores, este gobierno habrá perdido probablemente el poder y cedido la dirección del país a la oposición conservadora y populista. Generalmente es lo que ocurre -lo vimos en Alemania, Reino Unido y más recientemente en Suecia- cuando los partidos de izquierda reniegan de sí mismos y optan por políticas desvergonzadamente derechistas. (artículo de Ignacio Ramonet, Presidente de Le Monde Diplomatique)
Música, lo último de Robbie Williams.

viernes, 21 de mayo de 2010

Irán-Brasil-Turquía

Irán ¿a "una comunidad internacional" post-occidental? (Alain Gresh)
"Las grandes potencias desacreditadas" ante el público al hacer caso omiso de la iniciativa iraní-turco-brasileño", dijo Ali Akbar Salehi, jefe de la Energía Atómica de Irán (AFP, 19 de mayo). Es "una afrenta a las potencias emergentes", insistió por su parte el ex embajador de Francia en Teherán, Francois Nicoullaud, en RFI, 19 de mayo Para el New York Times el columnista Roger Cohen ("Mueven America Latina las reglas del juego", 20 de mayo), "Brasil y Turquía son los países emergentes post-occidental. Y seguirán surgiendo. Hillary Clinton debería ser menos irresponsable en torpedear los esfuerzos de Brasilia y Ankara, con hipocresía, haciendo un sincero homenaje a sus esfuerzos. La capacidad de los Estados Unidos para imponer su solución, dice, está seriamente erosionada.
Los tres respondieron a la presentación por los cinco miembros permanentes del Consejo de Seguridad de la resolución de la ONU del endurecimiento de las sanciones contra Irán. El acuerdo tripartito firmado en Teherán no ha terminado de levantar olas. Su importancia no puede subestimarse, ya que con él se firmó, probablemente, el final de la "comunidad internacional" detrás de la cual están los Estados Unidos y la Unión Europea para llevar a cabo su política protegida.
Tomó 17 o 18 horas de conversaciones en Teherán entre los Ministros de Relaciones Exteriores de Brasil, Turquía e Irán para llegar a un acuerdo sobre un texto. Los debates han sido difíciles. El primer ministro turco había amenazado con no unirse a los negociadores e incluso con romper el diálogo si la república islámica no adoptaba compromisos específicos y no fijaba plazos para su ejecución. Por último, todo tuvo sentido: Sr. Erdogan hizo el viaje a Teherán y selló, 17 de mayo, su acuerdo con el presidente Lula da Silva y Mahmoud Ahmadinejad en un texto de diez puntos que establece un camino para resolver la crisis nuclear iraní.
Horas antes de la firma, la secretaria de Estado Hillary Clinton llamó a su homólogo turco para tratar de disuadirlo, había predicho que la mediación fallaría y le había dicho a los periodistas: "Cada paso ha demostrado claramente al mundo que Irán no se involucra en la forma que buscamos y que el país continúa con su programa nuclear"(citado por Stephen Kinzer," Irán acuerdo nuclear ", The Guardian, 17 de mayo de 2010).
Por su parte, el canciller francés, Bernard Kouchner, había acusado al Presidente Lula de inducirlo a error por parte de Irán, lo que provocó una fuerte réplica de la demandante: "Nadie puede venir a darme lecciones sobre las armas nucleares. (...) Cada país es responsable de su política internacional y Brasil es consciente de su edad" En el propio Brasil, algunos periódicos y los neoconservadores estadounidenses hacen Campaña contra Lula comparandolo a Neville Chamberlain, los británicos firmaron el Pacto de Munich de 1938!
Más allá del acuerdo en sí, es el papel jugado por dos potencias emergentes, cerca de los Estados Unidos, lo que llama la atención. Por primera vez, tal vez desde el final de la Guerra Fría, ante una gran crisis internacional, no son ni los EE.UU. ni los europeos quienes han desempeñado un papel destacado en las negociaciones para resolver el impasse... Seguir aquí en francés original, "Le Monde Diplomatique".

sábado, 1 de mayo de 2010

Hoy es 1º de mayo, día histórico para los trabajadores del mundo entero.

Dos, de las muchísimas razones para justificar la necesidad de la lucha sindical.
1.La crisis social llega al Parlamento Europeo

Le Monde Diplomatique en español Abril 2009. Numero 162

Polémica sobre una decisión demasiado favorable a las empresas
Por Anne-Cécile Robert

Ahora que los partidos políticos preparan las listas para las elecciones del próximo mes de junio, el Parlamento Europeo sigue siendo una institución desconocida. Sin embargo, una jurisprudencia del Tribunal de Justicia de la Unión Europea, que legaliza el dumping social, provocó entre los eurodiputados un revelador debate a finales de 2008. Mientras la crisis económica se extiende, los textos adoptados muestran las contradicciones y los límites de una asamblea que quisiera ser la expresión de los pueblos de la Unión Europea.

Varias semanas después de los hechos, aún puede verse la estupefacción en el rostro de Jan Andersson, presidente de la Comisión de Empleo y Asuntos Sociales del Parlamento Europeo. En unos pocos meses, desde noviembre de 2007 hasta junio de 2008, el Tribunal de Justicia de las Comunidades Europeas (TJCE) pronunció cuatro fallos donde se afirma la primacía de los derechos de las empresas por sobre los de los trabajadores. En el caso Viking, un armador finlandés deseaba transferir un ferry bajo bandera estonia para sustraerse de un convenio colectivo. En el caso Laval, un sindicato sueco había intentado, bloqueando las operaciones de una empresa constructora, obligar a un prestador de servicios letón a firmar un convenio colectivo. En el caso Rüffert, una empresa polaca instalada en Baja Sajonia, pagaba salarios inferiores al mínimo local. Y por último, el 18 de junio de 2008, el TJCE fue intervenido por la Comisión Europea, que consideraba excesivas las obligaciones impuestas por Luxemburgo a un prestador de servicios extranjero (ver Tambien "Sindicatos acosados").
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2. Sindicatos acosados


Por Anne-Cécile Robert

Por medio de cuatro fallos, el Tribunal de Justicia de las Comunidades Europeas (TJCE) legitimó el dumping social en el mercado común (1). En el caso Viking, juzgado el 11 de diciembre de 2007, una compañía finlandesa quería transferir un ferry bajo pabellón estonio, a fin de eludir un convenio colectivo finlandés. El TJCE falló en contra de los sindicatos que se oponían a una maniobra destinada a pagar menores salarios. En el caso Laval, juzgado el 18 de diciembre de 2007, un sindicato sueco buscaba obligar a un prestador de servicios letón a firmar un convenio colectivo, como es costumbre en Suecia, para lo cual bloqueó la obra que la empresa realizaba en ese país. El TJCE le dio la razón a las empresas que se quejaban de una restricción a la libertad de establecimiento y de libre prestación de servicios, derechos reconocidos por los artículos 43 y 49 del Tratado de Roma. Está hecha la UE para los empresarios y los ricos?
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