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lunes, 31 de mayo de 2010

Martin Gardner, erudito en rompecabezas y juegos matemáticos, fallece a los 95 años

Martin Gardner, quien bromeó con los rompecabezas matemáticos en Scientific American durante un cuarto de siglo y que se entregaban a su inquieta curiosidad propia por escrito con más de 70 libros sobre temas tan diversos como la magia, la filosofía y los matices de Alicia en el País de las Maravillas, murió el sábado en Norman, Oklahoma Tenía 95 años.
El Sr. Gardner también escribió ficción, poesía, crítica literaria y cinematográfica, así como libros de rompecabezas. Era una voz destacada en la refutación de las teorías pseudocientíficas, de ESP a los platillos volantes. Fue tan prolífico y de gran alcance en sus intereses que los críticos especulan que tenía que haber más de uno de él. Sus escritos matemáticos intrigaron una generación de matemáticos, pero él nunca tomó un curso de matemáticas en la universidad.
"Martin Gardner es uno de los grandes intelectos producido en este país en el siglo 20", dijo Douglas Hofstadter, el científico cognitivo.
WH Auden, Arthur C. Clarke, Bronowski Jacob, Stephen Jay Gould y Carl Sagan eran admiradores del Sr. Gardner. Vladimir Nabokov lo menciona en su novela "Ada" como "un filósofo inventado." Un asteroide lleva su nombre.
Dijo que su talento era hacer buenas preguntas y transmitir las respuestas con claridad y con firmeza.
Las preguntas del Sr. Gardner eran a menudo matemática. ¿Qué tiene de especial el número 8549176320? Como dijo el Sr. Gardner explica en "El Increíble Dr. Matrix" (1976), el número es el 10 enteros naturales en orden alfabético Inglés.
Martin Gardner nació 21 de octubre 1914, en Tulsa, Oklahoma, donde su padre, era un geólogo del petróleo. De niño le gustaba los trucos de magia, el ajedrez, la ciencia y la colección de los rompecabezas mecánicos.
Sin que su madre supiera el momento, aprendió a leer mirando las palabras en la página mientras ella le leía los libros de L. Frank Baum Oz.
El Sr. Gardner se especializó en filosofía en la Universidad de Chicago, donde se graduó en 1936. En 1937 regresó a Oklahoma para ser editor asistente de la tribuna de Tulsa por 15$ por semana. Rápidamente aburrido, regresó a la Universidad de Chicago, donde trabajó en relaciones con la prensa y en un segundo empleo vendiendo juegos de magia.
Se unió a la Marina y sirvió en un destructor. Mientras hacía guardia, se le ocurrían las historias, como "El Caballo en la escalera mecánica", que vendió a la revista Esquire el Sr. Gardner comenzó una larga relación con la revista Scientific American con un artículo en 1956 sobre hexaflexagons, tiras de papel que se puede plegar en cierta forma para revelar las caras.Cuando el editor le sugirió que escribiera una columna acerca de los juegos matemáticos, aprovechó la oportunidad.
Por su cuenta el Sr. Gardner acudía a las librerías de segunda mano para encontrar libros sobre enigmas matemáticos, un enfoque que usó durante años para mantener antes de su fecha límite mensual, sus artículos. "El número de puzzles que he inventado lo puede contar con los dedos", dijo a The Times el año pasado.
El Dr. Hofstadter, quien sucedió al Sr. Gardner en Scientific American, dijo del Sr. Gardner había logrado resultados elegante recurriendo a los campos de la lógica, a la filosofía de la ciencia, a la literatura. Expresó "la cualidad mágica de las matemáticas", dijo el Dr. Hofstadter.
En el New York Review Books en 1982, Stephen Jay Gould, biólogo evolutivo, llamó el Sr. Gardner "el faro más brillante y único en defensa de la racionalidad y la ciencia contra el misticismo y el anti-intelectualismo que nos rodean."
En sus escritos filosóficos Sr. Gardner rechaza la metafísica especulativa, porque no se podía probar lógica o empíricamente. Luchó contra la religión en ensayos y en una novela que describe su viaje personal de los fundamentalismos, "El vuelo de Peter Fromm" (1973). Él finalmente no encontró ninguna razón para creer en cualquier cosa religiosa, salvo un deseo humano de evitar "la desesperación profunda." Así que, dijo, creía en Dios.
"He jugado todo el tiempo", dijo en una entrevista con Skeptical Inquirer en 1998, "y tengo la suerte que me paguen por ello". Basado en MARTIN DOUGLAS, NYT.









Ver la reseña en el NYT.

miércoles, 7 de abril de 2010

L'Europe aux portes de la deuxième division

Cela relève probablement de la déformation professionnelle, mais, même en regardant à la télévision les matches de la Ligue des champions, on ne peut s'empêcher de penser - un peu - à la crise des subprimes.
Le football européen, métaphore de celle-ci. Une bulle spéculative nourrie par l'endettement (6,3 milliards d'euros), avec ses bons côtés (cela dope la croissance du PIB de la même façon que cela stimule les performances sportives) et ses risques de faillite, avec son inflation salariale et ses rémunérations délirantes pour ses joueurs-traders. Avec des régulateurs pleins de bonne volonté mais visiblement impuissants, une UEFA et son président Michel Platini désireux d'instaurer "un fair-play financier", un peu l'équivalent, pour le ballon rond, des normes de Bâle III pour les banques.

Arsenal-Barcelone, donc, qui fut le sommet des quarts de finale aller, match déjà culte. Où l'on retrouvait deux représentants surendettés des deux championnats eux-mêmes les plus endettés (3,8 milliards pour la Premier League anglaise, près de 1 milliard pour la Liga espagnole).Comme par hasard issus des deux grands pays d'Europe, la Grande-Bretagne et l'Espagne, où la crise financière, le boom du crédit et de l'immobilier ont fait le plus de ravages et où les déficits atteignent aujourd'hui des records. Comme par hasard aussi au moment même où la Bundesliga, dont les matches sont à peu près aussi passionnants à suivre qu'une allocution du président de la Bundesbank, dégage des bénéfices. Vertueuse Allemagne dans son football comme dans ses finances publiques.

Arsenal, pour aggraver son cas, est sponsorisé par Fly Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï, l'émirat qui a frôlé la faillite. Quant au Barça, il ne pratique pas seulement un football de rêve - des talents individuels sublimant le jeu collectif et réciproquement, un communisme qui fonctionnerait, en quelque sorte - mais offre des rémunérations de rêve à ses joueurs. Lionel Messi a gagné 33 millions d'euros en 2009. Et Thierry Henry 18,8 millions.

On pourrait naïvement se dire que percevoir par an 17 000 smic, quatre fois plus que le patron du CAC 40 le mieux rémunéré (Franck Riboud, Danone), dont les décisions engagent le sort de dizaines de milliers de salariés, c'est un peu beaucoup pour quelqu'un qui passe l'essentiel de son temps assis sur le banc des remplaçants et utilise sa main pour qualifier la France à la Coupe du monde. Presque choquant. Mais non, les Français, qui ont l'égalitarisme et la détestation de la richesse décidément très sélectifs, adulent "Titi" (33e au classement de leurs personnalités préférées), alors qu'ils sont prêts à pendre haut et court les PDG. Passons.

Du moins le possible éclatement de la bulle spéculative du foot européen (le club de Portsmouth vient de déposer son bilan) aurait-il l'avantage de faire revenir en France ses meilleurs joueurs. Ce qui serait une excellente nouvelle pour le championnat national mais surtout pour les finances publiques du pays. Les impôts de ces citoyens exemplaires, l'honneur de la nation, pourraient enfin contribuer au financement de nos hôpitaux et de nos écoles. Voilà un argument massue que Nicolas Sarkozy pourrait peut-être utiliser pour tenter de justifier le maintien de l'injustifiable, par temps de crise, bouclier fiscal.

... Si l'avenir économique à long terme de l'Europe s'annonce sombre, il ne se présente guère plus ensoleillé à court terme.

Inutile même de se lancer dans une comparaison avec la Chine, dont il se susurre que le taux de croissance pourrait avoir atteint 12 % au premier trimestre. Plus inquiétant : la croissance américaine devrait cette année dépasser de deux points celle de l'Europe (3,1 % contre 1,1 %). Simple question de résilience, assènent les économistes pour expliquer un tel écart. "Résilience", le grand mot est lâché, popularisé par l'ancien chef économiste de l'OCDE, Jean-Philippe Cotis, le Boris Cyrulnik de l'économie. Depuis trente ans, l'économie américaine a démontré sa capacité à rebondir après des chocs importants. Après le choc exceptionnel qu'a constitué la crise des subprimes aussi.Reste à savoir d'où vient cette résilience . On pense immédiatement à des facteurs subjectifs, d'ordre psychologique. En gros, les Américains, optimistes invétérés, recommenceraient à consommer et à investir, contrairement à des Européens tristes et apeurés. C'est très tentant, mais très faux, selon l'économiste Patrick Artus.

Comme le prouvent les enquêtes d'opinion, les récents comportements d'épargne ou de dépenses des ménages, les Américains ne sont ni plus ni moins confiants dans l'avenir, n'ont pas plus ni moins le moral que les Européens - en vérité, il n'y a guère que les Français, en Europe, à se dire très très malheureux, ce qui ne les empêche pas, de façon un peu schizophrénique, de consommer beaucoup plus que la moyenne.

Il faut donc aller chercher du côté des éléments objectifs. Pas des politiques économiques, monétaires et budgétaires, comparables de part et d'autre de l'Atlantique. Mais, avance M. Artus, plutôt du côté de la structure géographique des exportations : 57 % de celles des Etats-Unis sont tournées vers les pays émergents à forte croissance, 23 % seulement vers la zone euro. Et du côté du marché du travail et de sa flexibilité. L'ajustement de l'emploi a été beaucoup plus rapide aux Etats-Unis qu'en Europe, ce qui permet d'y envisager une reprise plus soutenue (162 000 emplois ont été créés en mars). DSK a peut-être raison. Au sens propre. Dans vingt ans, les futurs Messi joueront peut-être tous dans des clubs américains ou chinois. [En la foto Messi, del Barça, el dia 6 de abril de 2010 cuando le marcó 4 goles de antología al Arsenal, hundiendolo en humillante derrota]. Ver aquí en Le Monde del 5-04-2010.

Europa a las puertas de la Segunda división.
Esto es probablemente deformación profesional, pero aún cuando miramos en la televisión los partidos de la Liga de Campeones, no podemos dejar de pensar - un poco - en la crisis de las subprime.

La metáfora del fútbol europeo es la misma. Una burbuja especulativa alimentada por la deuda (6,3 millones de euros), con sus lados buenos (lo que aumenta el crecimiento del PIB de la misma manera que promueve el rendimiento deportivo) y los riesgos de quiebra, con una inflación de salarios y los locos (comerciantes) pagando a sus jugadores. Con los que quieren regularlos llenos de buenas intenciones, pero impotentes, obviamente, un presidente de la UEFA, Michel Platini, y su deseo de establecer un “juego financiero justo”, algo equivalente para el balón, las normas Basilea III para los bancos.

Mientras en el Arsenal-Barcelona, que es la cima de cuartos de final, partido ya adorado. Y nos encontramos con dos representantes de los dos campeonatos en dificultades con más deuda (3,8 millones de euros para la Liga Premier Inglés, cerca de $ 1 mil millones para la liga española).

La suerte de los dos países más grandes de Europa, Gran Bretaña y España, donde la crisis financiera, el auge del crédito y bienes raíces hizo el mayor daño y donde el déficit alcanzó hoy esos registros. Casualmente, al mismo tiempo la Bundesliga, donde los partidos son también casi tan emocionantes, y como consecuencia de un discurso del Presidente del Bundesbank, es rentable. El fútbol de Alemania es tan virtuoso como en sus finanzas públicas.

El Arsenal se refuerza en su caso, con el patrocinio de la aerolínea de los Emiratos de Dubai, que escapó por poco de la bancarrota. Como para el Barça, que no practica el fútbol más que como un sueño – los que subliman el talento individual y por equipos se enfrentan entre sí, el comunismo va a funcionar, de alguna manera - pero ofrece sueldos de sueño a sus jugadores. Lionel Messi ganó 33 millones de euros en 2009. Y Thierry Henry 18,8 millones.

Uno podría decir ingenuamente que esa cantidad supone 17 000 veces el sueldo base (smic) por año, y cuatro veces más que el del Director General mejor pagado (de una empresa en Francia -CAC - Franck Riboud, de Danone), cuyas decisiones son vinculantes para el destino de decenas de miles de empleados y es mucho para alguien que pasa la mayor parte de su tiempo sentado en el banquillo y usó su mano para calificar a Francia en la Copa del Mundo. Chocante...

Por lo menos es posible el estallido de la burbuja especulativa en el fútbol europeo (el club Portsmouth se ha declarado en quiebra) que tendría la ventaja de devolver a los mejores jugadores de Francia…

Este es un argumento fuerte de que podría ser utilizado por Nicolas Sarkozy, para tratar de justificar lo injustificable de mantener, en tiempos de crisis, el ahorro en impuestos.

No es necesario incluso entrar en comparación con China, de la que se susurra que la tasa de crecimiento habría llegado al 12% en el primer trimestre. Más preocupante: el crecimiento de EE.UU. este año superará los dos puntos porcentuales más alto que la de Europa (3,1% contra 1,1%). Simple cuestión de la capacidad de recuperación, los economistas nos bombardean para explicar la diferencia. “Resiliencia”, la gran palabra que sale ahora, popularizada por el ex economista en jefe de la OCDE, Jean-Philippe Cotis, el Boris Cyrulnik de la economía. Durante treinta años, la economía de EE.UU. ha demostrado su capacidad para recuperarse de perturbaciones.

… Como se desprende de las encuestas de opinión, el comportamiento reciente de ahorro y gasto de los hogares, los estadounidenses no tienen ni más ni menos confianza en el futuro, no tienen ni más ni menos moral, que los europeos…
Literalmente. En veinte años, los esfuerzos de futuros Messis estarán todos en los clubes chinos o americanos.