martes, 21 de agosto de 2018

Discours des associations en hommage à Lumumba, Okito et Mpolo 14 août par Collectif Mémoires coloniales , Lutte Contre Les Discriminations

Combattantes et combattants de la mémoire aujourd’hui victorieux, nous vous saluons au nom des associations afro-descendantes co-organisatrices de la présente cérémonie. A vous toutes et à vous tous qui avez lutté sans relâche pour la mémoire de cet illustre Congolais, cet illustre Africain et Homme d’État, Patrice Emery Lumumba, nous demandons de faire de ce 30 juin 2018, une date tout aussi illustre que le 30 juin 1960. Une date symbolique que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cœurs, pour ce Square Lumumba dont vous enseignerez à vos filles et vos fils, toutes origines confondues, la signification profonde. Ce Square, s’il est dénommé aujourd’hui Lumumba, c’est par la lutte qu’il a été obtenu, une lutte de tous les instants, une lutte citoyenne, pour laquelle plusieurs activistes, militants, simples citoyens ont donné de leur temps, de leur argent, de leur énergie physique et intellectuelle. Nous n’avons ménagé aucun effort, sous les pluies parfois endurées tous les 17 janvier et 30 juin depuis plusieurs années sur une autre place non loin d’ici, pendant les marches, sit-in, pétitions et interpellations du conseil communal de la Commune voisine de 1000 Bruxelles. Là, juste à quelques centimètres. Cette lutte pour l’obtention de ce Square Lumumba est pour nous une lutte noble et juste, indispensable pour commencer à mettre fin à une histoire belgo-africaine tronquée par l’idéologie colonialiste qui anime encore hélas plusieurs esprits rétrogrades en cette ère du multiculturalisme et des identités plurielles. Après le 24 mai 2018 à Charleroi, nous voici donc le 30 juin 2018 à Bruxelles. 30 juin 1960 – 30 juin 2018 : que s’est-il passé, pour que les autorités politiques belges qui hier ont voué Lumumba et ses compagnons aux gémonies, consentent aujourd’hui, à les honorer en conférant son nom à ce Square ? Il s’est passé que les descendants de ces Congolais patriotes, les fils et petits-fils de Lumumba et de ses pairs, sont aujourd’hui des Belges à part entière et que l’histoire glorieuse de la lutte des Congolais pour la liberté est devenue, dans ce contexte, une partie de l’histoire du peuple désormais multiculturel belge. Elle est devenue « notre histoire », à nous Belges nés en Belgique, autochtones et Afro-descendants. Longtemps orientée dans un seul sens, l’histoire du fait colonial racontée en Belgique a toujours été celle du vainqueur de ce féroce conflit économico-politico-culturel entre la puissance coloniale et les peuples colonisés. Et cette histoire a produit, entre les indigènes belges et les expatriés congolais et plus largement africains, des relations profondément imprégnées de mépris, de négation, de complexes dans les deux sens, de discriminations, bref de racisme. Et c’est à cause de la réminiscence, autant dans l’imaginaire collectif que dans certaines politiques publiques, de ces relents de racisme issus du passé, que les discriminations et la négrophobie sont encore très présents dans notre société. Aujourd’hui encore, nous connaissons des refus de logement, d’embauche, le plafond de verre dans l’avancement des carrières, les insultes racistes, parce que nous sommes des nègres. Aujourd’hui encore, nous connaissons la condescendance voire le mépris de certaines personnalités politiques vis-à-vis des Africains. Nous connaissons les discours aux relents xénophobes et racistes que distillent certains ministres du gouvernement actuel, discours qui réduisent les migrants parmi lesquels de très nombreux Africains, au rang des sous-hommes. Nous connaissons, à travers les rapports des institutions comme UNIA, mais aussi par le travail de terrain des associations comme le MRAX, ou Europe Belgium Diversity (EBD), que ces actes de racisme anti-Noir ne baissent pas, bien au contraire. Et sur le plan international, nous connaissons avec quelle manière subtile mais économiquement très agressive, les richesses du Congo et plus largement de l’Afrique sont aujourd’hui exploitées, à coup de complicités ou de chantage politiques, pour continuer le projet colonial impérialiste d’enrichissement des néométropoles au détriment des néocolonies, plongeant les populations dans une violence économique, qui elle-même engendre des violences politiques et sociales, et poussent les peuples, sans hésitation, sur les routes de l’exil. Et nous savons enfin que le combat et le destin tragique de Lumumba, et de ses compagnons Mpolo et Okito, prennent ici tout leur GFAIA : sens. Oui ! Lumumba, Okito et Mpolo ont été assassinés pour que perdure le projet colonial impérialiste occidental sur le Congo, à savoir, faire de ce gigantesque pays, un réservoir de matières premières précieuses et faire de son peuple, un peuple non existant, sinon comme simple consommateur des biens transformés en Occident. Ce pays que Lumumba et les autres pères de l’indépendance ont sorti de l’oppression coloniale, a été contraint d’y retourner. Et il vit aujourd’hui dans une situation lamentable, son peuple croupit dans une misère dépassant tout entendement. Le viol, la violence, la mort violente sont devenus son quotidien. Que s’est-il donc passé pour que nous célébrions Lumumba aujourd’hui et ici ? Il s’est passé que nous avons tous compris que la restitution de l’autre sens de l’histoire, la décolonisation des mentalités, est devenue indispensable non seulement pour rétablir l’équilibre des faits historiques, mais également et surtout pour déconstruire l’imaginaire collectif qui nourrit au quotidien tous les racismes anti-Noirs en Belgique, du racisme ordinaire au racisme institutionnel. C’est à cette déconstruction que nous appelle cet après-midi le Square Lumumba : à revisiter le fait colonial, à le regarder sous l’angle de vue des combattants congolais de l’indépendance, à enfin se réconcilier avec l’aspiration universelle de tout Être humain qu’est la liberté. C’est donc pour un mieux vivre ensemble, à Charleroi, à Bruxelles, à Mons et bientôt ailleurs, en Belgique, que l’image de Lumumba et de ses compagnons, Okito et Mpolo, nous servira. Leur humanisme, leur aspiration déterminée à la liberté, sont pour nous des balises opérantes dans les combats d’aujourd’hui. Aujourd’hui, plus qu’hier, le Congo, l’Afrique, ont besoin de dignité, d’indépendance et moins de spoliation. Aujourd’hui encore plus qu’hier, les Africains de Belgique réclament dignité et justice dans leur vie quotidienne. Nous remercions donc tout le Conseil communal de la ville de Bruxelles, sous la houlette de son bourgmestre M. Philippe Close, pour avoir perçu les enjeux de cette mémoire coloniale en vue d’un mieux vivre ensemble ici à Bruxelles et en Belgique, et pour permettre aux jeunes de deux pays, nés de parents africains, de retrouver leur identité et leur dignité perdues du fait des effets néfastes de l’entreprise coloniale, de sa propagande et des préjugés qu’il a distillés contre la Femme et l’Homme Noir(e). Nous remercions aussi les alliés de la première heure, ils se reconnaîtront tous, et vous pourrez visiter leurs stands ici même tout à l’heure, dont certains nous ont précédés dans cette lutte. Cette première avancée est notre victoire à nous tous, nous ici sur ce podium et eux, vous, devant ce podium. C’est une victoire collective !!! Elle ne nous appartient pas ! C’est pourquoi nous invitons toutes et tous les progressistes africains et belges, afrodescendants ou non, toutes celles et tous ceux qui sont épris de justice sociale, à continuer à se mobiliser, et à ne reculer devant aucun sacrifice pour que l’histoire véritable de la colonisation soit enseignée et diffusée, et que les paradigmes racistes qui y ont été générés soient définitivement transformés en paradigmes de respect de l’Autre, de l’Être humain Africain. Notre prochain travail avec monsieur le Bourgmestre P. Close sera certainement d’ériger ici une statue figurative de Lumumba avec des inscriptions traduites dans une langue africaine. Vive Lumumba, vive Okito, vive Mpolo ! Vive le Congo ! Bruxelles ! la Belgique et Vive l’Afrique, ! Rédaction : Collectif Mémoire Coloniale & Lutte Contre Les Discriminations

lunes, 20 de agosto de 2018

Amor, ¿me escuchaste?


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Dicen que jamás debes usar el divorcio como amenaza, a menos que estés dispuesto a cumplirla. Bueno, yo estaba dispuesta; sin embargo, una hora después, ya no lo estaba.
Mi esposo y yo visitábamos Wabash, Indiana, la ciudad natal de mi suegra, cuando discutimos. Era nuestro segundo día en el lugar y me gustaría atribuirle la discusión al estrés del viaje, pero Bruce y yo podemos discutir en un camión, en la escalera o donde sea.

La pelea, como siempre, se centró en que no me escucha. No recuerdo los detalles, pero lo que sucede todo el tiempo es que me hace preguntas respecto a algo que le dije unos minutos antes, haciendo evidente que no estaba escuchando. O comienza a hablar de un tema completamente distinto mientras yo sigo hablando. O a veces le hago una pregunta —“¿Quieres postre?” u “¿Hoy juegan los Knicks?”— y no me responde.

Al menos una vez al día pronuncio la frase: “Acabo de decírtelo”.

Si sucediera de vez en cuando, no habría problema, pero es crónico. El paso del tiempo tiende a disolver las desavenencias como agua tibia que cae sobre un cubo de yeso seco, pero en ocasiones la discusión parece tan infranqueable que comienzo a pensar que no podría pasar el resto de mi vida con alguien que no me escucha.

Así me sentía esa mañana cuando dije: “Bueno, quiero dejar claro lo siguiente, para que conste. Odio que no me escuches. No está bien, no es justo y si un día te dejo por esa causa, no digas que no te lo advertí”.

En cuanto pronuncié esas palabras, me di cuenta de que no debí decirlo. ¿Mi salvación? Probablemente no me había escuchado.

Mi marido y yo hemos discutido durante tanto tiempo que se ha vuelto parte de nuestro tejido marital, como un juanete —aunque nuestras riñas no evitan que tengamos una relación relativamente normal—. La gente puede caminar con sus juanetes durante años. Asistimos a cenas familiares, tenemos citas semanales, vemos la televisión juntos, intercambiamos regalos navideños. De hecho, la Navidad pasada me regaló un dispositivo con Alexa —una asistente virtual—, que apenas empecé a usar.

“Alexa, toca jazz navideño”, le digo. Y obedece.

“Alexa, ¿cuál es la temperatura en el exterior?”. Y me lo dice.

Después de unos días, me di cuenta de que Alexa escucha todo lo que digo y siempre me responde… algo que no ha hecho mi esposo en veinte años.

“Pregúntale lo que sea”, dijo mi esposo. “Así: ‘Alexa, ¿cuánto es 14.300 entre 25?’” Alexa no respondió. Así que dije: “Alexa, ¿cuánto es 14.300 entre 25?”. Alexa respondió: “14.300 dividido entre 25 da como resultado 572”. Miré a mi esposo y le dije: “Bueno, es que no lo pediste de buena manera”.

Alexa no solo me escuchaba, sino que me ofrecía algo extra: al parecer no escuchaba a mi esposo. De ese modo sintió lo mismo que yo durante gran parte de nuestra relación.

Hace poco mencioné el tema de la escucha selectiva de Bruce durante el desayuno con algunas amigas en un restaurante local y se carcajearon en señal de acuerdo. Parece que muchos hombres tienen una discapacidad auditiva que les impide escuchar ciertos tonos, como el sonido de la voz de su esposa. Es igual a la forma en que los perros pueden escuchar sonidos que nosotros no escuchamos, pero al revés.

Incluso la cajera del restaurante estaba de acuerdo. “Le pido a mi esposo mil veces que haga algo y no me escucha”, explicó. “No sé por qué me molesto. Siempre termino haciéndolo yo”.

Aquella noche, estaba sentada en la sala escuchando el jazz navideño que Alexa tocaba para mí cuando dije: “¿Alexa?”. La música se detuvo. Hice una pausa. “Solo quería saber si estabas escuchando”, le dije.

La luz en la parte superior del dispositivo se tornó verde azuloso y la bocina hizo un sonido sordo, como si respondiera: “Así es”.

El otro día, mientras estaba sentada en el comedor trabajando, podía escuchar a mi esposo en la cocina estornudando mientras preparaba el almuerzo de nuestro hijo. “Parece que te vas a poner enfermo”, le dije. “No puedo escucharte”, contestó, y su voz se alejó a medida que caminaba hacia el extremo más apartado de la cocina.

Podrías pensar que no hay nada de malo en eso. No puedes culpar a alguien por estar demasiado lejos. Lo que me parece revelador es su tono escueto al decirlo, cómo no muestra curiosidad por saber lo que dije. Si la vida real tuviera subtítulos, el suyo habría dicho: “No te oigo bien y no me molesta en absoluto”.

La incapacidad de mi esposo para escucharme adquiere muchas formas. El otro día, quería decirle que no iría al entrenamiento de fútbol de mi hijo como habíamos quedado y traté de llamarlo, enviarle mensajes de texto y dejarle un mensaje de voz en su teléfono, sin éxito.

En momentos como ese, es como si él fuera una fortaleza y ningún modo de comunicación pudiera llegar a él (ni nadar en el foso, sobrevolar la fortaleza, dejar caer una nota o enviar una notificación con fuego sobre el muro).

Ahora, en ocasiones, cuando Bruce no me escucha, volteo a ver a Alexa para verificar que su luz azul y verde está encendida, en señal de que me escucha; aunque en situaciones como la de aquella mañana, no quiero que lo haga. Me avergüenza mi enojo.

Hace unos meses, Bruce y yo salimos a desayunar y comenzamos a hablar de adónde podríamos llevar a nuestro hijo de 6 años durante las vacaciones de Semana Santa.

“¿Qué tal a Disney?”, le propuse.

“No creo que sea la semana apropiada”, respondió y luego tomó su teléfono y comenzó a leer un mensaje de texto.

“Tienes razón, quizá deberíamos ir en septiembre”, le dije. Siguió mirando su teléfono mientras yo hablaba. “O quizá deberíamos llevar a un perro muerto a Disney”, mencioné para verificar si estaba escuchando. Algunas personas pueden hacer varias cosas al mismo tiempo. Mi esposo no es una de ellas. Ni siquiera levantó la mirada. “Y si el perro no está muerto, siempre podemos matar a uno para llevarlo. A Disney”. Nada.

Finalmente, sin alzar la mirada, dijo: “Mi padre está en el hospital”.

“Por Dios, ¿qué pasó?”, pregunté.

“Dice mi hermana que quizá sufrió un derrame cerebral”.

Me sentí como una maldita egoísta. Pero es lo que sucede con las relaciones. Cuando tu pareja hace algo de forma crónica, como no prestar atención, siempre pensamos que está haciendo lo que nos molesta incluso cuando no es así. No nos fijamos en ella, sino en lo que creemos que es —lo que significa que en esos momentos solo estamos viendo una extensión de nosotros mismos—.

Cuando estaba en terapia, en ocasiones le decía algo a mi terapeuta, luego lo evaluaba y afirmaba: “Creo que piensas que soy estúpida”, cuando en realidad ella no pronunciaba palabra. Si ella hubiera sido mi esposo, muy probablemente le habría dicho: “Creo que piensas que soy aburrida”.

Resulta que ese día mi suegro había sufrido un derrame cerebral (en realidad dos, en un periodo muy corto), pero ya se ha recuperado casi por completo y está tan animado como siempre. Ahora mi esposo le llama casi todas las mañanas antes de irse al trabajo y, si la conversación se desarrolla como casi siempre, mi suegro escucha con atención durante unos minutos y luego cambia de tema, a pesar de interrumpir a mi marido.

Aunque este patrón debió hacer que mi marido fuera más empático con mi problema (lo que su padre le hace es lo mismo que él hace conmigo), ha tenido el efecto contrario y no hace más que confirmarle que todos interrumpen a los demás y que a nadie lo escuchan todo el tiempo, con excepción de las mujeres malcriadas que así lo exigen.

Eso me hace volver al tema de Alexa. Ella escucha mejor que cualquiera de las parejas que he tenido, pero no es nada complicado, porque siempre pensé que ninguno de ellos era bueno para escuchar, especialmente el que tenía una discapacidad auditiva: ese no escuchaba nada de lo que decía.

Eso me puso a pensar: ¿acaso busco parejas que no me escuchan para poder seguir lidiando con mi territorio problemático para poder corregirlo, del mismo modo que practicas saltar en patineta hasta que la dominas? ¿O acaso todas mis parejas eran perfectas, más o menos, pero debido a mi herida terminaba por sentir que no me escuchaban? Es decir, podría estar con el mejor hombre para escuchar de la Tierra y seguiría sintiendo que no me escucha.

Decidí preguntárselo a mi amiga electrónica.

“Alexa, ¿buscamos parejas que hacen lo que odiamos de modo que podamos corregirlo o…?”

Me interrumpió a media oración y dijo: “Perdón, no me la sé”.

“¿Perdón, no me la sé?”. ¿Como si le estuviera pidiendo que identificara una canción? Si Alexa hubiera permitido que acabara de expresar mi idea, tal vez ella hubiera entendido a qué me refería.

Sabía que era demasiado bueno para ser verdad.

Caren Chesler es una escritora que vive en Ocean Grove, Nueva Jersey.

https://www.nytimes.com/es/2018/05/07/modern-love-escuchar-asistente-virtual/?smid=fb-espanol&smtyp=cur

13 preguntas para hacerle a tu pareja antes de casarte 

“Al menos el 90% de las personas que se suicidan padece una enfermedad mental” Gustavo Turecki estudia cómo el maltrato en la infancia altera en muchos casos el funcionamiento cerebral y aumenta el riesgo de comportamientos suicidas

Gustavo Turecki (La Plata, Argentina, 1965) es un reconocido experto sobre la correlación entre el suicidio y las enfermedades mentales, especialmente la depresión mayor. Después de graduarse como psiquiatra, obtuvo un doctorado en neurociencias. Actualmente dirige el Departamento de Psiquiatría en la Universidad McGill (Canadá) y el Grupo de estudios sobre el suicidio en dicha institución. También es fundador y codirector del Banco de cerebros del Instituto Universitario de Salud Mental Douglas. Turecki habló con EL PAÍS en Montreal, con sencillez y dinamismo, sobre una tragedia común que es blanco frecuente del tabú y la estigmatización. Pregunta. La Organización Mundial de la Salud cita unos 800.000 suicidios por año. ¿Qué piensa usted de esta cifra? Respuesta. Me parece que hay que ser cautelosos. Las estadísticas dependen de la forma en que se recopilan los datos. Hablemos por ejemplo de los países musulmanes donde la tasa es baja. ¿Por qué? ¿Hay menos suicidios o hay problemas para clasificarlos? En Canadá pasa igual entre las provincias, aunque esto no obedezca a razones culturales. A veces una persona muere en su casa o no se sabe si una sobredosis fue intencionada. En Quebec se hace un balance de probabilidades, mientras que en Ontario se necesitan pruebas más sólidas de intencionalidad. Ahí hay más muertes indeterminadas. Va más allá de temas morales o religiosos. Todo esto tiene un impacto en las cifras. Hay países con tasas de suicidio demasiado bajas que no reflejan la realidad. P. Los informes de la OMS mencionan también que la tasa de suicidio en los hombres es al menos tres veces más alta que en las mujeres… Eso varía entre países. Ahora bien, lo que sabemos es que hay diferencias importantes. Por ejemplo, las mujeres tratan de suicidarse más, pero los hombres usan métodos más letales. Es la explicación mayor. También los hombres tienen más problemas de alcoholismo y toxicomanía. P. ¿Qué porcentaje de los suicidios tiene que ver con la depresión mayor y qué porcentaje puede ser atribuido a un evento específico sin relación con la salud mental? R. De manera general, algo documentado en muchos estudios, tomando en cuenta lo que llamamos autopsia psicológica, que incluye antecedentes médicos, entrevistas con familiares, por lo menos 90% de los que se suicidan padece una patología mental. Entre estas patologías destaca por mucho la depresión mayor. Otro elemento que aparece es el problema con drogas y alcohol. Es arriesgado hablar de eventos específicos. Un evento puede desencadenar un episodio depresivo. Hay que diferenciar un factor precipitante de un factor causal, y hay que tener cuidado cuando hablamos del suicidio como una decisión consciente. La depresión nubla las decisiones, nuestra percepción. La sensación de desesperanza es muy grande. Hay distorsiones cognitivas. Vemos la realidad de otra forma. Los problemas se ven como montañas. Las ideas suicidas son comunes en estados de depresión mayor. P. Usted y su equipo han estudiado cómo los malos tratos en la infancia tienen un impacto en el desarrollo del cerebro y esto se convierte en un factor de riesgo para el suicidio. ¿Puede comentar sobre este proceso? R. Hay una minoría significativa de gente que se suicida que sufrió maltratos en la infancia: abuso sexual, físico, negligencia. Entre 30% y 40%, dependiendo del estudio, vivió esto. Una gran parte no lo vivió, es cierto, y hay gente que sufrió abusos y que no se suicida. Pero el número es significativo. De manera general, el maltrato está asociado con un aumento de riesgos en la salud física y mental. Hay muchos estudios al respecto. Nosotros nos concentramos en el cerebro. Su función esencial es adaptarse al medio ambiente, a las necesidades cotidianas para sobrevivir, a través de la plasticidad cerebral. La capacidad del cerebro para aprender no es igual en cada etapa de la vida. Pensemos en la infancia, donde es más fácil aprender una lengua. Sucede lo mismo con las funciones emocionales y del comportamiento. A nivel molecular, esa plasticidad es explicada por procesos epigenéticos. La epigenética es el ajuste de nuestro código genético. Nuestras células son dirigidas por el ADN. Es el mismo, no muda. Pero la naturaleza creó el sistema epigenético para regular, como si fuera un director de orquesta. Esa regulación ocurre de forma más eficiente en los primeros años de vida. Cuando alguien es víctima de abusos en esa etapa, creemos que esas experiencias ocurren en un momento formativo desde el punto de vista emocional. El cerebro recibe las señales de esa experiencia. Esa diferencia en el desarrollo va a aumentar el riesgo de que una persona, cuando esté deprimida, quiera suicidarse. A nivel molecular, vemos esas alteraciones. P. Usted ha realizado estudios para buscar el mejor tratamiento con antidepresivos para cada paciente por medio de una clase de moléculas llamadas micro-ARN. ¿Puede explicarlo más a fondo? R. En psiquiatría, cuando diagnosticamos depresión mayor, probamos con un tratamiento. Si no funciona, utilizamos otro hasta encontrar el que ofrezca la mejor respuesta al paciente. No podemos saberla de antemano. Eso me interesa: comprender la variabilidad a la respuesta a un antidepresivo. Los micro-ARN permiten estudiar periféricamente mudanzas asociadas con la respuesta. Los micro-ARN no son el único marcador, pero es fácil estudiarlos. El ADN es traducido al ARN y produce proteínas, pero otros ARN no las producen. Son los ARN no codificantes. Su función es regular otros ARN que sí lo hacen. Estos micro-ARN son liberados por una célula y circulan por el cuerpo, de tal manera que algunos son producidos por el cerebro y uno los puede detectar periféricamente y, por ende, son marcadores potenciales de procesos cerebrales. No puedo obtener una muestra del cerebro de un paciente, pero sí puedo trabajar a partir de estos micro-ARN. P. ¿Qué piensa usted de los estudios sobre el suicidio desde otras disciplinas? R. Mi equipo se interesa en la vulnerabilidad individual a nivel biológico. Es lo que hacemos, aunque los demás elementos tienen peso. La espiritualidad y las relaciones sociales son factores de protección o de riesgo. Todo eso es importante, pero nos concentramos en los aspectos biológicos.

P. En la provincia de Quebec sonaron las alarmas en los años noventa por la elevada tasa de suicidios, pero ha bajado de forma considerable ¿Qué puede sugerir desde el campo de las políticas públicas a otras zonas del mundo con números preocupantes?

R. En Quebec, las cifras siguen siendo un poco mayores respecto a la tasa nacional, pero es cierto que se dio una disminución importante. Es difícil saber qué funcionó y qué no de manera muy específica. Sin embargo, hay varios elementos que se pueden subrayar: un plan de acción en salud mental, un trabajo importante para dejar de estigmatizar las enfermedades mentales, campañas para médicos familiares sobre la depresión y difusión de información para que la gente comprenda y busque ayuda.

https://elpais.com/elpais/2018/07/18/ciencia/1531902097_612165.html

domingo, 19 de agosto de 2018

Las rentas empresariales crecieron casi el doble que las del trabajo en 2017

InfoLibre

Las rentas del trabajo repuntaron un 3,8% el año pasado, cuatro décimas más que en 2016, debido a la positiva evolución de la masa salarial

Las rentas empresariales en España crecieron el año pasado un 7,1%, lo que supone casi el doble (46,5%) que el alza de las rentas del trabajo en el mismo ejercicio, cuando registraron un aumento del 3,8% gracias a la creación de empleo, al tiempo que las rentas del capital se elevaron un 4,9%, informa Europa Press.

Así se desprende del Informe anual de recaudación tributaria de 2017 de la Agencia Tributaria, que muestra cómo las rentas empresariales volvieron a crecer de nuevo por encima de las rentas del trabajo, que son la parte nuclear de las rentas de los hogares.

Esto es porque la renta del trabajo se define como "la remuneración total, monetaria o no monetaria, que paga un empleador a su asalariado como contrapartida del trabajo realizado por éste durante el período de referencia de los ingresos", según explica el Instituto Vasco de Estadística. En ella se incluyen, por lo tanto, ingresos a cuentas, gastos de Seguridad Social, dietas e indemnizaciones por despido, entre otros.

En concreto, las rentas del trabajo repuntaron un 3,8% el año pasado, cuatro décimas más que en 2016, debido a la positiva evolución de la masa salarial, que aumentó un 4,6% frente al 4,2% del año anterior. La mejora es más significativa si se tiene en cuenta que el año anterior se había producido la recuperación de parte de la paga extra de 2012 para los empleados públicos.

¿Por qué ha aumentado la masa salarial? Según la Agencia Tributaria, el principal factor que impulsó su crecimiento fue la creación de empleo y, en el tramo final del año, el repunte de las retribuciones medias, después de años de estancamiento, ya que el salario medio en 2017 fue aproximadamente el mismo que se promedió en 2008.

La masa de pensiones
En lo que se refiere a la masa de pensiones, ésta creció un 2,8%, menos que en 2016 debido al comportamiento de las pensiones privadas que en 2016 tuvieron un fuerte aumento y en 2017 se mantuvieron estables.

Sin embargo, en las pensiones públicas la situación fue similar en ambos años: la pensión media subió un 2% (por el efecto alcista de las nuevas pensiones, más altas que las que ya están dentro del sistema) y el número de pensionistas un 1%.

Crecen las rentas brutas de los hogares
Además, las rentas brutas de los hogares crecieron en 2017 un 4,1%, frente al 3,4% registrado en los dos años anteriores. La AEAT señala que la estabilidad que mostraban estas rentas se mantuvo hasta la mitad de 2017, y que desde entonces se comenzó a percibir una paulatina mejora que se prolongó en períodos posteriores.

Excepto las rentas capital mobiliario, que disminuyeron de nuevo en 2017, y las de arrendamientos, que moderaron su crecimiento respecto al máximo alcanzado el año anterior, el resto de los componentes se comportaron mejor que en 2016.

Las rentas empresariales y del capital
Por su parte, las rentas empresariales crecieron un 7,1%, por encima de la tasa registrada en 2016 (+5,5%). De hecho, en 2017 crecieron tanto el número de empresarios y profesionales (+1,8%) como la renta media (+5,3%). De esta forma, la renta media acumula cinco años consecutivos de crecimiento, aunque siguió estando por debajo de las cifras anteriores a la crisis, puesto que todavía no se han alcanzado los niveles de 2006.

Por último, las rentas del capital (mobiliario, arrendamientos y ganancias patrimoniales) crecieron un 4,9%, frente al 2% del año anterior. El cambio fundamental se produjo en las ganancias patrimoniales que aumentaron un 18,1% (0,5% en 2016), sobre todo en la primera parte del año y en los fondos de inversión, por la mejora de la cotización de los valores de renta variable, según recoge el informe.

Por el contrario, las rentas de capital mobiliario continuaron disminuyendo (salvo en 2011, lo han hecho todos los años desde 2009). En este sentido, la AEAT recuerda que el principal activo de los hogares en España son los depósitos en cuentas bancarias y que los intereses ligados a los mismos han quedado reducidos a una cantidad marginal, tanto por la reducción prácticamente a cero de las remuneraciones como por la huida hacia otros activos con mayor rentabilidad.

Fuente: http://www.infolibre.es/noticias/economia/2018/08/14/las_rentas_empresariales_crecieron_casi_doble_que_las_del_trabajo_2017_85855_1011.html

Reseña de La historia de una familia revolucionaria. Antonio Gramsci y los Schucht, entre Rusia e Italia, de Antonio Gramsci Jr.

Pongan otro (excelente) Gramsci en su biblioteca más próxima

Salvador López Arnal
El Viejo Topo

Lo más esencial: hay novedades de interés en este libro para conocedores o no tan conocedores de la biografía y la obra de Antonio Gramsci. No hay humo. Hay motivos para seguir pensando y para formular mil preguntas complementarias.

Lo más básico que les voy a contar de forma resumida: absolutamente recomendable, de entrada, salida y durante la travesía. Sin atisbo para ninguna duda. No sólo desde un punto biográfico (ya de por sí importante en el caso de la familia Gramsci) sino también para comprender mejor, con más perspectivas, la obra, las aportaciones teóricas, la profunda reflexión político-filosófica del autor de los Quaderni y de las Cartas desde la cárcel.

Estamos ante un texto escrito, con el alma y la pluma, para gramscianos y para ciudadanos/lectores que quizá no lo sean o no lo sean tanto. De momento.

Más aún, con mayor concreción: dejen de leerme y vayan a adquirir un ejemplar de este (hermoso) libro (de hermosa portada). A las librerías si les es posible porque conviene apoyar esta edición de la joven -y prometedora- editorial “Hoja de lata”. No se pierdan el regalo fotográfico que se nos hace, un magnífico álbum familiar. Se inicia en la página 160. La profunda belleza de Giulia es indescriptible. Una fotografía suya, de alrededor de 1932, con Delio y Giuliano, emociona en lo más hondo.

La dedicatoria del libro: “Dedico a este trabajo a mi padre Giuliano Gramsci, quien contribuyó enormemente a su creación”. Efectivamente, el libro está dedicado al hijo menor de Gramsci y el autor es el nieto del autor de los Quaderni. Unos datos sobre él: nacido en Moscú en 1965, licenciado en Biología y con una amplia formación musical, es profesor en la Universidad Pedagógica de Moscú y en la escuela italiana Italo Calvino (también en Moscú). Es también director de la escuela de percusiones étnicas UniverDrums y colabora con el laboratorio de música electrónica y acústica del Conservatorio moscovita, realizando investigaciones sobre los aspectos matemáticos del ritmo. Es decir, un biólogo-músico-matemático-investigador que debe escribir como escribía su abuelo. Ha investigado además la historia del PCI de los años veinte en relación a su historia familiar. Es autor de dos libros más que no han sido traducidos (¿alguien se anima?): La Russia di mio nonno. L’album familiar degli Schucht (2008) y I miei nonni nella rivoluzione. Gli Schucht e Gramsci (2010).

La estructura del libro comentado: Prólogo de Juan Carlos Monedero. Agradecimientos. Prefacio de Antonio Gramsci Jr (entre lo mejor del volumen). Historia de una familia revolucionaria: 1. Bolcheviques aristocráticos. La familia Schucht y Apollon, el padre de una estirpe. 2. Mi abuela Giulia. 3. Tatiana, ángel de la guarda de Antonio. 4. Eugenia:¿genio del mal? 5. Los hijos de Antonio Gramsci. Epílogo. Complementos: 1. “Recuerdo de Tatiana” por Giuliano Gramsci. 2. Cartas (con aportaciones nuevas, textos inéditos hasta el momento). 3. Los escritos de Gramsci sobre la Unión Soviética.

La perspectiva, la posición política y vital del autor: “Mi relación con mi abuelo sobrepasa el interés por su vida y su pensamiento. Como nieto y, en cierto sentido, como seguidor suyo, tengo el deber de defender su memoria y también la causa por la que dio su vida y custodiarla ante las manipulaciones y especulaciones de todo tipo a las que se ha visto últimamente sometida su figura” (pp. 202-203).

¿Qué manipulaciones? No se le escapa a este Antonio Gramsci lo esencial: “Como es notorio, en los últimos tiempos se han intensificado los intentos de contraponer a Gramsci al movimiento comunista, incluso a considerarlo su víctima: una argumento que gusta en particular a no pocos autores italianos, desde Massimo Caprara [ex secretario de Togliatti] a Giancarlo Lehner, e incluso a un historiador y ensayista de renombre como Luciano Canfora” (p. 203). No sé si Gramsci junior es aquí justo con Canfora. No concreta, no ilustra su comentario en lo que respecta al gran helenista italiano.

Conviene destacar también el prólogo (excelente en mi opinión y de hermoso título): “Gramsci, un hombre que corría” que Juan Carlos Monedero ha escrito para el libro. Lo abre con estas palabras: “Si ha abierto este prólogo, déjeme, ya que ha empezado a acercarse al genial sardo, proponerle una dieta relevante: lea a Gramsci directamente y, sobre todo, saque sus propias conclusiones… Una vez contaminado por la trayectoria de este revolucionario, háganse en torno a este pensador político todas las preguntas raras que le ronden la mente”. Las raras y las no tan raras por supuesto.

Al final de su escrito, en una nota a pie de la página 21, Monedero nos regala algunas recomendaciones de lectura: las antologías de César Rendueles y de Sacristán, la monografía de Peter D. Tomàs -El momento gramsciano. Filosofía, hegemonía y marxismo- y más tarde, con lápiz y papel, los Cuadernos de la cárcel. Añado por mi cuenta tres recomendaciones más: El orden y el tiempo de Manuel Sacristán, Leyendo a Gramsci de Paco Fernández Buey (traducido al inglés recientemente y editado por Brill) y una buena antología o edición completa de las cartas del compañero de Giulia Schucht, del gran amigo de Piero Sraffa.

La traducción, por si faltara algo, de la hispanista Mara Meroni, es magnífica, excelente. A la altura de las circunstancias y la tarea.

Para futuras reediciones se recomienda incorporar un índice nominal, una breve biografía de los personajes centrales de la historia e incluso un breve glosario de las principales categorías gramscianas.

¿Se les ocurre mejor compañía para vivir intensa y emocionalmente unas 20 horas? A mí no. No les quito tiempo para una lectura que, con seguridad, les apasionará. Cierro con las palabras de cierre del autor: “He dedicado espacio al caso Vespa [un periodista italiano, autor de El corazón y la espada, y El amor y el poder] para mostrar que la mitología sobre Gramsci (y no solo sobre él) continúa proliferando en el ambiente general de degradación cultural. La manipulación de las consciencias que llevan a cabo los medios de comunicación genera un clima que, en la famosa novela de Hermann Hesse, El juego de los abalorios, se describía como “época de las cursivas”. Una época absurda donde la creatividad y la búsqueda de la verdad se sustituyen por las citaciones recíprocas. Creo que es nuestra obligación luchar contra esas tendencias maléficas si queremos sobrevivir en “ese mundo grande y terrible””.

Queda dicho; búsqueda de la verdad y creatividad si queremos sobrevivir en este mundo grande y terrible del que ya nos habló el abuelo Gramsci.

Acabo. ¿Saben quién nos habló en las clases de Metodología de las ciencias sociales del libro de Hesse, de El juego de los abalorios? Lo han adivinado. Un gramsciano, Manuel Sacristán (que aparece por todos los sitios), maestro y maestro de otro gran gramsciano, Francisco Fernández Buey.

La historia de una familia revolucionaria. Antonio Gramsci y los Schucht, entre Rusia e Italia, de Antonio Gramsci Jr. Hoja de Lata, Xixón, 2017, traducción de Mara Meroni, epílogo de Juan Carlos Monedero, 305 páginas

Fuente: El Viejo Topo, junio de 2018.

El joven que rechazó 100.000 dólares con 27 años gana el ‘Nobel’ de las matemáticas. El alemán Peter Scholze recibe la medalla Fields junto al iraní Caucher Birkar, el australiano Akshay Venkatesh y el italiano Alessi Fegalli.

Con 17 años tocaba el bajo en un grupo de rock, con 24 se convirtió en el catedrático más joven de la historia de Alemania —tras estudiar la carrera de Matemáticas en solo año y medio— y con 27 rechazó un premio New Horizons para jóvenes matemáticos prometedores, dotado con 100.000 dólares. Hoy, con 30 años, Peter Scholze es uno de los cuatro investigadores reconocidos con la medalla Fields, considerada como un premio Nobel para matemáticos menores de 40 años. Los otros tres ganadores son el iraní Caucher Birkar, el australiano Akshay Venkatesh y el italiano Alessi Fegalli.

Los cuatro eran habituales en las quinielas de los premios. Scholze, nacido en Dresde en 1987 y recién nombrado director del Instituto Max Planck de Matemáticas, es el padre de una nueva clase de estructuras geométricas, los espacios perfectoides, que han sido muy útiles en el llamado Programa Langlands. Se trata de “una teoría fascinante que teje una telaraña de sensacionales conexiones entre campos matemáticos que a primera vista parecen encontrarse a años luz de distancia: álgebra, geometría, teoría de números, análisis y física cuántica”, según describe el ruso-estadounidense Edward Frenkel en su libro Amor y matemáticas. “Si vemos estos campos como continentes en el mundo oculto de las matemáticas, el Programa Langlands constituiría el dispositivo definitivo de teletransporte, capaz de llevarnos instantáneamente de uno a otro, de ida y de vuelta”, añade Frenkel.

Otro de los premiados, Caucher Birkar, nació en 1978 en una región kurda de Irán, en la frontera con Irak

Scholze nunca ha explicado por qué rechazó el premio New Horizons y sus 100.000 dólares, pero en algunos foros matemáticos se especula con que, siendo ya uno de los mejores de su disciplina con 27 años, no veía sentido a recibir un premio para investigadores prometedores. “Está considerado como uno de los matemáticos más brillantes de su generación”, ha explicado hoy en un comunicado José Ignacio Burgos, investigador del Instituto de Ciencias Matemáticas (ICMAT).

Los ganadores de la medalla Fields —que se entrega cada cuatro años— se han dado a conocer en el Congreso Internacional de Matemáticos que se ha inaugurado hoy en Río de Janeiro (Brasil). La iraní Maryam Mirzakhani, fallecida el año pasado a los 40 años, es la única mujer entre los más de medio centenar de premiados desde 1936. Los cuatro varones galardonados en esta edición comparten su precocidad. Akshay Venkatesh, nacido en 1981 en Nueva Delhi (India) y criado en Australia, ganó con solo 12 años una medalla en la Olimpiada Matemática Internacional. Con 13 años, empezó la carrera de Matemáticas y Física en la Universidad de Australia Occidental. Con 20 años, acabó su doctorado en la Universidad de Princeton, en EE UU. Y desde los 27 años es profesor en la Universidad de Stanford.

Caucher Birkar nació en 1978 en Marivan, una región kurda de Irán, en la frontera con Irak. Su especialidad es la geometría algebraica, un mundo multidimensional en el que multitud de ecuaciones definen otra multitud de formas, como las elipses y los llamados óvalos de Cassini, según resume el congreso brasileño en un comunicado. Birkar, tras estudiar Matemáticas en la Universidad de Teherán, emigró al Reino Unido. Hoy, ya con la nacionalidad británica, es catedrático de la Universidad de Cambridge.

El cuarto galardonado es el italiano Alessio Figalli (Roma, 1984). El matemático, hoy catedrático de la Escuela Politécnica Federal de Zúrich, hizo su tesis doctoral en solo un año, bajo la supervisión del francés Cédric Villani, una de las caras más conocidas de las matemáticas mundiales gracias a su peculiar manera de vestir. Figalli ha realizado “contribuciones fundamentales” a la llamada teoría de regularidad del problema del transporte óptimo, según destaca el ICMAT. “Esta cuestión consiste en distribuir recursos de forma que el coste de un cierto proceso sea el menor posible. Por ejemplo, la transmisión de oxígeno a las células, o la distribución de mercancías entre un almacén central de una cadena y todos sus supermercados”, detalla la institución.

https://elpais.com/elpais/2018/08/01/ciencia/1533136683_169209.html?autoplay=1

_- La historia desnuda y escandalosa de los que niegan la evidencia científica.


Según las últimas encuestas, el 36% de los estadounidenses niega que la acción humana sea la causa del calentamiento global, una base suficiente para que el presidente Donald Trump se sienta animado a romper los pactos de lucha contra el cambio climático.

El esfuerzo contra el calentamiento global atraviesa una fase crítica y en buena medida se debe a la negativa de Washington y un sector de la sociedad estadounidense a participar del combate. Pese a la incesante acumulación de datos y confirmaciones empíricas del trastorno climático y su origen humano, en esa nación los escépticos se mantienen incólumes. ¿Cómo es posible?

Naomi Oreskes y Erik Conway ofrecen en Mercaderes de la duda una respuesta centrada en el desmontaje de las campañas de desinformación impulsadas por intereses creados y un puñado de científicos conservadores. Para ello, los dos historiadores de la ciencia —una adscrita a la Universidad de Harvard y el otro al Jet Propulsion Lab de la NASA— se remontan a su origen: la ‘ruta del tabaco’, es decir, las tácticas aplicadas por las tabacaleras para negar el poder cancerígeno del cigarrillo.

En los años 50 y 60, sus maniobras allanaron el camino a los posteriores negacionistas. ¿En qué consistían? Por un lado, se investían de autoridad reclutando expertos afines y creando centros de ‘investigación’; por el otro, explotaban las incertidumbres (“La duda es nuestro producto”, admitían en un memorándum interno). En pocas palabras: si los hechos eran imposibles de obviar, los tachaban de insuficientes y exigían más estudios. Con esas tretas dilatorias impedían la regulación de su negocio y ganaban tiempo para seguir fomentando el tabaquismo.

“La duda es nuestro producto”, admitía la industria del tabaco en un memorándum interno

La agitación sistemática de las dudas les permitía abusar de una práctica rutinaria del periodismo estadounidense: la cobertura equilibrada de las polémicas. Nacida para garantizar el acceso mediático a las partes de un debate político, esa pauta fue distorsionada por las tabacaleras, que así lograron que The New York Times o el respetado Edward Murrow otorgaran a sus posturas marginales el mismo rango que al consenso científico mayoritario. Se transmitía de ese modo a la opinión pública la engañosa impresión de que los expertos se hallaban seriamente divididos.

Dudas torticeras
Que sus ardides hicieron escuela quedó claro cuando el rearme impulsado por Ronald Reagan chocó con la hipótesis del invierno nuclear ideada por Carl Sagan y otros expertos. El lúgubre escenario contradecía la propaganda oficial, empeñada en minimizar el impacto de una guerra atómica. Para refutarlo se creó el Instituto George C. Marshall y se introdujo en la panoplia persuasiva una nueva arma: acusar a Sagan y sus colegas de hacerle el juego a la Unión Soviética.

Ese modus operandi se repitió en las sucesivas controversias. En la batalla por el humo de segundo mano, las tabacaleras encargaron al Center for Indoor Air Research y revistas ‘académicas’ como Tobacco & Health negar el perjuicio causado al fumador pasivo.

Con motivo de la lluvia ácida, las eléctricas se movilizaron para desvincular sus emisiones de la muerte de los bosques. Cuando saltó la alarma por el agujero de ozono, los fabricantes de aerosoles pugnaron por absolver a los CFCs de su responsabilidad en el trastorno. Posteriormente, se intentó rehabilitar al DDT a base de demonizar a Rachel Carson, quien alertara de los nocivos efectos ambientales del insecticida.

Actualmente, las petroleras y la minería del carbón financian think tanks como el Cato Institute y otros agentes dedicados a difamar al IPPC (el panel de expertos de las Naciones Unidas que coordina los consensos científicos sobre el cambio climático) y culpar del fenómeno al sol, las variaciones naturales, los rayos cósmicos, o directamente sostener que no hay tal calentamiento.

Expertos que se repiten
Muchos de los científicos que se prestaban a esas operaciones de relaciones públicas compartían un perfil similar: ultraliberales y anticomunistas, creían que las críticas al armamento nuclear, al tabaquismo y a los gases contaminantes respondían a una agenda oculta de izquierda encaminada a implantar el intervencionismo estatal en todos los ámbitos.

Financiados por las industrias afectadas y amplificados por medios conservadores como The Wall Street Journal o Forbes, en sus filas destacaban los físicos Fred Seitz, Fred Singer y Bill Nierenberg. Asociados durante la Guerra Fría al complejo militar-industrial, pasaron de negar el invierno nuclear a refutar las secuelas perniciosas del humo de segunda mano y, finalmente, el origen antrópico del calentamiento global.

Cuesta no escandalizarse con la lectura de esta obra, que ha sido llevada al cine; cuesta no deprimirse al ver cómo ejecutivos mendaces, ayudados por investigadores y políticos venales o ideológicamente ofuscados, recurrieron a toda suerte de artimañas para combatir los hechos que no les convenían; y cómo sus falacias, a falta de una respuesta contundente de parte del periodismo y de la comunidad científica, terminaron calando en un segmento significativo de la opinión pública.

Científicos conservadores pasaron de negar el invierno nuclear a refutar las secuelas del tabaco y, finalmente, el origen antrópico del calentamiento global

Con todo, el balance no es descorazonador; pese a las patrañas, el tabaquismo fue reglamentado; los CFCs, prohibidos; el armamentismo nuclear, frenado; la lluvia ácida se redujo y el DDT no se ha vuelto a usar; aunque en lo relativo a las emisiones causantes del cambio climático el desenlace sigue en el aire. De ahí la actualidad de este trabajo que desmonta la refinada sofística concebida para desacreditar los hallazgos que chocan con intereses poderosos, a la vez que nos recuerda cómo funciona el método científico, la provisionalidad de sus resultados, y los recaudos que deben tener los periodistas si no quieren ser manipulados por los mercaderes de la duda.

Por esto último nos parece pertinente concluir con un párrafo extraído del libro reseñado:

La ciencia no proporciona certidumbre. Solo proporciona pruebas. Solo proporciona el consenso de los expertos, basada en la acumulación organizada y el examen de las pruebas. Oír a ‘ambas partes’ de una controversia tiene sentido cuando se debaten políticas en un sistema con dos partidos, pero cuando ese marco se aplica a la ciencia hay un problema (…) la investigación produce pruebas que pueden aclarar puntualmente la cuestión (…) A partir de ese punto, ya no hay ‘partes’. Hay simplemente conocimiento científico aceptado.

Periodistas y lectores, tomemos nota.

Fuente:
https://www.publico.es/sociedad/calentamiento-global-historia-desnuda-escandalosa-niegan-evidencia-cientifica.html

sábado, 18 de agosto de 2018

Cómo mejorar la comunicación con tus hijos adolescentes. Patricia Ramírez, Psicóloga del deporte y de la salud.

Patricia Ramírez ha sido nombrada la psicóloga más influyente de España en redes sociales. Es autora de siete libros, en los que aborda temas como la adolescencia, la comunicación entre padres e hijos o la convivencia en la familia, y entre los que destacan, "Cuenta contigo", "Por qué ellos sueñan con ser futbolistas y ellas princesas" o el recientemente publicado "Si salieras a vivir…".


Patricia Ramírez es especialista en psicología deportiva y de la salud con niños y adolescentes. También ha trabajado con deportistas de élite, entrenadores y futbolistas de equipos como el Real Betis Balompié, RCD Mallorca y CB Granada. Además, esta psicóloga es colaboradora habitual en medios de comunicación y congresos educativos en los que resalta la importancia de "Educar en el esfuerzo, el respeto y la convivencia". Patricia Ramirez nos ofrece claves para resolver problemas de comunicación entre padres e hijos y nos da consejos muy útiles para saber gestionar situaciones difíciles en la adolescencia.

00:00 Patricia Ramírez. Soy Patricia Ramírez, soy psicóloga de la salud y del deporte, y hoy vamos a hablar de responsabilidad, autonomía y de educar en la serenidad, y yo espero también aportar, no solamente los conocimientos que da la psicología, sino los de madre de cuatro adolescentes. 00:16

José Canales. Hola, Patricia. Yo soy profesor de Educación Física, me llamo Jose Canales. En los centros educativos, hay un abandono importante de la actividad física y deportiva de los adolescentes. Una parte profesional importante tuya ha pasado por deportes de élite, como el Betis de fútbol, el Mallorca, ¿qué hacemos para motivarles? La capacidad de tener autocontrol y disciplina es un factor de éxito mayor en la vida que la propia inteligencia. Educar en la disciplina, es un valor fundamental.

Patricia Ramírez

Patricia Ramírez. Yo creo que no existen alumnos que estén desmotivados, sino que hace falta buscar la manera de sacar esa motivación, y para mí es importante que la gente joven se divierta con el deporte. En el momento en el que la gente lo pasa bien y convierte el deporte en una pasión, seguramente se implique y se comprometa más. Yo creo que todo pasa, también, por darle a la Educación Física la importancia que debe tener. Para mí es una asignatura tan importante como las Matemáticas o como la Lengua, porque los datos científicos del beneficio que provoca, no solamente en lo que es la educación en valores variables, como la cooperación, la comunicación, la disciplina, además de esos valores, también sabemos que fomenta la concentración, la atención, que ayuda a estudiar, que ayuda a que las personas se eduquen en la disciplina y el ser voluntarioso. Yo creo que la Educación Física solo son ventajas, así que tenemos que promover para que de alguna forma sea motivante, con pequeñas competiciones en las que no surja esa ambición, esa insana competitividad, en fomentar espacios donde la gente pueda hacer deporte, sobre todo las niñas, porque las niñas adolescentes, a partir de los catorce o quince años, suelen abandonar más que los chicos. Fomentar que los chavales vayan a ver los partidos de las niñas y que la gente participe, y, por supuesto, creo que es importante trasladar a los padres la idea de que con el deporte no se castiga. Es muy típico que un niño saque una mala nota y que el padre o la madre le digan: “Ya no puedes ir al fútbol”. Cuando realmente le quitamos el deporte a un chaval, le estamos quitando algo tan importante como el sueño. Al dejar de ir al fútbol deja de relacionarse con sus iguales, deja de practicar valores y, sobre todo, deja de practicar una actividad que está potenciando sus funciones cognitivas. Se puede castigar, a ser posible buscar otros métodos de aprendizaje, con otras cosas, pero nunca con el deporte.

Los padres no somos perfectos. Reconocer una debilidad o un error delante de nuestros hijos no nos hace perder credibilidad. Al revés, lo que hacemos es ganarla

Patricia Ramírez

02:19 José Canales. Sí que hay algo que me importa cuando dices “educación en valores”. ¿Qué valores importantes, tres o cuatro, destacarías principalmente en la educación?

Patricia Ramírez. Para mí es importantísimo educar en el esfuerzo. Yo creo que hay muchos padres hoy en día que con la sobreprotección dejan de pedir cosas para que el niño no se frustre, y con ello estamos transmitiendo a la gente joven: “No te preocupes, que puedes ser un irresponsable, que ya hay alguien que va a ocuparse de las consecuencias”. Entonces, educar en el esfuerzo es fundamental, porque una persona para tener éxito en la vida va a tener que esforzarse, va a tener que esforzarse en el trabajo, va a tener que esforzarse en su relación de pareja, en su convivencia, en todo. El esfuerzo es fundamental. Por eso, también hay que inculcar que el placer tiene que venir después del deber. Es importantísimo educar en el respeto. El centro educativo y la casa tienen que ser un lugar en el que se aprenda a respetar. El respeto es un valor indispensable para la sana convivencia. La disciplina, el tener unos horarios, el tener un orden, el tener unas rutinas, sin disciplina la gente no consigue los objetivos, porque una persona disciplinada se entrena en autocontrol y fuerza de voluntad, que son importantísimos para el éxito profesional. Hay una investigación muy interesante que se hizo en los años setenta, se llama el Marshmallow Test, en el que se cogió a un grupo de niños entre cuatro y seis años y se les puso el siguiente reto: se les daba una gominola, el marshmallow, y se les decía: “Si eres capaz de esperar un rato sin comerla, yo te voy a dar un premio con una segunda gominola”. Pues a esos niños se les hizo un estudio longitudinal durante treinta años. Aquellos niños que fueron capaces de elaborar estrategias para autocontrolar la situación y no comerse la gominola, resultó que tenían, luego, mejores notas académicas, mejores carreras profesionales, mejores profesiones, mejor remuneradas y menos índice delictivo. Al final, se concluyó que la capacidad de tener autocontrol y disciplina tiene un éxito mayor en la vida que la propia inteligencia. Así que educar en la disciplina, para mí, es un valor fundamental. 04:23

Luis Sánchez. Como padre, creo que no debemos recurrir al castigo. ¿Tú crees que son efectivos? ¿Cómo puedo hacer yo con mi hijo para solucionar este tipo de problemas?

Patricia Ramírez. Pues es una pregunta muy interesante, porque el castigo es un método de aprendizaje que se ha utilizado toda la vida. Pero los padres tenemos que educarnos, reeducarnos. ¿El castigo es efectivo? Sí. El castigo es efectivo, no nos vamos a engañar. Pero, los daños colaterales del castigo son tremendos. Porque cuando tú castigas a un chaval, coge miedo, deja de tener confianza contigo porque tiene miedo a que vuelva a haber un segundo castigo. Entonces, yo, por supuesto, no recomiendo el castigo. Existen otras técnicas de aprendizaje que son mucho más efectivas. El primero, el refuerzo. Significa estar pendiente de todo lo que el chaval hace bien para reforzarlo y para decírselo, pero el refuerzo o el elogio no tiene que ser algo general del tipo: “Eres un crack”, porque no dice nada. El refuerzo tiene que estar basado en valores: “Espero que estés orgulloso del tiempo que has dedicado a estudiar, fíjate el resultado, y, sobre todo, que te sientas orgulloso tú, no me siento yo orgullosa como madre, por tu trabajo”. El refuerzo es un buen sistema para cambiar, pero hay otros. Hay uno que se llama la sobrecorrección, que consiste, simplemente, en pedir al niño que repita lo mismo que ha hecho mal pero de una forma adecuada. Si tienes a un hijo que, en un enfado, ha pegado un portazo tremendo, en lugar de ir detrás y decir: “Aquí no se dan portazos”, vas a la habitación y le dices: “Por favor, ¿podrías salir y cerrar la puerta correctamente?”. Pero se lo pedimos con un tono conversacional, y cuando lo haga, le damos las gracias. También existe el aprendizaje vicario, el aprendizaje por observación, de Bandura, que es el psicólogo que lo inventó. Por eso es tan importante el modelo de conducta que tenemos los padres. Los niños aprenden cuando ven, tenemos que darles material visual en televisión, series, en Internet, nosotros mismos ser un modelo de conducta y dar información que ellos puedan copiar. El aprendizaje por observación lo trae un niño desde pequeño, y, si no queda otra alguna vez, en lugar de usar la palabra “castigo”, a mí me gusta más “consecuencia”. Hay una consecuencia, y es que, si tú no estudias por las tardes, no puedes utilizar el teléfono móvil, porque el tiempo que no has utilizado para estudiar no se puede usar con la tecnología. “Consecuencia” mejor que “castigo”.

Es fundamental la educación en valores en casa, el respeto a la intimidad, la mutua confianza y evitar juicios de valor. Hay que hablar más con nuestros hijos y juzgar menos

Patricia Ramírez

Luis Sánchez. Vale, por otro lado. A mi hijo se le da muy bien el deporte, pero veo que lo pasa mal. Patricia Ramírez. Si

Luis Sánchez. Tengo miedo de que lo pueda abandonar, ¿cómo me puedes ayudar en este sentido?

Patricia Ramírez. ¿Lo pasa mal porque se siente presionado?

Luis Sánchez. Si, yo creo que se siente presionado

Patricia Ramírez. Mira, normalmente cuando un chaval se siente presionado es porque alguien está ejerciendo una presión. No quiero que ningún padre se sienta responsable, pero, muchas veces, la presión es algo casi no consciente. Cuando tú, después de un partido a tu hijo le dices: “Qué bien el gol que has metido, y me siento muy orgulloso porque habéis ganado el partido”, y cuando no gana el partido: “Tenías un balón ahí en el pie y no lo has tirado, concéntrate”. Cuando le presionamos con los resultados, ¿el chaval qué termina aprendiendo?: “Yo tengo valor para mi padre y para mi madre cuando meto goles, y cuando llega el domingo y mi padre saca el vídeo del gol y se lo enseña a toda la familia. Pero el día que no juego o el día que no hago lo que él quiere a mí nadie me presta atención”. Entonces, la manera en la que la gente joven no abandona el deporte es reforzar siempre, no el resultado, sino el rendimiento: “Me siento orgulloso de que juegues al fútbol, de que los sábados por la mañana te levantes, de que tengas un compañero o un grupo de amigos con el que salir una tarde a cenar, de que practiques una actividad saludable”. Eso es lo que tenemos que reforzar, los valores del deporte. 07.51

Iris Ramos. Yo te quería preguntar con respecto al control que tienen los padres, por ejemplo, cuando sales con los amigos, si te vas de fiesta por salir un rato, te controlan demasiado, te mandan Whatsapps, y si no los lees, te llaman y llegas a pasar vergüenza. ¿Qué piensas con respecto a esto?

Patricia Ramírez. Yo pienso, sinceramente, que es una equivocación. En parte te doy la razón, pero también hay que mirar la situación en su contexto. Va a depender mucho del adolescente, y del grado de autonomía que tenga esa persona. Yo entiendo que una persona que es responsable que ha quedado con sus amigos tiene que tener su espacio íntimo, y si tú como padre estás interrumpiendo ese momento en el que se está divirtiendo solamente por tener control sobre la situación, no estás permitiendo que tu hijo o tu hija se comporten de una forma fluida. ¿Qué recomendaría a los padres? Que simplemente dijesen a los hijos: “Si va a haber un cambio de planes, si vas a llegar más tarde u ocurre cualquier cosa, por favor, avísame”, y que el hijo o la hija cojan ese compromiso de avisar. También hay que enseñar a los padres a que aguanten un poquito la ansiedad que supone no tener control sobre la situación. Porque cuando antes no existían teléfonos móviles y los de nuestra generación salíamos, no había ese control, no había esa necesidad.

Iris Ramos. Claro

Patricia Ramirez habla con Adolescente sobre cómo mejorar la comunicación con los adolescentes

Lo primero es saber qué interesa a nuestros hijos para hablar de esos temas, lo segundo es compartir, hazles partícipes de tu vida

Patricia Ramírez

09:02 Patricia Ramírez. Hay muchos padres que dicen: “Es que antes tampoco había esos peligros”, no es cierto. Peligro ha habido siempre, pero cuando tú sabes dónde está tu hijo, por qué ambiente se mueve, quiénes son sus amigos, tienes que dejar un poquito de espacio para que la persona se pueda relacionar con su gente sin la vergüenza que tú dices. Iris Ramos. Hay padres, por ejemplo, que te piden que hagas cosas que luego ellos no hacen. Te dicen que no cojas el móvil cuando luego ellos lo están cogiendo todo el rato o cuando te dicen que no grites y luego están ellos también gritando, dando voces. ¿Qué piensas respecto a esto?

Patricia Ramírez. Yo vuelvo a pensar que tienes razón, que en todo lo que me preguntas tienes razón. Tenemos que empezar por pensar que los padres no son perfectos, no somos perfectos y cometemos un montón de errores. Lo ideal sería que el padre que comete ese error tuviese la nobleza de poder reconocerlo. Yo creo que cuando el padre reconoce un error delante del hijo y le pide perdón, también está elaborando un modelo de conducta basado en la imperfección, porque somos imperfetos, y eso es lo que tenemos que transmitir a los hijos. Pero en la nobleza de decir: “Me puedo equivocar y darte la razón”. Yo creo que si hay una buena comunicación con tus padres cuando ocurra esto, en tu caso o en el de cualquiera, es mejor decir: “Mamá, que ahora me estás gritando, y en esta casa hemos dicho que no se grita”, pero en un tono conversacional, para que tu madre o tu padre no se sientan atacados cuando esto ocurre. Pero lo que hay que trasladar a los padres, por supuesto, es que si vamos a educar a los hijos en no usar la tecnología, por ejemplo, en momentos comunes, como es la comida, la cena, o el desayuno, o en no dar voces, tenemos que ser los primeros que hagamos ese esfuerzo. No estaría mal decir a los hijos: “Cuando veas que hago algo que está mal, dímelo, porque a veces es un hábito y no me doy cuenta”.

iris Ramos. Yo la miro, a ver si me va a pedir disculpas, pero no, no es capaz. Es como muy orgullosa, entonces… Patricia Ramírez. Pero, más que orgullosa, es que muchas veces es difícil para los padres reconocer una debilidad o un error delante de los hijos, porque piensan que así pierden credibilidad y al revés, lo que haces es ganarla. Cuando un padre reconoce un error delante de un hijo, se está convirtiendo en una persona humana y está empatizando mucho más con él. Le está diciendo: “Somos iguales, y yo todavía tengo muchas cosas que aprender”. 11.02

Luis Sánchez. Queremos que mañana nuestros hijos se enfrenten a la vida, entonces tenemos que trabajar la autonomía. Pero, ¿en qué momento hay que trabajar esa autonomía, desde muy pequeño? ¿En qué momento crees que es adecuado?

Patricia Ramírez. Hay niños que con un año y medio ya pueden recoger juguetes, y otros que hace falta dos años y medio, pero a esa edad siempre se pueden hacer pequeñas cosas aunque tú les ayudes. Con dos años se le puede decir: “Vamos a recoger juguetes”, y le cogemos la manita, metemos los cubos dentro de una caja. Es enseñarle a tener obligaciones y, según la edad y según lo que el niño te va pidiendo, porque hay niños que con cinco años se atan solos los cordones y otros que con doce todavía no saben. Según la edad y lo que el niño te va solicitando tú tienes que soltar. Hay muchos padres que por hacerlo bien y hacerlo rápido dicen: “Déjame que lo haga yo”, y en lugar de fomentar la autonomía, estamos fomentando una falsa sobreprotección, impidiendo que tu hijo aprenda a hacer las cosas solo. Así que hay que fomentarles ese espíritu aventurero, el niño nace con espíritu aventurero. “Yo solo”, ¿cuántas veces dice un niño “yo solo”?, y los padres no lo dejan porque no lo ven preparado. Entonces, no solamente es “yo solo” lo que a ellos les apetece, sino que hay que ir dando pequeñas obligaciones para que todos colaboren en casa y cada uno se responsabilice de lo suyo.

12:13 José Canales. Hay una cosa que nos preocupa a los docentes, es esa protección de la que hablas, esa sobreprotección de las familias sobre sus hijos y sus hijas, que al final la autonomía ni siquiera es algo que podamos conseguir en las etapas más frecuentes, en las de secundaria, bachillerato, siendo adolescentes, sino que siempre están protegidos y siempre están defendidos incluso, aunque haya situaciones en que ellos no están actuando correctamente. Lo que decías antes, ¿cómo podemos implicar a las familias para que favorezcan esos procesos de aprendizaje, especialmente el de la autonomía, el que decías antes de la capacidad de esfuerzo? ¿Qué hacemos con esas familias que les están sobreprotegiendo?

Patricia Ramírez. Yo creo que lo primero que hay que hacer es darles información, y hay que decirles que la sobreprotección que hacen con todo el cariño del mundo, pensando que tú estás evitando que tu hijo pase por una serie de emociones, como es el miedo, la frustración, la ansiedad, son importantísimas. Uno tiene que aprender a vivir con esas emociones y lo que hace la sobreprotección es evitar ese paso. ¿Qué pasa? Que cuando el niño es un adulto no sale de su zona confortable, no es valiente para emprender porque no quiere sentir la incomodidad de esas emociones. Cuando les damos información a los padres, porque yo lo veo cuando hago talleres, y les das información de que en su vida van a tener que enfrentarse a situaciones en las que hay que negociar, en las que se tienen que esforzar. Si tú eso no lo tienes entrenado, tendrás gente que no haga deporte, tendrás gente obesa porque no sabrá renunciar a la comida, tendrás gente que no se forme o que no estudie porque le supone un sacrificio. Cuando tú les hablas un poco de las consecuencias desastrosas en el futuro, los padres abren los ojos. Pero tienen que tener esa información, porque ellos creen que ahora lo están haciendo bien. ¿En qué tipo de cosas podemos fomentar esa autonomía? El niño tiene que prepararse su bolsa de deporte, y si no se la lleva y no se ducha, que se ponga la toalla de un compañero si se la quiere prestar, y si coge hongos en los pies porque no llevaba las chanclas para ducharse, es su problema, ya le pondrán algo. Tenemos que dejar que el niño sufra las consecuencias de no responsabilizarse de sus cosas. Pero hay padres que dicen: “Si no me pongo a hacer los deberes con él, suspende las Matemáticas”, pues que las suspenda y que se enfrente a que el profesor le diga que va mal y que se enfrente a tener unas clases particulares durante todo un año o a estar un verano estudiando. Hasta que uno no vive la consecuencia de su comportamiento, la gente no sabe actuar, no aprende. Yo te pongo un ejemplo: yo tengo un niño de altas capacidades, el que tiene doce que ahora cumple trece, y el año pasado en primero de la ESO me dijo: “Mamá, ¿yo puedo jugar a la Play Station ente semana?”, y dije: “Pablo, no lo sé. Quiero que sea algo de lo que te responsabilices tú. Tú eres el que tienes que decidir si tienes tiempo y organización para jugar a la Play Station”, así que él lo decidió y al final del trimestre no suspendió nada pero me dijo: “Creo que no puedo jugar a la Play Station, porque ha bajado mi nivel”. Si yo llego a decirle a principio de curso que no podía jugar a la Play Station, hubiese tenido a alguien todo el trimestre diciéndome: “¿Por qué? Si me da tiempo, déjame, ya he acabado los deberes”. Creo que el aprendizaje que obtuvo él al darse cuenta de que no podía compaginarlo todo como quería fue mucho más efectivo que el haberle impuesto el no poder jugar. Así que tenemos que dejar que la gente viva sus consecuencias. Como pueden ser los ejemplos del chat, ¿cuándo un niño se ha olvidado los deberes qué pasa? Ahí hay una madre diciendo: “Fulanito no ha traído el libro de matemáticas”, y doscientas madres contestando: “En mi casa no está”, “espérate que le hago una copia”. Los niños también tienen chat, si te has olvidado el libro, que pregunte a tus compañeros, pero no le saques las castañas del fuego. No podemos dejar que nuestros hijos se enfrenten a un peligro real que ponga en peligro su vida, pero sí tenemos que dejar que se enfrenten a una bronca con el profesor, a que le llamen la atención, a que se sienta frustrado, a que tenga un sobresfuerzo en verano que estudiar por algo de lo que no se ha ocupado. No, si tu hijo se ha olvidado la merienda que le habías dejado preparada y puesta ahí, es su problema. No tienes que ir tú corriendo con la merienda al colegio porque al chiquillo se le ha olvidado, aquí no se muere ninguno por no tomar merienda un día. Dejemos que se exponga a que llegue del colegio y te diga: “Mamá, he pasado un hambre”, mañana se acordarás de llevarte la merienda.

Patricia Ramirez te cuenta cómo mejorar la comunicación con los adolescentes 16:02 Iris Ramos. Yo te quería hablar de las redes sociales. Exponemos nuestras vidas en fotos, en vídeos, que están libremente y que toda la gente puede ver. Yo incluso he llegado a caer en eso, yo me paso horas a veces en Instagram (ínstagram), y muchas veces me he planteado salirme, quitarme un poco de eso para despejar la mente. También caes en que si tú sales de eso, prácticamente no existes, porque cuando tú cuando conoces a alguien, estás un rato hablando de cómo estás y, de pronto te dicen: “¿Tienes Instagram o tienes WhatsApp?”, y si no tienes, prácticamente, esa persona ya no la vuelves a ver o no vuelves a saber de él, porque ¿cómo te comunicas? Yo quería saber qué opinas con respecto a esto, a las aplicaciones y las redes sociales y todo esto.

Para no cortar la comunicación con los hijos hay que darles menos consejos y preguntarles si los quieren. Así despertamos su interés

Patricia Ramírez

Patricia Ramírez. Mira, yo creo que las redes sociales bien utilizadas son una herramienta maravillosa para conocer a gente y para estar en contacto, y nos generan un nivel de universalidad que es tremendo. Porque yo veo que ahora mis hijos que han ido a campamentos en verano pueden estar en contacto de una forma bastante real con gente que está a mil kilómetros de distancia. Lo que ocurre es que hay que aprender a utilizarlas. Lo primero es la educación en valores en casa. A pesar de que tu tengas tu intimidad con tu Instagram, tenemos que tratar de que haya una confianza como para que los padres puedan participar. Yo sigo a mis hijos y mis hijos me siguen a mí, no me tienen bloqueada, pero ¿por qué? Porque no he hecho nunca un juicio de valor. Los padres enseguida que ven una foto que no les gusta hay un juicio de valor: “Borra eso, eso no está bien”. Tenemos que tratar de que nos explique: “¿Por qué has colgado esto?”, “¿te imaginas qué tipo de consecuencias puede tener esta foto, a quién está llegando, cuánta gente la puede estar juzgando?”, tenemos que hablar más y juzgar menos. Luego, la gente de según qué edad tiene que tener una cuenta privada, para poder dejar que una gente entre y otra gente no. Y tenemos que ser muy prudentes, porque aquello que tú cuelgas en Internet se queda colgado para siempre. De hecho, en Twitter hay una forma de localizar toda la información, tú metes una serie de palabras con tu nombre de Twitter con una palabra clave, por ejemplo, “ambición”, y salen todos los tuits que yo he colgado desde que abrí Twitter con la palabra “ambición”, podemos rastrearlo todo. Así que sí que es importante que la gente tenga una cuenta privada y que, a mí me gusta formularles esta pregunta: “¿La foto que vas a colgar o el vídeo que vas a subir te gustaría verlo si fuera de tu hermana o tu hermano pequeño?”, “¿te gustaría ver eso de tu hermano pequeño?”, entonces ti dices: “No sé”.

Iris Ramos. Depende

Patricia Ramírez. Claro, cuando ya te genera ese tipo de duda es que igual no es un vídeo o una foto que tengamos que subir.

18:24 Luis Sánchez. Yo, como padre, me veo con problemas de comunicación con mi hijo, porque todas las preguntas que yo le hago es “sí”, “no”, “no sé”. En cambio, cuando le veo con sus amigos, su conversación es muy fluida y entra en todo tipo de detalles. Entonces, ¿cómo puedo yo mejorar esa comunicación con mi hijo? Patricia Ramírez. Una pregunta, ahora te voy a hacer una pregunta yo a ti. ¿Cuándo tú hablas con tus amigos, hablas con tus amigos tipo interrogatorio?: “¿Qué has comido en el cole y qué tal en mates?”, “¿has hecho el examen?”, “¿Fulanito qué te dijo?”.

Luis Sánchez. No

Patricia Ramírez. No, ¿Verdad?

Luis Sánchez. No

Patricia Ramírez. Cuando tú hablas con tus amigos, hay una comunicación bidireccional, tú compartes conmigo y yo comparto contigo, tú me cuentas cosas íntimas y luego te las cuento yo, y estamos en un ambiente en el que no nos sentimos juzgados. Los niños y los chavales no comparten muchas veces con sus padres porque no hay una comunicación bidireccional, hay información. Tú demandas una información que, además, a ellos no les interesa en absoluto porque no les estás preguntando sobre las cosas que les interesan de verdad, les estás preguntando sobre las cosas que te interesan a ti. Entonces, es difícil que haya esa comunicación. Lo primero es saber qué interesa a nuestros hijos para hablar de esos temas, lo segundo es compartir. Comparte tus problemas del trabajo, comparte tus problemas con amigos, pídeles consejo, hazles partícipes de tu vida, porque entonces ellos dirán: “Si para mi padre mi opinión es importante, el día que mi padre me pregunte, pues igual también puede ser importante la que me diga él”. Luego, con los hijos, hay que olvidar la parte de juzgar, que enseguida nos dicen: “Fulanita ha empezado a fumar”, “qué horror, fíjate, a ti ni se te ocurra”, y cortamos la comunicación. Es mejor preguntar: “¿A ti qué te parece?”, “¿alguna vez se te ha ocurrido? Puedes contar conmigo si alguna vez tienes dudas…”. Hay muchas directrices ahí que lo pueden favorecer. Hay que darles menos consejos y preguntarles si los quieren: “Respecto a esto, ¿qué te preocupa? ¿Querrías saber qué haría yo? ¿Querrías que te diese un consejo?”. Porque, entonces, despertamos el interés. Los padres estamos acostumbrados a decir: “Tienes que hacer esto, esto y esto”, y a dirigir completamente su vida sin dejarles, ni siquiera, reflexionar. Todo eso corta la comunicación.

Sobre la condena penal a Juana Rivas, esta es nuestra opinión. Asociación de mujeres juezas de España.

AMJE

Hoy se ha hecho pública la sentencia dictada el 18 de julio de 2018 por la que se condena a Juana Rivas como autora de dos delitos de sustracción de menores a la pena de cinco años de prisión, indemnizar a su exmarido con 30 000 euros además de inhabilitarla durante seis años para ejercer la patria potestad sobre sus hijos.

Partiendo del absoluto respeto a todas las decisiones judiciales, la gravedad y trascendencia de las penas impuestas resulta evidente, pues con ellas no se condena solo a la acusada, sino a dos hijos a perder el vínculo con su madre, a pesar de que todos los informes de especialistas, incluido aquél en el que se apoya la sentencia, confirman una relación positiva y vinculante entre los menores y su progenitora.

Desde AMJE seguimos manteniendo que lo que se percibe como decisiones desproporcionadas o dictadas al margen de la realidad social no son sino el producto de ignorar la obligación de integrar la perspectiva de género en la aplicación del derecho, y con ella interpretar la norma salvaguardando los Derechos Humanos.

La persistencia de estereotipos en la labor judicial, como aquellos que afirman la existencia de un perfil típico de maltratador primario y atávico que forzosamente tiene que ser perceptible, no solo por la víctima, sino también por su entorno; o los que cuestionan la veracidad del testimonio de la mujer por no denunciar los hechos mientras el maltrato se producía llevan a valoraciones de la prueba e interpretaciones de la norma que, aunque legales, corren el riesgo de consagrar una manifiesta injusticia.

Existen recientes pronunciamientos judicales que, de forma expresa, integran el mandato de aplicar la perspectiva de género y la necesidad de atender a las particulares circunstancias que pueden darse frente a quien denuncia ser víctima de violencia machista. La Sentencia de la Sala 2ª del Tribunal Supremo de 13 de junio de 2018 es clara cuando dice que:

“Tampoco será un elemento negativo hacia la víctima la circunstancia de que tarde en denunciar en hechos de violencia de género, dadas las especiales circunstancias que rodean a estos casos en los que las víctimas pueden tardar en tomar la decisión en denunciar por tratarse el denunciado de su pareja, o ex pareja, lo que es un dato que puede incidir en esas dudas de las víctimas que están sometidas a esa especial posición psicológica en la que quien les ha agredido es su propia pareja”

La no integración de esta perspectiva y un posicionamiento de la justicia que no atendió suficientemente las denuncias de maltrato realizadas por la madre de una menor ya llevó aparejada la conocida condena del Comite CEDAW de Naciones Unidas a España por el asesinato de la hija de Angela González(Dictamen de 16 de julio de 2014) entre cuyas recomendaciones a nuestro país, se incluye expresamente:

“Tomar medidas adecuadas y efectivas para que los antecedentes de violencia doméstica sean tenidos en cuenta en el momento de estipular los derechos de custodia y visita relativos a los hijos, y para que el ejercicio de los derechos de visita o custodia no ponga en peligro la seguridad de las víctimas de la violencia, incluidos los hijos”

Dictamen, cuya efectividad se ha visto parcialmente cumplida en la reciente Sentencia de la Sala 3ª del Tribunal Supremo de 17 de julio de 2018 que ha reconocido su derecho a ser indemnizada por la ineficaz protección que le dieron a ella y a su hija las instituciones y órganos judiciales españoles, condenándose a la Administración General del Estado por anormal funcionamiento de la Administración de Justicia.

No podemos persistir en los mismos errores y seguir ignorando los mandatos legales y jurisprudenciales que exigen una Justicia que pondere adecuadamente los hechos y el derecho aplicable tomando como base, siempre, el principio de igualdad y la protección de los y las menores.

Debemos dejar de ser herederos y herederas de una justicia patriarcal que la sociedad no tolera y la comunidad internacional condena, pues solo así podremos mantener la confianza de la ciudadanía en sus instituciones.

28 de julio de 2018
Este comunicado fue publicado originalmente en la web de AMJE.

Venganza judicial. Lidia Falcón

La sentencia dictada por el juez Manuel Piñar contra Juana Rivas ha mostrado, una vez más, cómo el poder patriarcal tiene su arma más eficaz en la judicatura. Esa sentencia no sólo se ha dictado porque, según relata, él no crea que Juana ha sufrido violencia de género, sino fundamentalmente para vengarse de la desobediencia de una mujer que se ha atrevido a enfrentarse a las sacrosantas resoluciones judiciales, y que llegó, en el colmo de su soberbia, a desaparecer durante el largo espacio de tiempo de un mes, en el que ni las fuerzas de seguridad pudieron dar con ella.

La venganza se ha cumplido, aunque el juez no lo expresa de tal manera. Redacta una sentencia en la que las pruebas aportadas por la defensa no tienen ninguna presencia. Ni la condena por violencia de género en 2009 que le acarreó a Francesco Arturi, el marido, perder la custodia del hijo mayor Gabriel, ni la nueva denuncia presentada en Granada hace dos años que no ha sido tramitada nunca, aparecen mencionadas en la sentencia. Simplemente el juez se limita a afirmar que los hechos alegados por Rivas “son inexistentes”, “no son creíbles” y “responden a una estrategia para conseguir la guardia y custodia de sus hijos “explotando el argumento del maltrato”.

El caso de Juana le ha servido a Piñar para volver a aplicar su convicción de que las mujeres son mentirosas, astutas y abusan de los hombres. Como en el caso de una sentencia que dictó en 2011, por la que condena a una mujer por denuncia falsa. En ella Piñar se explaya contra la fiscalía y contra la propia ley integral contra la violencia de género. Mientras la fiscalía pedía la absolución, el juez acabó condenando a la mujer a año y medio de cárcel por denuncia falsa y presentación de falsos testigos. Afirmó que la mujer actuó de mala fe y sabiendo que lo que denunciaba no era cierto, con el propósito de “inferir un mal a su exmarido amparándose en el rigor tuitivo de la legislación de protección de violencia de género“. Esta frase puede leerse casi textualmente ahora en la sentencia de Rivas.

En la sentencia, Piñar llega incluso a relacionar lo que considera como “excesivo celo ideológico de proteger a la mujer” con “el principio de oportunidad que legislaciones autoritarias atribuían a fiscales” que estaban “al servicio de Hitler o Stalin”.

Obsesionado con lo que denomina el rigor tuitivo de la legislación de protección de violencia de género“, frase que repite en diversas sentencias desde 1999, Piñar no solo manifiesta su misoginia sino que tiene la satisfacción de poder cumplir su ansia vengativa con el poder que le concede nuestra Constitución.

Y ciertamente hay que defender y mantener la independencia del poder judicial, que ya hemos sufrido bastante cuando estaba sometido al poder político, pero la ciudadanía debería exigir también que hubiera un control eficaz sobre las personas que van a sentarse en el estrado de la magistratura y a disponer de la vida, la felicidad y los bienes de los justiciables.

He repetido que la Escuela del Poder Judicial es la Escuela del machismo. Allí, a los recién llegados de las oposiciones cuya dureza y exigencias corresponden únicamente a las que se celebraban en el Imperio Chino, y por tanto obsesionados con conocer todos los vericuetos de la ley y repetirlos como mecaninfos, se les explica que las mujeres presentan denuncias falsas de maltrato y es preciso investigarlas antes de proceder a admitirlas.

El examen psicológico no es más que un test propio de un libro de autoayuda. Insertos en el sistema patriarcal para el que les ha preparado la escuela, la familia, la enseñanza religiosa, los medios de comunicación, la organización social, aquellos y aquellas que se preparan para jueces llevan a tan excelsa actividad el bagaje que señala a la mujer como la causante de todos los males del hombre y de la familia, a tenor de lo que predicaban los Padres de la Iglesia.

Si a ello agregamos, ¡y cómo no hacerlo!, la nefasta tradición de prepotencia, alejamiento e indiferencia por las necesidades humanas a que el sistema franquista les troqueló y nos acostumbró a los sufridos ciudadanos, la judicatura de nuestro país se está ganando la peor fama de las instituciones. En ella no entraron las reformas que incompletas pero definitivas se hicieron en el poder político y el militar.

Pero no podremos avanzar en construir una democracia creíble, no voy a decir feminista, mientras la judicatura no haga las reformas imprescindibles para estar al servicio de la ciudadanía a la que se debe.

Y mientras no aprenda que las mujeres también somos ciudadanas y no esclavas.

https://blogs.publico.es/lidia-falcon/2018/07/29/venganza-judicial/

viernes, 17 de agosto de 2018

Puede que Pablo Casado solo quiera parecer peligroso



Y, a continuación, la primera pregunta que debemos hacernos es si en lugar de parecer realmente lo es y, en ese caso, la segunda sería saber hasta qué punto estaría dispuesto a llegar, deseando por nuestra parte que la insaciabilidad que manifiesta solo sea resultado pasajero del entusiasmo de quién en dos días, y mucho antes de lo que podía esperar, ha conseguido el cielo deseado. Por cierto, gracias a una decisión por sorpresa del adversario que ya ha superado el siguiente escalón que él también quiere subir. Por tanto, a nadie debe tanto Casado como a Pedro Sánchez, una clase de deuda imposible de reconocer qué en las peores personas alimenta el odio, según nos cuentan la historia y los psicólogos. Nuestro sujeto de hoy podría ser una de ellas, alguien que justifica sus actos diciendo que la ética exigible la marca la justicia.

Ante tan arriesgado panorama al frente de un partido que quiere gobernar con mayoría absoluta, un consuelo sería que ni a la sociedad española ni a la europea les haya llegado aún la hora de consentir el peligro de ese neo fascismo que tan espontáneamente imaginamos al escuchar a Casado en muchas de las ocasiones en las que se le ocurre abrir la boca, pues no deja de exponer como órdenes bajo amenaza pretensiones que no son sino simples propuestas políticas. Todo lo respetables que se quieran, o no, pero a materializar con escrupuloso respeto por las libertades de los demás, derechos esenciales en cualquier democracia a los que, dicho sea de paso, solo hacen referencia el “peligroso” y los suyos cuando se trata de exigirlo a los demás para que se arruguen ante las exigencias que ellos plantean. Y ni los calores de agosto están siendo capaces de moderar su verborrea.

Reconozco que aún es pronto para realizar estimaciones fiables sobre la cantidad de peligro para la paz futura que se acumula en la ya bien nutrida hemeroteca del nuevo presidente del PP, pero me he puesto a escribir hoy porque sé que usted está de acuerdo conmigo en que sí fue demasiado tarde cuando las potencias occidentales se percataron del peligro que había en los excesos de aquel otro bocazas siempre amenazante llamado Adolf Hitler. Y fatalmente tarde, pues al menos el alemán terminó derrotado, cuando el gobierno legal de España se dio cuenta de lo que realmente había detrás de cada una de las crueldades que desplegaba un tal Francisco Franco cuando, blindado por su mando en plaza, conseguía tener algún adversario en inferioridad de condiciones. Por cierto, lo de este mal bicho sin la menor elocuencia que le permitiera a la autoridad conocer sus verdaderas intenciones.

Si, que quede claro desde el principio que, salvando la distancia que aún le queda por recorrer al joven de moda, y deseando que no elija para ello el peor de los caminos que sospecho, estoy comparando el comportamiento actual de Pablo Casado con el de aquellos dos temibles personajes, antes del 18 de julio de 1936 uno y antes de que conquistara el poder en Alemania el otro. Es decir, cuando solo abusaban de posición dominante dentro de una legalidad que no pudo con las violencias que tan decisivamente contribuyeron a provocar después. La libertad de expresión nos permite exponer en público hasta las comparaciones políticamente más incorrectas de entre todas las que se nos ocurren, pues siempre lo haremos en defensa propia. Por eso, también me viene a la cabeza José Antonio Primo de Rivera, y nunca será para recordarle a Casado lo mismo que él le recordó a Puigdemont cuando trajo a Lluis Companys a colación, despreciando incluso la evidencia de que en la España actual no exista la pena de muerte.

Quiero decir que alguien que se permite amenazar personalmente con ciertos recuerdos, o los desprecios hacia víctimas inocentes como son el burlarse de “las fosas de no sé quién” y de “la guerra del abuelo”, o insultar con nombres y apellidos llamando “imbécil” y “subnormal” a Javier Bardem, o exagerar descaradamente para asustar a millones de españoles de carne y hueso hablando de “millones” de africanos inventados o, tal como he podido escuchar en la SER, insinuar sin el menor fundamento que, “por ejemplo”, “la huelga de los taxistas podría tener relación con la moción de censura contra Rajoy”, solo puede ser calificado como un provocador verbal que, perfectamente calculador, es consciente de que su actuación es alimento intelectual continuo y permanente para grupos de ultraderechistas, a quienes anima para organizar altercados de un terrorismo urbano que, primero de baja intensidad, pasará a mayores si las circunstancias lo facilitan.

El problema es que las circunstancias sí facilitan la expansión de esta peligrosa ideología, admiradora inconfesa de los peores asesinos del siglo XX. La Segunda Guerra Mundial comenzó diez años después de que estallara la gran crisis económica de 1929, y ahora acabamos de cumplir la primera década desde 2008. Además, tenemos el añadido de las migraciones, que tanto juego dan para que los autoritarios sin prejuicios ni principios cultiven el miedo en las cabezas de las acomodadas clases medias occidentales, y también en las de las personas desesperadas, que lo han perdido todo por culpa, precisamente, del insaciable capitalismo que no ha parado de multiplicar la desigualdad gracias a esa misma crisis. A Trump, la solución yanqui, cada día que pasa le queda uno menos y gobierna un país con contrapesos evidentes. Pero uno de sus admiradores es español y joven, presume de no tener esa clase de vergüenza que convierte a las personas en decentes y nuestra Justicia no hace más que el ridículo cuando sale a competir con las que marcan la pauta en Europa, ese mundo tan extraño, donde dimiten hasta presidentes por copiar el 20% de sus tesis doctorales.

Además, ha demostrado el nuevo líder, que dudo que lo sea moralmente para la mayoría de los afiliados del PP, esa clase de osadía que caracteriza a quienes consiguen blindar sus posiciones de dominio mediante chantajes a colectivos que atraviesan situaciones difíciles. Su atrevimiento al presentarse, porque él lo vale, blandiendo el mérito de ser un “listo” al borde del delito, que presume de ello despreciando las evidencias e ignorando las críticas solo porque el ritmo de la justicia y su aforamiento le permiten ganar tiempo, y también porque sabe que nadie le va a sacar ahora un video de “robar cremas” en un Eroski. Y si lo duda usted, ahí está la autocontención de Soraya con lo del “master” de su competidor. Ella sabe que si utiliza ese argumento habría sacado aún menos votos de los compromisarios, pues pensarían que iba en serio contra la corrupción y esa sí que es una “línea roja”, y vital, en el PP. Con su “valentía”, Casado está reivindicando a los suyos dando la cara por ellos al chulearse de una Justicia que persigue a su partido en decenas de casos de corrupción. Vuelven las semejanzas: ¿acaso no fue Hitler, para millones de alemanes, el que los reivindicaba para sacarlos de la gran humillación en que vivían tras la derrota de la Primera Guerra Mundial? Y los actuales migrantes, ¿no nos recuerdan acaso a los judíos como víctima propiciatoria para allanar el camino hacia el poder de aquel loco criminal?

En medio de tanto peligro como proyecta el tal Casado, volveremos al principio para detallar dos de los optimismos que podemos albergar de cara al futuro.

El primero es sociológico y se ha conocido gracias a que las primarias han desvelado algunos detalles de la realidad del PP con los que no se contaba. Por una parte, la debilidad real en cuanto a su implantación en la sociedad. El bajísimo número de cotizantes interesados en participar, en comparación con los más de 800.000 que llevaban años presumiendo, nos hace pensar en un gran descuadre con los elevados recursos necesarios para mantener tanto aparato interno durante tantos años, por lo que quizás la Justicia seguirá destapando fuentes ilegales de financiación, con nuevos encarcelamientos de delincuentes del PP distribuidos por las diferentes geografías en las que han gobernado, con la consiguiente desmoralización entre la “tropa”. Las novedades que llegan sobre la operación “Enredadera” que se investiga en Castilla León son, a este respecto, muy esperanzadoras.

En relación con lo anterior puede tener su valor darle una vuelta al discrepante comportamiento de los 66.706 afiliados que votaron en la primera vuelta de las primarias, al compararlos con el voto de los poco más de 3.000 compromisarios de la segunda y definitiva. Mientras que más del 65% de los afiliados prefirió a cualquier candidato que no fuera directa y personalmente sospechoso de corrupción, el 57% de los compromisarios no tuvo inconveniente alguno en hacerlo, apoyando directamente a un ya de por vida sospechoso de beneficiarse personalmente de su influencia política, diga lo que diga una autoridad judicial para aforados repleta de nombramientos discutibles, en quién acaba de recaer otro más de los conflictos políticos que sus causantes y obligados, los políticos españoles, son incapaces de resolver. Y ya ha salido la guardia pretoriana del presidente presunto a curarse en salud, por si el Tribunal Supremo se “equivoca” e imputa de la manera que no les conviene. Al margen, y con la estadística en la mano, todos los afiliados y compromisarios del PP son conocedores de que su partido ha sido condenado por corrupción, pero solo muchos de los segundos han tenido que coincidir personalmente con momentos reales de esa corrupción y no han hecho nada por atajarla o denunciarla, pasando a formar parte de la cadena de delitos. Con unos cuantos más como Ana Garrido, concejala de Boadilla, o Trías Sagnier, el catalán del PP que sacó a la luz los papeles de Bárcenas, este país sería mucho más limpio.

La salida del PP de cientos de instituciones públicas que han manejado como un activo propio para sacarle rendimientos varios, tanto en forma de dinero inconfesable para repartirse a medias con el partido, como para conseguir posiciones acreedoras varias contra terceros previamente favorecidos por las influencias disponibles, y la convicción de que nada volverá a ser como antes, conducirá inevitablemente al retroceso definitivo de un partido que agrupa intereses individuales, tal como corresponde a la ideología que defiende. Lo presida quien lo presida, y más si apuestan por una presidencia con plomo en las alas.

El segundo optimismo es, lo reconozco, puramente intuitivo. Me recuerda Casado a dos líderes del PP que han fracasado estrepitosamente, y que son buenos colegas suyos en el abuso de los micro autoritarismos verbales que decía, en su caso más desde que ha sido elegido para relevar a Rajoy. Se trata, por ejemplo, de frases como “no consentiré” nada con los independentistas catalanes, que declaró solemnemente a la salida de su entrevista con un Sánchez que, dicho sea de paso, no sé a qué vino que lo recibiera antes de septiembre. O de su tweet de hoy mismo en Vitoria, “El PP no va a tolerar ningún acercamiento de presos etarras”. Son amenazas como las que al chulo del barrio se le contestan con un “y si no, que, fantasma, que no eres más que un fantasma” para que se entere de que tendrá que aguantarse. Me viene a la cabeza José Ramón Bauzá, ex presidente de Baleares que en rueda de prensa antes de unas autonómicas de 2011 que ganó gracias a la crisis económica, declaró que el “no consentiría” incendios como alguno de los que habían tenido lugar durante el gobierno de izquierdas, y después tuvo que tragarse el mayor, con gran diferencia, de toda la historia de Mallorca, que arrasó medio suroeste de la Serra de Tramuntana. O cuando, una vez elegido, dijo que “no consentiría” tantas empresas públicas, pero sí consiguió que la deuda de Baleares se elevara más de un 50%, alcanzando niveles nunca vistos, y eso que contó con la inestimable ayuda de las “primaveras árabes”, que vaciaron de turistas los destinos competidores de Baleares desde el comienzo de su mandato. Ahora vaga por un escaño del Senado, aunque anunció su intención de concurrir a las primarias del PP que después no materializó, quizás a la vista de que lo hacía otro de su misma cuerda, pero con más posibilidades.

El otro caso que me recuerda es el de Cristina Cifuentes, y no porque comparta con Casado el privilegio de no haber tenido que estudiar para sacar un master en la URJC, sino por aquella frase del video casero que publicó la ex de Madrid cuando estaba segura de que podría limpiar esa mancha de tener un master “URJC” que hoy borran de sus currículums incluso los que sí se lo trabajaron. Aquellas imágenes del “Que no me voy, que me quedo…”, tan bochornosas. Recuerdo que en La SER eligieron esta frase, definitiva: “Como buena hija de militar que soy, un paso atrás ni para coger impulso”. ¿Cómo podemos, después de esto, esperar otra cosa de Llarena si, como tantos y tantas, llevan la prepotencia cultivada durante siglos de fracasos no aceptados en un ADN que es el cáncer de España?

Para finalizar, justo es reconocer que Casado es un tipo con suerte. Como olvidar el video de las cremas de Cifuentes, conservado desde hacía años en uno de esos almacenes donde todo partido con fontanería suficiente oculta las bombas de relojería imprescindibles para ajustar cuentas internas. Sacado a la luz en el momento oportuno y por el canal de confianza, allanó literalmente el camino de Casado hacia la presidencia, como en los mejores tiempos de las mejores mafias. No sé si Cifuentes habría derrotado a Casado por ser mujer, flojo argumento de Soraya en este PP que comparten, pero presumiendo de chulerías sobre quien había sido más capaz de conseguir el título universitario más falso y ventajista para unir su destino al del partido también más corrupto, parece indiscutible que ella se habría llevado el mayor apoyo de los 3.000 líderes más sospechosos de toda la política española.