- Philosophie politique
- Lien permanent biens communs mondiaux crise gouvernance mondialisation technologies convergentes
- La «grande transformation»: un projet politique et un impératif éthique.
- L’impact global des technologies convergentes.
- Les difficultés de la gouvernance mondiale.
- Une éthique des «transformations mondiales».
- Veille systémique, réflexion transdisciplinaire et implication des populations.
- Positions éminentes, biens communs mondiaux, et «contrat social mondial».
Une «transformation mondiale » affecte l’écosystème entier, et commence d’impacter sérieusement les structures sociales, économiques et politiques de la planète.
C’est un phénomène difficile à saisir dans toutes ses dimensions. Plusieurs types de changement opèrent simultanément, et affectent des domaines éloignés en apparence, mais interdépendants en réalité. La crise économique et financière, l’augmentation rapide de la population, le changement climatique, le pic dans l’usage des énergies fossiles, l’acidification des océans, la pénurie d’eau douce et de terres arables, la diminution de la biodiversité, sont autant de dimensions ou d’indicateurs des changements en cours, et de menaces pour le développement durable.
La complexité des liens entre les diverses dimensions de la « transformation mondiale » induit une imprévisibilité structurelle, et une non-linéarité probable des réactions du « système-monde ». Elle se double de la difficulté à inférer à partir de temps longs de gestation, des temps rapides d’accélération, avec des points critiques, des points de « basculement » (« tipping points »). Il est difficile par nature de conceptualiser a priori la nature de tous les points de basculement potentiels. Mais ils sont déjà à l’œuvre. Par exemple, dans l’océan arctique le réchauffement climatique induit déjà des dégagements gigantesques de méthane, gaz 80 fois plus nocif que le CO² par rapport à l’effet de serre. Des boucles de rétroaction actuellement mal comprises ont le pouvoir de démultiplier en des temps très courts les effets catastrophiques d’un réchauffement graduel.
Une autre difficulté pour les observateurs vient de la dispersion et de la fragmentation des causes, des opérateurs, des décideurs, des intérêts en jeu, de l’hétérogénéité des approches entreprises, des niveaux de pouvoir mobilisés, et de l’opacité des décisions effectivement prises au-delà des effets d’annonce (un bon cas d’école est l’échec effectif des négociations sur le changement climatique 20 ans après la Conférence de Rio).
D’un autre côté, l’analyse fait apparaître des lignes de force communes (convergence, complexité, interdépendance), souligne la permanence de grands débats sociétaux (comme la question de la définition de l’intérêt général). Elle fait surgir aussi des questions conceptuelles entièrement neuves et radicales sur la vie et la non-vie, la nature et l’artificiel, le rôle de « l’anthropocène », et de l’humanité, sujet et objet de son propre destin.
Cette nouvelle forme de complexité systémique relie effectivement des domaines aussi divers que le changement climatique, les nanotechnologies, la biologie de synthèse, mais aussi l’évolution de la propriété intellectuelle, la régulation des échanges mondiaux, la gouvernance et la fiscalité (équité, évasion, dumping), la régulation de l’usage des biens publics mondiaux et la participation concrète des citoyens à la construction du futur.
La «grande transformation»: projet politique et impératif éthique.
La profondeur des changements prévisibles et leur caractère mondialisé font prévoir un bouleversement considérable, à relatif court terme. C’est pourquoi on doit s’efforcer de penser et de conceptualiser cette « transformation mondiale », puis de soumettre les divers modes de réaction politiques et sociétaux à des processus d’approbation démocratique selon toutes les formes de représentation mobilisables.
La «grande transformation » n’implique pas seulement un nouveau projet politique ou social : elle apparaît comme un « impératif éthique », et l’élaboration d’un « contrat social mondial » c’est-à-dire d’un « grand récit » (« master narrative »), prenant en compte l’exigence des transformations politiques et sociales à l’échelle planétaire et orientant l’attention, l’énergie et l’action des citoyens et des politiques à l’échelle mondiale. Il s’agit d’assurer au mieux le passage vers une société mondiale « post-fossile », qui reste à définir.
Impact global des technologies «convergentes».
Dans le même temps apparaissent de nouveaux domaines et objets techniques, au sein d’ambitieux programmes de recherche (sur les nanotechnologies, les biotechnologies, la biologie de synthèse, ou la géo-ingénierie) qui semblent pouvoir apporter des solutions à hauteur des défis globaux. D’où des raisons pour un nouvel optimisme. L’influence politique et sociale des technosciences augmente d’autant plus qu’elles « convergent ». La convergence des nano-, bio-, info-technologies, et des technologies cognitives (NBIC), favorise aussi, malheureusement, un déferlement de promesses hasardeuses, d’exagérations médiatiques et d’initiatives guidées par la perspective de profits rapides et de nouvelles tentatives d’appropriations globales des biens communs (« global commons »).
Les solutions techniques que les technosciences font miroiter peuvent être ciblées, spécifiques (par exemple le piégeage du CO² afin d’atténuer l’effet de serre, la désalinisation pour lutter contre l’appauvrissement des ressources en eau douce, le développement de bactéries capables de produire de l’énergie propre, de traiter les eaux usées ou les terrains contaminés...). Ce ciblage technique n’est pas néanmoins exempt d’hubris : leur utilisation à large échelle (géo-ingénierie) provoque de graves inquiétudes.
Elles peuvent être aussi présentées comme des utopies générales, avec une crédibilité appuyée par des soutiens politiques conséquents de la part de grands opérateurs nationaux ou régionaux. Ainsi les nanotechnologies ou la biologie de synthèse portent de nombreux espoirs. Elles permettront, pour certains, de viser une « transformation de la civilisation ».
Cependant, les techno-sciences sont devenues elles aussi une source de risques. Elles pourraient même faire davantage partie du problème que de la solution.
Les difficultés de la « gouvernance mondiale ».
A la complexité systémique et programmatique s’ajoute le fait que de nombreuses implications des questions émergentes sont non seulement difficiles à prédire mais « fondamentalement inconnaissables » (fundamentally unknowable).
Pour y faire face des formes de gouvernance intergouvernementale ont été mises en place, mais semblent s’affaiblir dans le contexte de « crise » économique globale, qui vient compliquer la donne. A titre d’exemple, la Convention des Nations unies pour la Biodiversité a pu provoquer en 2010 l’établissement d’un moratorium sur toutes les formes de géo-ingénierie. Mais, dans un autre sens, l’échec relatif de la réunion de Doha en décembre 2012 (COP18 et CMP18) montre la difficulté de renforcer l’esprit du protocole de Kyoto, 20 ans après l’adoption de la CCNUCC (UNFCCC). On observe la cacophonie des parties prenantes et leur confusion quant aux niveaux d’intervention requis et à la façon de hiérarchiser les approches économiques politiques, éthiques, juridiques, sociales, environnementales, sanitaires et sécuritaires.
D’un côté, de grands acteurs politiques et économiques sont absents de programmes comme le protocole de Kyoto (Etats-Unis, Chine, et maintenant Canada) et nient la crédibilité des organes des Nations unies. De l’autre, des pays font preuve de volontarisme et demandent une révision de la Charte des Nations unies afin de renforcer l’approche multilatérale pour prendre en compte le défi mondial du développement durable.
C’est dans ce contexte complexe et mouvant qu’il faudrait traiter en priorité l’axe « science-politique-société » (SPS), en réfléchissant sur l’intégration des approches éthiques, juridiques et sociétales, à travers un traitement politique (gouvernance, participation, consultation), et prospectif (aspects culturels et philosophiques, épistémologie politique, régimes épistémiques, régimes culturels, « master narratives ») touchant de façon transversale les processus de transformation mondiale.
Au-delà de la veille stratégique et de la réflexion normative, il s’agit de formuler une stratégie de l’éducation au développement durable, à la pensée systémique, collaborative et critique, et d’encourager l’accès universel aux connaissances pour faciliter la « transformation mondiale ».
Il faudrait promouvoir spécialement l’importance stratégique des « biens communs mondiaux », et le rôle spécial que le système des Nations unies peut jouer pour leur protection et leur défense dans des domaines comme l’accès à l’eau douce, les océans, le patrimoine génétique, la biodiversité, le domaine public des informations et des connaissances, la diversité culturelle.
Les «biens communs mondiaux » font aussi partie des axes clés dans les politiques intégrées des « sociétés de la connaissance».
Il s’agit surtout d’éviter le risque d’éparpillement et de « balkanisation » qui résulterait de la simple juxtaposition d’approches sectorielles ad hoc.
Une éthique, une philosophie et une anthropologie culturelle des « transformations mondiales ».
Il faut promouvoir à l’échelle mondiale une anthropologie culturelle, une sociologie et une éthique des « transformations mondiales ». Les approches éthiques sectorielles (éthique des sciences et des technologies, bioéthique, nano-éthique, éthique de l’eau douce, éthique du changement climatique, éthique de l’environnement, éthique du développement, info-éthique) ne suffisent pas à rendre compte de la complexité globale des enjeux. Il faut envisager d’aborder le problème de la transformation mondiale de manière plus systémique, en traitant de façon synoptique les dimensions politiques, sociales, techniques, économiques, environnementales (qu’il reviendrait à une « éthique des transformations mondiales » de formuler et d’articuler en tant que complément d’un projet de société).
Cela inclut une analyse éthique et philosophique de l’évolution des « sociétés de la connaissance », en tant qu’elles sont confrontées aux défis de la « transformation mondiale », ainsi qu’une analyse politique des avantages et inconvénients de la convergence épistémique induites par les nano-bio-info technologies. (L’« épistémologie politique » a pour tâche d’étudier l’impact politique des régimes épistémiques prévalant dans une société donnée. Elle équivaut à une philosophie politique des sociétés de la connaissance. Elle fait une analyse éthique de leur convergence ou de leur divergence possible avec les régimes classiques des sciences naturelles, humaines et sociales.)
L’approche éthique doit de plus affronter les défis propres à la mondialisation des questions. Au-delà de valeurs éthiques essentielles (dignité, liberté, égalité, solidarité, justice, droits humains) qui sont en général reconnues, il faut harmoniser les approches éthiques développées dans des contextes culturels ou nationaux très divers, ainsi que les méthodologies employées pour les rendre effectives, synthétisant la variété des approches en une « méta-éthique ».
Inversement, il faut aussi traiter le problème des territoires « sans éthique ». Sans même parler d’Etats faillis, ou de zones de non-droit, on peut se préoccuper de l’existence de zones de « dumping » éthique, social ou fiscal.
Enfin, la réflexion sur une éthique de la transformation mondiale ne peut échapper à la question de la finalité que l’humanité doit donner à son propre développement. En témoignent les diverses formes que pourrait prendre une telle éthique: anthropocentrique, bio-centrique, ou éco-centrique, qui représentent autant de « grands récits » différents.
La réflexion éthique doit aborder le problème philosophique de la condition humaine face à son développement irréfléchi, « impensé », et peut-être « impensable ». H. Arendt avait prédit que toutes nos "connaissances" et notre "know how" pourraient faire de nous des "créatures privées de pensée".
“If it should turn out to be true that knowledge (in the modern sense of know-how) and thought have parted company for good, then we would indeed become the helpless slaves, not so much of our machines as of our know-how, thoughtless creatures at the mercy of every gadget which is technically possible, no matter how murderous it is.”
Ainsi les nano-biotechnologies imposent presque subrepticement un nouveau « régime épistémique », qui suscite des questions cruciales sur la nature et l’artificiel, la vie et la non-vie, « l’augmentation » de la nature humaine (« l’homme v. 2.0 »). Ces questions qui sont loin d’être simplement techniques, doivent sans doute recevoir une attention beaucoup plus large que celle de comités d’éthique ad hoc.
Surtout, il faudrait compléter la réflexion éthique sur les nouveaux régimes cognitifs par une philosophie politique de la mondialisation.
La planétarisation des enjeux de gouvernance implique une refondation du politique, de la démocratie, à travers un dialogue science-politique-société complètement renouvelé et renforcé. Les menaces sur la survie même de l’humanité impliquent que toutes les valeurs éthiques sont elles-mêmes directement menacées. Tout comme la vérité est la première victime en cas de guerre, l’éthique serait la première victime d’une panique planétaire.
Le «principe de précaution » devrait s’appliquer à prévenir par l’information, l’éducation, la participation du public ce risque de panique planétaire (sociale, économique ou boursière) avec ce qui pourrait être perçu comme les premiers prodromes de la catastrophe.
Veille systémique, réflexion transdisciplinaire et implication des populations.
Un suivi permanent, interdisciplinaire, des menaces globales doit associer les ressources des sciences de la nature et des sciences humaines, et faire participer tous les niveaux des sociétés développées et en développement (particulièrement les jeunes et les femmes). Un immense effort, permanent, de réflexion et d’analyse doit affronter toutes les dimensions du changement social, économique, scientifique et technique qu’elles induisent. Un tel suivi, « en temps réel », avec une diffusion mondiale des acquis ou des échecs, serait une première dans l’histoire de l’humanité. Ce processus de « veille » pourrait adopter le prisme d’une approche éthique des « transformations mondiales », avec une attention particulière à la structuration des « sociétés de la connaissance » en tant qu’elles jouent un rôle dans ces processus de transformation mondiale (culture de la participation citoyenne, transparence démocratique, éducation à la pensée systémique et à la pensée critique, accès ouvert aux savoirs collectifs et au domaine public de la connaissance et des données).
Positions éminentes, biens communs mondiaux et « contrat social mondial».
Il est urgent d’identifier les secteurs stratégiques d’intervention et de « positionnement éminent ». Par exemple, les « Global Commons » (la res communis mondiale), le patrimoine mondial de l’humanité en tant que “domaine public” (régi par les autorités étatiques) ou bien en tant que “domaine mondial” régi par des formes émergentes de gouvernance mondiale, le patrimoine intergénérationnel font partie de ces lieux de positionnement stratégique pour une action éthique à caractère mondial.
Les « Global Commons » ont diverses formes (par exemple l’espace extra-atmosphérique, la « zone » maritime de haute mer, ou les “Nano Commons”). Il faut se saisir de ce défi posé aux politiques publiques du 21ème siècle, et s’attacher à définir les principes éthiques d’une lutte contre la « tragédie des communs » (“Tragedy of the Commons”).
Ceci pourrait inclure une réflexion approfondie sur les nouveaux paradigmes de la propriété intellectuelle, ainsi que les pays de l’OCDE commencent à la réclamer, notamment dans le domaine des nanotechnologies et de la biologie de synthèse. Les concepts de « propriété collective » des brevets et des données, de « domaine public » à protéger et à renforcer, de développement des exceptions légales (« fair use ») dans un contexte de crise climatique et environnementale aigüe, ainsi que la généralisation des idées d’accès ouvert et de sources ouvertes (« open source ») déjà testées dans le contexte de la société de l’information (ex : BioBrick Public Agreement et MIT Registry) pourraient être des pistes de recherche-action.
La réflexion prospective pourrait s’étendre à l’éthique de la fiscalité des « commons », que l’on pourrait appliquer aux fins d’une redistribution équitable. Le principe d’une telle fiscalité mondiale a déjà reçu un commencement de mise en œuvre avec l’idée de taxer les opérations financières (Taxe Tobin) ou de taxer les voyages aériens, puisque ceux-ci contribuent pour une bonne part à la diffusion des gaz à effet de serre.
On pourrait significativement étendre ces dispositifs à la taxation de l’usage de la haute mer par les bateaux cargos, qui contribuent indubitablement à la mise en danger de la faune et de la flore marine.
A l’ère de la dématérialisation de l’économie, les idées d’une taxe numérique sur les biens échangés électroniquement par le biais des grands opérateurs mondiaux ou l’idée d’une taxe sur les données personnelles sur les opérateurs qui les accumulent à des fins lucratives (« personal data-mining ») commencent à apparaître. Il s’agit d’adapter les fiscalités nationales, régionales ou mondiales à la nouvelle « économie de la multitude », qui se développe dans le « virtuel », afin de rendre plus transparents (notamment du point de vue fiscal) les liens entre les territoires réels et les espaces virtuels, ces derniers ne devant pas être voués à devenir autant de zones supplémentaires de dumping social et fiscal.
Ces aspects sont d’autant plus cruciaux que les perspectives d’atteinte à la vie privée du fait des nanotechnologies (« Nanoscale information gathering systems ») sont particulièrement préoccupantes. L’une des manières de limiter l’impact probable de la déferlante des nanotechnologies en matière d’invasion de la vie privée est de réguler toutes les formes de bases de données personnelles accumulées à des fins privatives.
Un autre aspect de la manière dont une réflexion éthique sur des formes de fiscalité mondiale pourrait se met en place serait de s’attaquer à l’analyse des subsides et aides publiques consacrées aux producteurs et consommateurs d’énergie fossile, ou aux opérateurs impliqués dans la surpêche. Les montants en cause se comptent par plusieurs centaines de milliards de dollars des USA. Une alliance des « agents de changements » dans la société civile, dans les acteurs de l’économie « verte » et dans les communautés scientifiques, pourrait gagner à être soutenue politiquement par les Nations unies ou l’OCDE, afin de tenter d’éliminer les barrières fiscales qui, sous couvert de répondre aux besoins stratégiques en énergie ou d’encadrer l’accès aux ressources halieutiques, entravent en réalité le progrès des « grandes transformations » nécessaires, en encourageant des pratiques manifestement à contre courant total des nécessités du développement durable.
Le concept de « Transformation Mondiale » pourrait incarner la nécessité de consultations élargies, en vue d’établir un Contrat social mondial, sur fond d’une nouvelle ère des Lumières, mondiales et post-fossiles.
METAXU - Le blog de Philippe Quéau
domingo, 2 de octubre de 2016
Violencia y prostitución. Sexualidad masculina y prostitución
Pedro Larré
El pasado 23 de septiembre fue el Día internacional contra la explotación sexual y el tráfico de mujeres, niñas y niños. El autor nos recuerda que el 95% de las personas en situación de prostitución son mujeres.
No se comprende el patriarcado si no se considera toda la violencia, real y simbólica, que configura el fenómeno de la prostitución. Violencia simbólica, porque todas los estudios coinciden en que en torno al 95% de las personas en situación de prostitución son mujeres, y el 5% restante son hombres gays o transexuales. Y en todos los casos la prostitución se ejerce al servicio del hombre, excepto en un porcentaje claramente residual -máximo el 1%- de casos, en los que es la mujer la que busca sexo con un hombre en prostitución. A su vez, otros estudios indican que solamente un porcentaje también puramente testimonial -máximo el 1%- de la riqueza mundial está en manos de mujeres. Los datos dejan entrever una cruda realidad: que en este mundo, la prostitución es proporcional a la desigualdad económica entre hombres y mujeres.
Género y economía se complementan en el fenómeno de la prostitución. -“Me prostituyo para que mi hija no tenga que hacer lo mismo”, comentó una mujer. Prostitución y violencia sexual masculina (simbólica y real) se nutren mutuamente. La prostitución como ritual social, o como escuela de sexualidad, aún impone al hombre un concepto de virilidad profundamente alejado de sus propios y más genuinos sentimientos; aún conforma un patrón, realmente violento, de sexualidad. Víctima de una profunda inmadurez emocional, el mal llamado ‛usuario’ de prostitución es impelido socialmente a relacionarse con unas mujeres a las que, tanto por el estigma social, como por su propia falta de empatía personal, considera inferiores (según foros machistas: ‛guarras’, ‛ninfómanas’, ‛les gusta que les peguen y les violen’ y un largo etcétera de insultos y vejaciones). Invalidado para satisfacer sus auténticos deseos, las relaciones se tornan compulsivas. Sobreabundancia de estímulos y drogas, imperativo del número de coitos, deseos estrafalarios, hombres en grupo, una mujer tras otra o muchas a la vez... sólo le importa alimentar la fantasía de que la próxima vez ya no va a ser igual. Incapaz de relacionarse en igualdad, el mal llamado ‛cliente’ frecuentemente mantiene relaciones sexuales despojadas de todo su rico potencial lúdico o amoroso, y despojadas del más mínimo sentido ético: maltrata y desprecia, conculca derechos, acude a todo tipo de tretas y engaños para abusar, para pagar menos o para quitarse el condón. Extralimitaciones que embrutecen cada vez más su sexualidad, acaba por excitarle la violencia de someter, la violencia de humillar. Finalmente paga para sustraer dignidad.
La violencia sexual masculina (real y simbólica) articula la relación entre la prostitución y una de las actividades ilícitas más violenta y lucrativa del planeta, como es la trata de mujeres y niñas con fines de explotación sexual. El negocio clandestino de la trata es inherente al fenómeno de la prostitución. Él, el hombre prostituyente, no quiere saber nada acerca de las circunstancias de la mujer a la que está prostituyendo; muy al contrario, a menudo sólo le interesa que se cumplan condiciones que redunden en su extrema vulnerabilidad: sin documentación, menores y vírgenes, o con la seguridad de poder tener relaciones sin protección. El hombre que acude al mercado de la trata requiere garantías de plena sumisión, y exige el poder de violar y humillar con absoluta impunidad. En el contexto neoliberal, con la industria del sexo en constante alza, las mafias de trata abastecen buena parte de los mercados occidentales: rumanas, nigerianas, camboyanas o brasileñas; da igual el origen de la mercancía, sólo interesan los ojos rasgados, una voz ‛sensual’ o la piel negra. El supuesto exotismo racial actúa como escaparate de unos agujeros puestos en venta una y otra vez. Machismo, racismo y clasismo estructuran los mercados de trata y prostitución. Vidas secuestradas y esclavizadas, derechos humanos vulnerados, mujeres profundamente humilladas hasta la completa despersonalización se contraponen a captadores, pasantes, traficantes y empresarios de burdeles que se confabulan en poderosas mafias, que obtienen grandísimos beneficios y que se sostienen, en su base, sobre todos y cada uno de los hombres que acuden a prostituir.
La existencia de estas redes transnacionales sólo es posible con la connivencia de políticos y legisladores, de organismos e instituciones públicas nacionales e internacionales. ¿Cómo se puede entender que una mujer, liberada de la red, denuncie a ésta y en consecuencia su familia sea represaliada? ¿Cómo se puede entender que una mujer, liberada de la red, y que por miedo no la denuncia, sea deportada y vuelta a capturar por la misma red? Sociedad occidental, racista, clasista y patriarcal, destino fundamental de redes de trata (de mujeres, y de niñas) porque no hay igualdad ni justicia social. Porque las políticas de prevención y persecución de la violencia de género todavía son claramente insuficientes. Y porque el alto porcentaje de hombres que acude a prostituir tampoco ha recibido, aún, la suficiente educación sexual.
sábado, 1 de octubre de 2016
¿Cuáles son los paraísos fiscales más usados por las empresas del IBEX35?
Nueva Tribuna
La existencia de paraísos fiscales y subterfugios para la evasión en el seno de la Unión Europea suponen una grave pérdida para la recaudación de los Estados, necesaria para sostener políticas sociales en tiempos de crisis, y repercute directamente en las condiciones de vida de las clases medias y bajas.
LuxLeaks, Swissleaks y PanamaLeaks
Si bien, el escándalo LuxLeaks sirvió para llevar a la primera plana informativa los aspectos relacionados con la fiscalidad de las grandes empresas, resulta preocupante que las ‘’filtraciones’’ se hayan convertido en una de las principales fuentes de información significativa sobre la presencia de empresas en paraísos fiscales, ante la falta de transparencia de las propias empresas, y la ausencia de un marco regulatorio claro que exija a estas una información detallada sobre sus actividades en los diversos territorios en donde están presentes. El escándalo LuxLeaks saltó a la luz en el año 2014 y sirvió para constatar el carácter generalizado de los sistemas de elusión de impuestos por parte de las grandes compañías multinacionales, a través de entramados societarios que buscan aprovechar “nichos fiscales”, es decir no pagar impuestos. A principios de 2015, el caso ”Swissleaks” y en el 2016 el “PanamaLeaks” reforzaron la hipótesis de que el entramado luxemburgués no era un hecho aislado.
Pese a la repercusión de los mencionados escándalos, existen dos aspectos que nos hacen tomar conciencia del sinuoso camino que enfrentamos. El primero de ellos es la ausencia de una respuesta de consenso a la pregunta ¿qué es un paraíso fiscal?; y el segundo el incremento de actividad de los mismos, pese a estar más que nunca en el foco de la opinión pública.
Ausencia de un marco regulatorio común
La falta de acuerdo en torno a la propia definición de ‘’paraíso fiscal’’ es reveladora de la ausencia de un marco común sobre el cual emprender las reformas necesarias. Establece una brecha entre el discurso de lucha contra el fraude fiscal, compartido de manera prácticamente unánime, y su práctica efectiva. En ocasiones, esta brecha implica que las fórmulas contra los paraísos fiscales se limiten a tímidos acuerdos de intercambio de información, en unos parámetros claramente insuficientes. Estos acuerdos, si bien constituyen un primer paso, suelen ser utilizados como excusa para redefinir el propio concepto de paraíso fiscal de modo cada vez más excluyente.
Además, es evidente que el debate no ha restado, desde una perspectiva operativa, vigencia a los paraísos fiscales. Desde un marco macroeconómico, de acuerdo con lo señalado por la Conferencia de las Naciones Unidas sobre Comercio y Desarrollo, más del 30% de la inversión mundial en 2015 se realizó a través de paraísos fiscales o centros de inversión extraterritoriales. En 2015, el 58% de la inversión que llegó a España lo hizo a través de Holanda y Luxemburgo, un 35,47% más que en 2014. Ambos países están siendo investigados por la Comisión Europea por vulnerar los principios de plena competencia, al conceder acuerdos fiscales selectivos, discrecionales e ilegales a determinadas empresas. En 2015 se incrementa la inversión desde Holanda en un 159%, con respecto a 2014, suponiendo el 32,9% del total de inversión extranjera en España. En ese mismo año los fondos procedentes de Hong Kong se incrementaron un 59,1%, de Irlanda un 156,7%, de Panamá un 101% y de Emiratos Árabes Unidos un 543,5%. Muchos de estos movimientos son de mero tránsito, lo que significa que el origen real de la inversión procede de terceros países. Luxemburgo, España y Holanda ocupan los tres primeros lugares (resulta al menos curioso que un inversor español invierta en España a través de un tercer país). Pero también nos encontramos territorios origen de la inversión como Liechtenstein, Bermudas o Hong Kong. Por áreas geográficas, las desinversiones españolas han disminuido en todas las jurisdicciones, excepto en los paraísos fiscales que sufrieron un aumento del 9,8% en tasa interanual.
En el ámbito de la operativa de la empresa, el Observatorio de Responsabilidad Social Corporativa, en su último informe elaborado en colaboración con Oxfam Intermon, confirma que en 2014 continúa la tendencia al alza de sociedades domiciliadas por parte de empresas del IBEX35 en territorios considerados como nichos fiscales; sociedades que o bien tienen carácter financiero o instrumental o gestionan operaciones en terceros países (no se tienen en cuenta sociedades si la empresa realiza en el país una actividad productiva o comercial salvo en el caso del sector financiero). De acuerdo con la metodología aplicada para realizar el informe (en 2016 se publicó la duodécima edición del estudio elaborado por el Observatorio de RSC), entre 2013 y 2014 se produjo un incremento en 76 sociedades participadas y dependientes de empresas del IBEX35 domiciliadas en nichos fiscales, pasando de 815 a 891. Esto representa un incremento del 9,3% con respecto a 2013 y de un 60,5% respecto a 2012. El número de sociedades es un indicador que puede aportar algún indicio sobre el nivel de actividad en estos territorios, sin embargo de la información suministrada por las empresas no es posible acceder a datos sobre el volumen de actividad de éstas sociedades en términos económicos, por su facturación, gastos o resultados del ejercicio. Por número de sociedades dependientes domiciliadas, los paraísos fiscales más usados por las empresas del IBEX35 son: EEUU Delaware: 417, Holanda: 131, Irlanda: 65, Luxemburgo: 55, Hong Kong: 27, Suiza: 25, Islas Cayman: 23 y Uruguay: 22. De las 417 sociedades dependientes domiciliadas en Delaware, según el análisis realizado 312 (el 74,8%) comparten las mismas dos direcciones postales en la pequeña ciudad de Wilmington (70.000 habitantes).
Opacidad de las empresas del Ibex35
Pese a que las empresas del IBEX35 realizan memorias de sostenibilidad o RSC, se denota en las mismas una falta de información de tipo económico necesaria para evaluar su impacto desde una perspectiva de responsabilidad social. Por ejemplo, de las 35 empresas analizadas, a diciembre de 2014, ninguna es transparente a la hora de informar sobre el tipo de actividad y volumen de negocio generado y sobre sus planes futuros con respecto a su presencia en estos países, y solamente una publica de forma transparente los impuestos pagados en cada uno de los países en los que opera. Esta omisión de información permite afirmar que las empresas o bien omiten esta información de forma premeditada, o no están realizando de manera correcta los estudios de materialidad en relación a qué información es relevante desde una perspectiva de responsabilidad social.
La exigencia de responsabilidad fiscal en las diversas escalas de operación de las empresas es una condición de base para el desarrollo de políticas de lucha contra la desigualdad, la pobreza y las externalidades negativas de determinado tipo de actividades económicas. Pero también para garantizar la seguridad jurídica, la seguridad ciudadana, la inversión en infraestructuras, la educación y sanidad públicas, aspectos de los que no cabe duda la empresa se beneficia. Existe una creciente demanda para que las empresas informen en detalle de aspectos económicos en todos los países donde operan, más concretamente resultados operativos, beneficios, impuestos pagados, subvenciones recibidas, información sobre actividades y resultados de sociedades actuando en paraísos fiscales, localización de los principales proveedores y gastos salariales, estructura societaria y operaciones intragrupo, entre otros aspectos. Información que, por ejemplo, permita entender dónde se ha generado el beneficio de estos grupos empresariales, para poder realizar valoraciones sobre su compromiso con el desarrollo de las sociedades donde actúan, a través de las cantidades de impuestos pagados tanto en el país donde se generó el beneficio como en España.
Para avanzar hacia la justicia fiscal es necesario acabar con los paraísos fiscales y desmontar las estrategias de elusión empleadas por parte de algunas empresas. Para ello es necesario, en primera instancia, una normativa que obligue a las empresas multinacionales a presentar información relevante de manera detallada, una mayor armonización fiscal y coordinación para combatir la evasión y la planificación fiscal agresiva en el seno de la UE; en segundo término, poner coto con sanciones ejemplarizantes a las grandes consultoras y despachos de abogados, en algunos casos señalados como responsables del diseño de las rutas de elusión fiscal y por último, y no por ello menos importante, voluntad política y medidas que realmente tengan un efecto disuasorio.
Orencio Vázquez y Eduardo Soria. Observatorio de Responsabilidad Social Corporativa
Fuente: http://www.nuevatribuna.es/articulo/consumo/rsc/20160913174641131707.html
viernes, 30 de septiembre de 2016
¿Hay una quinta fuerza de la naturaleza? Una señal de un experimento de física húngaro apunta a la posibilidad de que exista una fuerza de la naturaleza más allá de las cuatro que se conocen hasta ahora
Todos, aunque no tengamos ni idea de física, hemos experimentado los efectos de las cuatro fuerzas fundamentales de la naturaleza. La gravedad nos pega al suelo, la interacción nuclear fuerte se rompe a base de bombardeos con neutrones para producir energía en las centrales atómicas, la radiación electromagnética que generan el Sol o las bombillas nos ilumina y la interacción nuclear débil, quizá la más esotérica, produce nuevos elementos y permite, por ejemplo, la datación por carbono 14.
Con estos antecedentes, cuando desde principios de este año comenzó a hablarse del posible descubrimiento de una quinta fuerza, muchos trataron de imaginar un fenómeno parecido que se nos hubiese podido escapar. Sin embargo, aún queda mucho para poder confirmar el hallazgo y los efectos de esa quinta fuerza no serían tan evidentes como los de las cuatro anteriores.
Si al final tiene éxito y no queda aplastada por nuevos datos que la refuten, la historia de esta revolución comenzará a contarse en Hungría. Allí, en el Instituto para la Investigación Nuclear de la Academia Húngara de ciencias en Debrecen, Attila Krasznahorkay y su equipo observaron un fenómeno extraño en un experimento diseñado para buscar “fotones oscuros”, un tipo de partículas que ayudarían a entender qué es la materia oscura. En su búsqueda, disparaban protones a unas dianas de litio, generando núcleos de berilio 8, un elemento inestable que, por efecto de la fuerza nuclear débil, se desintegraba produciendo electrones y positrones.
Buscando entre las partículas producidas en esos choques, encontraron una anomalía que solo eran capaces de explicar si existiese una partícula aún desconocida. Se trataría de un bosón ligero, solo 34 veces más pesado que un electrón, algo que permitiría su detección sin una máquina descomunal como el LHC, necesaria para generar bosones pesados como el higgs. Eso haría asequible para muchos grupos del mundo el estudio de ese rango energético en busca de la nueva partícula, pero también plantea la cuestión de por qué no se ha encontrado antes.
El trabajo húngaro ganó relevancia internacional cuando un grupo de físicos teóricos de la Universidad de California en Irvine liderado por Jonathan Feng tomó sus datos y trató de explicar su significado en un reciente artículo publicado en la revista Physical Review Letters. Según ellos, no se trataría de un fotón oscuro, sino de un bosón. El motivo por el que no se habría encontrado hasta ahora, pese a que hay aceleradores capaces de generar partículas de esa masa desde los años cincuenta, es que no interactuaría con protones, y solo se relacionaría con electrones y fotones de una forma débil. Ahora que otros grupos saben dónde buscar, podrán dedicar sus experimentos a la búsqueda de nuevos datos que confirmen o descarten la existencia del bosón X.
“Con los experimentos que hay en marcha y los que están a punto de arrancar, se podrá comprobar en uno o dos años si esa partícula existe”, señala Eduard Massó, catedrático de Física Teórica en la Universidad Autónoma de Barcelona. No obstante, Massó recuerda que la experiencia muestra que a veces hay señales de física exótica que al final son efectos de los propios experimentos que no se han interpretado bien. Sobre la posibilidad real de que la señal observada por el equipo húngaro se confirme como el indicio de esa nueva fuerza de la naturaleza, otro físico responde con humor: “Hay rumores sobre la existencia de un templo oculto en las profundidades del Himalaya, dedicado únicamente a servir de mausoleo a las quintas fuerzas difuntas”.
El escepticismo sobre los resultados del grupo húngaro se alimenta además por dos anuncios previos que acabaron en nada. Según contaba a la revista Quanta el investigador de la Universidad del Estado de Míchigan (EE. UU.) Oscar Naviliat Cuncic, en 2008 afirmaron haber descubierto un bosón de 12 megaelectronvoltios y en 2012 otro de 13,5. Ambos hallazgos desaparecieron cuando se obtuvieron nuevos datos con mejores detectores.
Lo que pasaría si se encuentra
A la espera de que la comunidad científica averigüe si el bosón X es o no una realidad, Massó adelanta qué significaría esa quinta fuerza que, en principio, no tendría una influencia tan evidente en nuestra vida como las cuatro que conocemos hasta ahora. “En el nivel más entusiasta, encontrar esta partícula que se acopla de una forma tan precisa y tan especial a las otras partículas, supondría una revolución. Sería la punta del iceberg de una nueva física, porque existe la posibilidad de que la materia oscura tenga interacciones más allá de las gravitacionales, que no nos dan mucha información sobre esas partículas”, indica. “Muchos experimentos para buscar la materia oscura no han dado los resultados esperados y es posible que sea algo muy diferente de lo que se había supuesto. Es posible que sean partículas de lo que a veces se llama un mundo shadow [de sombra] que contactaría con el nuestro a través de unas interacciones mediadas por esa quinta fuerza, que sería como un puente entre nuestro mundo y el de la materia oscura”, plantea.
En un segundo escenario, es posible que “esta quinta fuerza no tenga consecuencias para nuestra vida”, apunta Massó. Sin embargo, podría servir para acercarse a una teoría que unifique las cuatro grandes fuerzas, algo a lo que Einstein dedicó los últimos años de su vida. Aunque en los años sesenta se vio que a altas energías las fuerzas electromagnética y nuclear débil se podrían explicar como una sola, los esfuerzos para hacer lo mismo con el resto no han tenido éxito. Quizá este nuevo bosón podría servir para lograr lo que no consiguió el descubridor de la Relatividad.
http://elpais.com/elpais/2016/08/31/ciencia/1472658226_451236.html?rel=lom
Con estos antecedentes, cuando desde principios de este año comenzó a hablarse del posible descubrimiento de una quinta fuerza, muchos trataron de imaginar un fenómeno parecido que se nos hubiese podido escapar. Sin embargo, aún queda mucho para poder confirmar el hallazgo y los efectos de esa quinta fuerza no serían tan evidentes como los de las cuatro anteriores.
Si al final tiene éxito y no queda aplastada por nuevos datos que la refuten, la historia de esta revolución comenzará a contarse en Hungría. Allí, en el Instituto para la Investigación Nuclear de la Academia Húngara de ciencias en Debrecen, Attila Krasznahorkay y su equipo observaron un fenómeno extraño en un experimento diseñado para buscar “fotones oscuros”, un tipo de partículas que ayudarían a entender qué es la materia oscura. En su búsqueda, disparaban protones a unas dianas de litio, generando núcleos de berilio 8, un elemento inestable que, por efecto de la fuerza nuclear débil, se desintegraba produciendo electrones y positrones.
Buscando entre las partículas producidas en esos choques, encontraron una anomalía que solo eran capaces de explicar si existiese una partícula aún desconocida. Se trataría de un bosón ligero, solo 34 veces más pesado que un electrón, algo que permitiría su detección sin una máquina descomunal como el LHC, necesaria para generar bosones pesados como el higgs. Eso haría asequible para muchos grupos del mundo el estudio de ese rango energético en busca de la nueva partícula, pero también plantea la cuestión de por qué no se ha encontrado antes.
El trabajo húngaro ganó relevancia internacional cuando un grupo de físicos teóricos de la Universidad de California en Irvine liderado por Jonathan Feng tomó sus datos y trató de explicar su significado en un reciente artículo publicado en la revista Physical Review Letters. Según ellos, no se trataría de un fotón oscuro, sino de un bosón. El motivo por el que no se habría encontrado hasta ahora, pese a que hay aceleradores capaces de generar partículas de esa masa desde los años cincuenta, es que no interactuaría con protones, y solo se relacionaría con electrones y fotones de una forma débil. Ahora que otros grupos saben dónde buscar, podrán dedicar sus experimentos a la búsqueda de nuevos datos que confirmen o descarten la existencia del bosón X.
“Con los experimentos que hay en marcha y los que están a punto de arrancar, se podrá comprobar en uno o dos años si esa partícula existe”, señala Eduard Massó, catedrático de Física Teórica en la Universidad Autónoma de Barcelona. No obstante, Massó recuerda que la experiencia muestra que a veces hay señales de física exótica que al final son efectos de los propios experimentos que no se han interpretado bien. Sobre la posibilidad real de que la señal observada por el equipo húngaro se confirme como el indicio de esa nueva fuerza de la naturaleza, otro físico responde con humor: “Hay rumores sobre la existencia de un templo oculto en las profundidades del Himalaya, dedicado únicamente a servir de mausoleo a las quintas fuerzas difuntas”.
El escepticismo sobre los resultados del grupo húngaro se alimenta además por dos anuncios previos que acabaron en nada. Según contaba a la revista Quanta el investigador de la Universidad del Estado de Míchigan (EE. UU.) Oscar Naviliat Cuncic, en 2008 afirmaron haber descubierto un bosón de 12 megaelectronvoltios y en 2012 otro de 13,5. Ambos hallazgos desaparecieron cuando se obtuvieron nuevos datos con mejores detectores.
Lo que pasaría si se encuentra
A la espera de que la comunidad científica averigüe si el bosón X es o no una realidad, Massó adelanta qué significaría esa quinta fuerza que, en principio, no tendría una influencia tan evidente en nuestra vida como las cuatro que conocemos hasta ahora. “En el nivel más entusiasta, encontrar esta partícula que se acopla de una forma tan precisa y tan especial a las otras partículas, supondría una revolución. Sería la punta del iceberg de una nueva física, porque existe la posibilidad de que la materia oscura tenga interacciones más allá de las gravitacionales, que no nos dan mucha información sobre esas partículas”, indica. “Muchos experimentos para buscar la materia oscura no han dado los resultados esperados y es posible que sea algo muy diferente de lo que se había supuesto. Es posible que sean partículas de lo que a veces se llama un mundo shadow [de sombra] que contactaría con el nuestro a través de unas interacciones mediadas por esa quinta fuerza, que sería como un puente entre nuestro mundo y el de la materia oscura”, plantea.
En un segundo escenario, es posible que “esta quinta fuerza no tenga consecuencias para nuestra vida”, apunta Massó. Sin embargo, podría servir para acercarse a una teoría que unifique las cuatro grandes fuerzas, algo a lo que Einstein dedicó los últimos años de su vida. Aunque en los años sesenta se vio que a altas energías las fuerzas electromagnética y nuclear débil se podrían explicar como una sola, los esfuerzos para hacer lo mismo con el resto no han tenido éxito. Quizá este nuevo bosón podría servir para lograr lo que no consiguió el descubridor de la Relatividad.
http://elpais.com/elpais/2016/08/31/ciencia/1472658226_451236.html?rel=lom
jueves, 29 de septiembre de 2016
India. La mayor huelga de la historia
The Canary
El viernes, 2 de septiembre, una de las economías más grandes del mundo registró lo que tal vez haya sido la huelga más grande de la historia. En un poderoso acto de resistencia frente al gobierno derechista de India, se calcula que participaron hasta 180 millones de personas. Sin embargo, debido a la información sesgada en los grandes medios británicos (y globales), es probable que no te hayas enterado.
¿Qué ocurrió?
Ese día, en el marco de una jornada de lucha de obreros de toda India, cerraron miles de fábricas, centrales eléctricas, oficinas públicas y bancos estatales. El transporte público también se vio afectado. Diez sindicatos, y hasta 180 millones de trabajadores y trabajadoras del sector público –bancarios, mineros, maestras, trabajadores de la construcción y de correos– participaron en la huelga. Ramen Pandey, de la Confederación Nacional de Sindicatos (INTUC), dijo: “Esta huelga es la más grande que ha habido jamás en el mundo”.
En efecto, el impacto que tuvo fue enorme. Assocham, el máximo órgano de las Cámaras de Comercio de India, comunicó que el trastorno causado en las cadenas de suministro y las empresas cortaron a la economía india 180 000 millones de rupias (2 000 millones de libras esterlinas). Fue la cuarta huelga nacional en India desde 2009.
¿Por qué tuvo lugar la huelga?
Los sindicatos habían decidido responder a lo que calificaron de “políticas antiobreras y antipopulares” del primer ministro Narendra Modi. De acuerdo con el vicepresidente de la INTUC, Ashok Singh, “Modi ha dicho que lucha contra la pobreza, pero parece que en realidad lucha contra los pobres en este país”. Modi condujo al partido derechista Bharatiya Janata a una victoria arrolladora en las elecciones generales de mayo de 2014 con la promesa de impulsar la economía india. Para ello, ha tratado de incrementar la inversión extranjera y privatizar empresas públicas. Ya ha vendido acciones de empresas estatales por valor de miles de millones de libras y pretende recaudar alrededor de 8 300 millones de dólares mediante nuevas privatizaciones en 2016 y 2017.
Los sindicatos temen que las políticas neoliberales de Modi (recortes, privatizaciones, etc.) reduzcan tanto los niveles de empleo como los salarios. Por esta razón impulsaron la huelga masiva con 12 reivindicaciones, incluido el aumento del salario mínimo, la seguridad social universal y la eliminación de las inversiones extranjeras en el ferrocarril, los seguros y la industria de defensa.
Una larga incubación
Sin embargo, el neoliberalismo no es nuevo en India, pues se instauró en el país mucho antes de que gobernara Modi. Según Jayati Ghosh, profesora de economía de la Universidad Jawaharlal Nehru, Modi no ha hecho otra cosa dar continuidad a 25 años de políticas neoliberales que no han hecho más que empeorar la situación de los trabajadores: “Menos del 4 % de los trabajadores de India gozan de protección laboral, e incluso esa protección se ha ido erosionando. Cunde la sensación de que en vez de combatir la pobreza, están combatiendo a los pobres, y ha habido una rebaja real del gasto en servicios públicos esenciales.” Hay trabajadores de la sanidad en India que llevan sin cobrar desde hace meses. Los subsidios alimenticios y sistemas de distribución, mientras tanto, se han deteriorado. Ghosh insiste: “El gobierno central anima activamente a las empresas privadas que desean impedir cualquier tipo de sindicalización.”
En este contexto de continuos ataques a los derechos de los trabajadores de India por parte del régimen, parece que los sindicatos indios no hayan tenido otra salida que ir a la huelga. Y al hacerlo de una manera tan drástica el pasado 2 de septiembre, han enviado un mensaje contundente tanto el gobierno de Modi en Nueva Delhi como al mundo entero: los trabajadores no renunciarán a sus derechos sin luchar.
En el siguiente vídeo pueden verse algunas imágenes de la huelga:
http://www.thecanary.co/2016/09/15/worlds-largest-ever-strike-takes-place-gets-buried-media-video/
Traducción Viento Sur:
http://vientosur.info/spip.php?article11725#sthash.TX4OEdPO.dpuf
1 de octubre en Berlín ¡Hagamos frente al reto por la paz!
Pressenza
Primero, veamos el velo de lágrimas de hoy, y luego levantémoslo para revelar un futuro mejor posible.
La alianza de defensa transatlántica se ha ido expandiendo y flexionando sus músculos. Rusia y China se sienten amenazados y están tratando de asegurar su influencia regional a cualquier precio. Los EE.UU. han comenzado a modernizar sus armas nucleares con costos estimados de hasta un billón de dólares. Afectadas por esta modernización también están las armas nucleares ubicadas en Alemania. La Guerra Fría está en boca de todos nuevamente, y un veloz “calentamiento climático” parece estar en proceso. EE.UU. está presionando a los países miembros de la OTAN para que aumenten su gasto militar al 2% de su PIB. En todo el mundo el gasto en armas se eleva actualmente a 1,7 billones de dólares. “El mundo está sobre armado y la paz carece de fondos suficientes”, como expresó muy bien el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon.
La paz no llega fácilmente
Eso no es todo. El desastre en el Medio Oriente es una tragedia sin fin que ha creado grandes movimientos de refugiados, gente que se ahoga en el mar Mediterráneo, fanatismos religiosos y el surgimiento de grupos terroristas. Turquía, miembro de la OTAN, recibe carta blanca, y el megalómano gobierno de Erdogan es sólo el comienzo. Los excesos de violencia dominan las noticias del día, trátese de un alboroto, unos ataques terroristas por parte de un solo autor o por redes terroristas tales como el EI, eso no importa mucho. Tal vez queda por añadir que el movimiento por la paz se está debilitando en todo el mundo y sólo puede soñar con movilizaciones internacionales, como aquella de 2003 en contra de la guerra de Irak.
Como tantas otras cosas en este mundo, la paz no llega fácilmente, y no se trata únicamente de la ausencia de conflictos militares. La paz es una superación creciente de la violencia en sus diversas formas de expresión, ya sea violencia física, violencia económica, opresión, discriminación, fanatismo, etc.
No hay paz sin reconciliación
No fue casualmente que el lema “Por una atmósfera de paz” fuera escogido para el Congreso Mundial que se realizará en Berlín, organizado por la Oficina Internacional de la Paz desde el 30 de septiembre al 02 de octubre. Luchar por la paz significa enfrentar la contaminación de la violencia en la sociedad y en el entorno personal, enfrentar y crear un ambiente de tolerancia y no violencia, extender la esperanza, ser útil, ser solidarios y estar unidos, defendernos unos a otros, acercarse a los demás, comunicarse abiertamente, hacer frente a los prejuicios y resolver los conflictos de manera no violenta. Entonces, y sólo entonces, tendrá sentido ir a las calles para impedir que nuestros políticos, encabezados por los intereses económicos del complejo militar-industrial, sigan dando vueltas a esta espiral de violencia que conduce a la humanidad hacia un desastre global.
Hagamos frente al desafío por la paz. Berlín parece ser el lugar correcto, y este Congreso por la Paz es la ocasión propicia para llamar a todo el mundo a hacer un símbolo de la paz en la víspera del Día Internacional de la No Violencia (el cumpleaños de Mahatma Gandhi), el 1 de octubre. Debería ser un símbolo humano para la Paz y la No Violencia, un acto de reconciliación individual. ¡Sin reconciliación no hay paz!
La búsqueda de la paz comienza en nuestro propio corazón y debe ser llevado hacia el mundo y a las calles. Y ojalá allí nos encontremos…
Fuente:
http://www.pressenza.com/es/2016/08/1-de-octubre-en-berlin-hagamos-frente-al-reto-por-la-paz/
La alianza de defensa transatlántica se ha ido expandiendo y flexionando sus músculos. Rusia y China se sienten amenazados y están tratando de asegurar su influencia regional a cualquier precio. Los EE.UU. han comenzado a modernizar sus armas nucleares con costos estimados de hasta un billón de dólares. Afectadas por esta modernización también están las armas nucleares ubicadas en Alemania. La Guerra Fría está en boca de todos nuevamente, y un veloz “calentamiento climático” parece estar en proceso. EE.UU. está presionando a los países miembros de la OTAN para que aumenten su gasto militar al 2% de su PIB. En todo el mundo el gasto en armas se eleva actualmente a 1,7 billones de dólares. “El mundo está sobre armado y la paz carece de fondos suficientes”, como expresó muy bien el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon.
La paz no llega fácilmente
Eso no es todo. El desastre en el Medio Oriente es una tragedia sin fin que ha creado grandes movimientos de refugiados, gente que se ahoga en el mar Mediterráneo, fanatismos religiosos y el surgimiento de grupos terroristas. Turquía, miembro de la OTAN, recibe carta blanca, y el megalómano gobierno de Erdogan es sólo el comienzo. Los excesos de violencia dominan las noticias del día, trátese de un alboroto, unos ataques terroristas por parte de un solo autor o por redes terroristas tales como el EI, eso no importa mucho. Tal vez queda por añadir que el movimiento por la paz se está debilitando en todo el mundo y sólo puede soñar con movilizaciones internacionales, como aquella de 2003 en contra de la guerra de Irak.
Como tantas otras cosas en este mundo, la paz no llega fácilmente, y no se trata únicamente de la ausencia de conflictos militares. La paz es una superación creciente de la violencia en sus diversas formas de expresión, ya sea violencia física, violencia económica, opresión, discriminación, fanatismo, etc.
No hay paz sin reconciliación
No fue casualmente que el lema “Por una atmósfera de paz” fuera escogido para el Congreso Mundial que se realizará en Berlín, organizado por la Oficina Internacional de la Paz desde el 30 de septiembre al 02 de octubre. Luchar por la paz significa enfrentar la contaminación de la violencia en la sociedad y en el entorno personal, enfrentar y crear un ambiente de tolerancia y no violencia, extender la esperanza, ser útil, ser solidarios y estar unidos, defendernos unos a otros, acercarse a los demás, comunicarse abiertamente, hacer frente a los prejuicios y resolver los conflictos de manera no violenta. Entonces, y sólo entonces, tendrá sentido ir a las calles para impedir que nuestros políticos, encabezados por los intereses económicos del complejo militar-industrial, sigan dando vueltas a esta espiral de violencia que conduce a la humanidad hacia un desastre global.
Hagamos frente al desafío por la paz. Berlín parece ser el lugar correcto, y este Congreso por la Paz es la ocasión propicia para llamar a todo el mundo a hacer un símbolo de la paz en la víspera del Día Internacional de la No Violencia (el cumpleaños de Mahatma Gandhi), el 1 de octubre. Debería ser un símbolo humano para la Paz y la No Violencia, un acto de reconciliación individual. ¡Sin reconciliación no hay paz!
La búsqueda de la paz comienza en nuestro propio corazón y debe ser llevado hacia el mundo y a las calles. Y ojalá allí nos encontremos…
Fuente:
http://www.pressenza.com/es/2016/08/1-de-octubre-en-berlin-hagamos-frente-al-reto-por-la-paz/
¿Existe el cero? Planteamos la incógnita de si es el cero una mera entelequia o posee algún tipo de realidad más allá de las matemáticas
Imaginemos a un gran ejército romano avanzando marcialmente para conquistar las Galias. Una docena de galos furibundos se lanzan contra los invasores y chocan frontalmente con la compacta formación. ¿La detienen? Obviamente no (a no ser que sean Astérix, Obélix y sus colegas); pero algunos soldados romanos reciben directamente el impacto de otros tantos galos y se detienen por un instante, hasta que sus compañeros los arrastran en su avance colectivo. Visto desde lejos, el ejército ha seguido avanzando como un único bloque sin alterar su marcha en ningún momento.
Pues bien, si pensamos en una locomotora y una mosca, no como objetos perfectamente compactos, sino como dos enjambres de átomos (o un enorme ejército y un minúsculo comando suicida), la paradoja planteada la semana pasada desaparece (aunque no del todo: dejo el corolario en manos de mis sagaces lectoras y lectores). La cosa cambia si pensamos en términos de física clásica o de mecánica cuántica, pero en ambos casos hay solución; y, de hecho, cuando una mosca choca frontalmente con un tren, este no se detiene (como dijo Diógenes en respuesta a las paradojas de Zenón, el movimiento se demuestra andando).
En cualquier caso, nos enfrentamos una vez al binomio continuidad-discontinuidad, que apareció recurrentemente al hablar del infinito. Percibimos el espacio, el tiempo y cuanto hay en su seno como entidades continuas; pero ya Demócrito y Epicuro cuestionaron esta visión intuitiva, y la física contemporánea les ha dado la razón.
El mayor logro de la mente humana
Hace unas semanas nos preguntábamos si existe realmente el infinito, es decir, si es algo más que una entelequia o un mero concepto matemático (pregunta que suscitó una auténtica avalancha de comentarios: más de 2.300). Y ahora que llevamos varias semanas barajando infinitesimales, es casi obligado hacerse la pregunta complementaria (que en más de un sentido viene a ser la misma): ¿Existe, más allá de las matemáticas, lo infinitamente pequeño? ¿Y el cero? Los científicos hablan del cero absoluto, pero ¿se corresponde dicho concepto con una realidad física concreta?
Y un par de preguntas más relacionadas con las anteriores: ¿Existe la nada? ¿Es lo mismo “nada” que “cero”? Huelga señalar que no planteo estas preguntas como acertijos a resolver, sino como temas de reflexión.
Casualmente (o tal vez no), en estas mismas páginas hay un interesante artículo sobre Amir Aczel, “El matemático que pasó su vida buscando el 0”. Aczel afirma en un libro de reciente publicación que el cero es “el mayor logro intelectual de la mente humana” (un invento -o descubrimiento- indio, por cierto, lo que le confiere un cierto cariz conmemorativo al billete de cero rupias). ¿Estamos de acuerdo con Aczel? ¿Qué otros inventos/descubrimientos podríamos proponer como máximos logros intelectuales de la humanidad?
Carlo Frabetti es escritor y matemático, miembro de la Academia de Ciencias de Nueva York. Ha publicado más de 50 obras de divulgación científica para adultos, niños y jóvenes, entre ellos, Maldita física, Malditas matemáticas o El gran juego. Fue guionista de La bola de cristal.
http://elpais.com/elpais/2016/09/16/ciencia/1474035202_857461.html
Pues bien, si pensamos en una locomotora y una mosca, no como objetos perfectamente compactos, sino como dos enjambres de átomos (o un enorme ejército y un minúsculo comando suicida), la paradoja planteada la semana pasada desaparece (aunque no del todo: dejo el corolario en manos de mis sagaces lectoras y lectores). La cosa cambia si pensamos en términos de física clásica o de mecánica cuántica, pero en ambos casos hay solución; y, de hecho, cuando una mosca choca frontalmente con un tren, este no se detiene (como dijo Diógenes en respuesta a las paradojas de Zenón, el movimiento se demuestra andando).
En cualquier caso, nos enfrentamos una vez al binomio continuidad-discontinuidad, que apareció recurrentemente al hablar del infinito. Percibimos el espacio, el tiempo y cuanto hay en su seno como entidades continuas; pero ya Demócrito y Epicuro cuestionaron esta visión intuitiva, y la física contemporánea les ha dado la razón.
El mayor logro de la mente humana
Hace unas semanas nos preguntábamos si existe realmente el infinito, es decir, si es algo más que una entelequia o un mero concepto matemático (pregunta que suscitó una auténtica avalancha de comentarios: más de 2.300). Y ahora que llevamos varias semanas barajando infinitesimales, es casi obligado hacerse la pregunta complementaria (que en más de un sentido viene a ser la misma): ¿Existe, más allá de las matemáticas, lo infinitamente pequeño? ¿Y el cero? Los científicos hablan del cero absoluto, pero ¿se corresponde dicho concepto con una realidad física concreta?
Y un par de preguntas más relacionadas con las anteriores: ¿Existe la nada? ¿Es lo mismo “nada” que “cero”? Huelga señalar que no planteo estas preguntas como acertijos a resolver, sino como temas de reflexión.
Casualmente (o tal vez no), en estas mismas páginas hay un interesante artículo sobre Amir Aczel, “El matemático que pasó su vida buscando el 0”. Aczel afirma en un libro de reciente publicación que el cero es “el mayor logro intelectual de la mente humana” (un invento -o descubrimiento- indio, por cierto, lo que le confiere un cierto cariz conmemorativo al billete de cero rupias). ¿Estamos de acuerdo con Aczel? ¿Qué otros inventos/descubrimientos podríamos proponer como máximos logros intelectuales de la humanidad?
Carlo Frabetti es escritor y matemático, miembro de la Academia de Ciencias de Nueva York. Ha publicado más de 50 obras de divulgación científica para adultos, niños y jóvenes, entre ellos, Maldita física, Malditas matemáticas o El gran juego. Fue guionista de La bola de cristal.
http://elpais.com/elpais/2016/09/16/ciencia/1474035202_857461.html
miércoles, 28 de septiembre de 2016
Nace el NESI. Fórum Málaga será sede del primer foro global sobre una Nueva Economía e Innovación Social.
El salmón contracorriente
Tendrá lugar entre el 19 y el 22 del próximo mes de abril. Más de 400 personas de todo el mundo participarán en el NESI, co-organizado por las principales redes internacionales de la Nueva Economía y donde se presentará un manifiesto por una Nueva Economía que hoy comienza su fase de co-creación.
Crear una hoja de ruta marcada por expertos mundiales que guíe los pasos de los gobiernos hacia un nuevo paradigma basado en valores y que garantice el bienestar de todas las personas; iniciar el intercambio de propuestas e información para crear sólidos vínculos de cooperación entre organizaciones de todo el mundo, que fructifiquen en estrategias y planes para que los participantes actúen de forma colaborativa, incluyendo nuevos modelos de economía, ONG, asociaciones empresariales, administraciones públicas y movimientos sociales o movilizar a las empresas, ONG, movimientos sociales, mundo académico y sociedad civil para contribuir, mediante procesos "bottom-up" (de abajo hacia arriba) a la consecución de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas y los objetivos del Acuerdo de París en Cambio Climático. Así de ambiciosos son los objetivos que se plantea el Primer Foro Global sobre Nueva Economía e Innovación Social (NESI) que se presenta este viernes en el Ayuntamiento de Málaga.
El NESI surge como necesidad de dar respuesta a un momento crítico de nuestra historia, pues "nunca como ahora nos hemos enfrentado a tantos problemas que ponen en riesgo el futuro del ser humano y del planeta", afirman desde la organización, y detallan:
El cambio climático y el deterioro ambiental no admiten más demoras
Aumento constante de emisiones de CO2, contaminación de acuíferos y de océanos, aumento de la temperatura de la Tierra, deforestación, deshielo del Ártico…
Aumento de la población
Hemos pasado de 1.000 millones de habitantes en el año 1800, a 7.000 millones en 2016. Siguiendo las tendencias actuales, se calcula que en 2050 seremos 10.000 millones de personas.
Objetivos incumplidos
Los retos más importantes de la humanidad, planteados para 2015 (Objetivos de Desarrollo del Milenio), se han pospuesto y reformulado para 2030, y no existe un plan de acción claro ni para los nuevos Objetivos de Desarrollo Sostenible ni para los objetivos del Acuerdo de París en Cambio Climático.
La Desigualdad se acrecienta
795 millones de personas pasan hambre, mientras el 1% de la población mundial acapara la mitad de la riqueza. Más de 60 millones de personas han tenido que alejarse de su hogar y emigrar a otro país.
La Democracia en crisis
La ciudadanía demanda sistemas de participación democráticos, más allá del voto cada 4 años. Y cada vez es más consciente de que el concepto ‘soberanía nacional’ y ‘democracia’ está condicionado por sistemas financieros, mercados y multinacionales que deciden nuestra forma de vida y nuestro futuro.
La cita de de la nueva economía y la innovación social tendrá lugar entre el 19 y el 22 del próximo mes de abril. Más de 400 personas de todo el mundo participarán en el NESI, co-organizado por las principales redes internacionales de la Nueva Economía y está impulsado por la Fundación Global Hub por el Bien Común, un Think Tank de expertos internacionales -creado en 2015- con la visión de impulsar un nuevo modelo social, económico y político orientado al bien común.
Manifiesto por una Nueva Economía
¿Cuál debería ser el objetivo de la economía? ¿Qué valores deberían mover a la economía? ¿Qué 5-10 palabras te imaginas en el Manifiesto? ¿Qué 2-3 frases te gustaría ver en el Manifiesto? Hasta abril de 2017, desde el NESI se invitará a personas de todo el mundo a co-crear un Manifiesto por una Nueva Economía, que será presentado en el Foro Global NESI en Málaga en abril de 2017.
Fuente: http://www.elsalmoncontracorriente.es/?Malaga-sera-sede-del-primer-foro
martes, 27 de septiembre de 2016
El sí de cada no. No son paréntesis: Esas ciudades, llamadas hospitales
Son ciudades que están dentro de la ciudad. No solemos verlas al pasar, o a veces sí porque alguien a quien quisimos pasó por una de ellas y fue su última estación. No son cárceles, aunque a menudo guarden relación. Están existiendo ahora. Lo habitual es pensar que sólo existen cuando una circunstancia las impone. Por eso, cada cierto tiempo, aparece un artículo en un periódico recordando la experiencia de alguien que estuvo en una, agradeciendo los servicios recibidos y pidiendo un poco más de presupuesto para mejorarlas. Lo habitual es olvidarlas enseguida como si la existencia fuera otra cosa: como si en esas ciudades se viviera en estado de excepción. Como si la dignidad pudiera suspenderse en ellas precisamente por ser transitorias.
Una vez una mujer hablaba por teléfono en la parada de autobús que había frente a una de esas ciudades. Hablaba con su hijo pequeño que estaba lejos, de vacaciones, y que esa noche iba a cenar en una terraza junto al mar. La mujer le preguntaba con fruición; cuando recibía a su vez una pregunta, decía que estaba cansada porque había tenido mucho trabajo, mucho, dentro de la ciudad.
Su voz era serena, afable, pero emitía al mismo tiempo una disidencia continua con su propia vida, como si no fuera propia, emitía una añoranza tal de esa terraza, ese hijo y el mar que él estaría viendo. Los antiguos lo llamaron enajenación, una expropiación violenta y cotidiana del mar.
Así también ocurre con la mayoría de los trabajos, con las tensiones familiares, con la prisa y los vagones de metro detenidos, con todo lo que no sería la vida sino que estaría al otro lado de lo que sí lo es.
Esas ciudades, llamadas hospitales, no son la excepción. No es algo de lo que haya que acordarse un rato para nunca más volver. Porque se vuelve, porque están dentro de la vida.
La insurrección no habría de consistir en remendar esos lugares de paso, sino en, precisamente, tratarlos como vida diaria, convertir en ordinario lo que se pone entre paréntesis, el cansancio, las vías en las manos, la llamada locura.
Al prestar atención política a esos momentos, al dejar de arrinconarlos como si sólo fueran una espera desolada para otros que vendrán, tal vez algo que no fuese siquiera indignación sino pura sed comenzase a abrir un camino incontenible en las leyes, los derechos de cada paciente, los estatutos de las trabajadoras y los trabajadores.
Fuente:
https://www.diagonalperiodico.net/culturas/31346-no-son-parentesis.html
lunes, 26 de septiembre de 2016
25-S Ganan los nacionales gallegos y los nacionalistas vascos
Víctor Arrogante
Vamos a hacer un análisis de urgencia sobre los resultados, que no desbloquean la situación en España. En esta ocasión, las encuestas y sondeos demoscópicos, han estado más cerca de los resultados en las elecciones gallegas y vascas. El PP ha sido el partido más votado y ha obtenido la mayoría absoluta de los escaños en el Parlamento de Galicia. En el País Vasco, el PNV, como se vaticinaba, también ha sido el partido más votado, ganando posiciones, lo que le permitirá gobernar con comodidad pactando. En Euskadi los partidos constitucionalistas se hunden y Podemos manteniéndose gana. Ciudadanos desaparece. Veremos como afectan estos números a la cuestión nacional, aunque afectará más a los partidos, según los resultados obtenidos en cada lugar, según las valoraciones que les interesen.
El pueblo gallego y vasco, 2.255.579 de electores en Galicia y 1.714.256 en el País Vasco estaban llamados a las urnas para elegir a los representantes en sus respectivos parlamentos. Pese a lo que se temía la participación en general se ha mantenido. En relación con las elecciones de 2012, en Galicia ha habido una abstención del 36,24% (en 2012 fue del 45,09%), de las más bajas de las elecciones. En el País Vasco, la participación ha llegado al 62,26 (En 2012 fue del 65,83%). En el ámbito nacional, si se celebraran las elecciones generales ahora, todo parece que la participación caería hasta el 60,4%, frente al 69,8% que arrojó en los comicios del 26J.
Ni Rajoy ni Sánchez ni Iglesias ni Rivera han sido candidatos en estas elecciones, pero se han jugado tanto como si lo hubieran sido. Por las experiencias anteriores, nadie se fiaba de las encuestas. Aseguraban la mayoría absoluta del PP en Galicia, mientras Rajoy y Sánchez se jugaban su carrera política. Los líderes nacionales han volcado sus agendas en las autonómicas, cuyos resultados no parece que vayan a tener mayores repercusiones en el ámbito nacional.
Rajoy ha estado muy presente en la campaña de su tierra, aunque alejado de Feijóo –el gran triunfador–, que a su vez ha escondido las siglas del partido. El presidente nacional, necesitaba la victoria, sabedor que en el País Vasco, Alonso lo tenía difícil y no merecía la pena hacer mayor esfuerzo, como así ha resultado ser. Las urnas han confirmado la victoria de Feijóo, que tendrá que compartir con Rajoy. Una derrota en Galicia hubiera puesto al presidente en funciones en el disparadero como candidato a la presidencia del Gobierno de España. El PP tenía los dedos cruzados para que Feijóo revalidase una nueva mayoría absoluta en la Xunta y mantener sus diez escaños en Euskadi. Ha conseguido lo uno (ha conseguido más votos y escaños en Galicia), pero no lo otro (ha perdido un escaño en Euskadi).
Como se preveía, el PNV no ha conseguido la mayoría absoluta en el Eusko Legebiltzarra, porque era imposible, pero seguirá en el gobierno sin necesitar al PP, bastándole con los votos del PSOE. Ciudadanos ni está ni se le espera. A la vista de estos resultados el candidato del PNV, Iñigo Urkullu, lo tiene casi hecho para repetir como Lehendakari. En el País Vasco la votación de investidura no exige mayoría absoluta, sino que basta con ser el candidato más votado. Por esto, la mayor amenaza para Urkullu, con 29 escaños, es un candidato presentado por EH-Bildu y Elkarrekin Podemos, que suman 28 escaños. Pero el PNV tiene fácil que le apoyen los socialistas; ya gobiernan juntos en las diputaciones vascas.
Pedro Sánchez no ha dicho nada especial en campaña, sabiendo las dificultades para ganar las elecciones, incluso para superar a las Mareas, como así ha ocurrido. Ha pasado días tranquilos entre Galicia y Euskadi, lejos de la tormenta creada por el mismo en Ferraz contra sus «barones» y por su liderazgo. Ha pedido el voto para Mendia, para no caer en el soberanismo del PNV, Bildu y Podemos. El partido ha pasado a ser la cuarta fuerza más votada, aunque como consecuencia de afinidades y lealtades, tendrá un papel importante en la investidura de Urkullu, al ser «una de las primeras opciones para gobernar», como ha declarado Josu Erkoreka, que rechaza un pacto a la navarra en Euskadi (PNV, Bildu y Podemos), como ha propuesta Otegi, que sin poder presentarse es un ganador. Los socialistas en el peor escenario posible se han encontrado con el fantasma del 'sorpasso' de Podemos en Galicia, quedando en tercera posición.
El papel de Pablo Iglesias, ha estado marcado por su polémica intervención, sobre su preferencia por el discurso duro, frente al tono amable, que fue contestado por Iñigo Errejón y otros líderes de Podemos en Twitter, que nada ha gustado al exmagistrado Luís Villares y su candidatura. «El día que dejemos de dar miedo», ha dicho Iglesias, «seremos uno más y ese día no tendremos ningún sentido como fuerza política». A lo que Errejón rebatió: «A los poderosos ya les damos miedo, ese no es el reto. Lo es seducir a la parte de nuestro pueblo que sufre pero aún no confía en nosotros». Miguel Urbán decía: «No queremos un Podemos moderado» y Monedero: Podemos «no se hizo un hueco riéndole las gracias al 1%; ¿Seguimos sonriendo?». Como no se pueden valorar unas elecciones autonómicas en clave nacional, hay que afirmar que Unidos Podemos, ha obtenido unos excelentes resultados al superar al PSOE.
Sobre Albert Rivera pocos comentarios, salvo destacar su erre que erre, para que el PSOE pacte con el PP y se desbloquee la formación de un gobierno. Como todos, lo uno y lo otro, al cerrar la posibilidad de un Gobierno formado por un partido «con 85 diputados y 41 partidos más», en referencia al PSOE y Podemos. Ciudadanos aspiraba a estrenarse en ambos parlamentos y ha fracasado. En Galicia, Rivera prometió que, de conseguir representación, serviría para reforzar a Alberto Núñez Feijóo y con ese mensaje, sus votantes han votado directamente, sin intermediarios. En Euskadi, en el único lugar donde tenían expectativas era en Araba y tampoco ha conseguido los votos necesarios para conseguir el escaño deseado. Dice que no han rematado el año como pretendían, cuando lo que ha ocurrido que la rematada ha sido la formación.
En Galicia, el PP ha revalidado la corrupción generalizada, como alternativa a la decencia, siendo la única Comunidad Autónoma en la que un gobierno lo hace con mayoría absoluta; no puede ser mejor. Además se ha producido el sorpasso de En Marea sobre el PSOE. Ciudadanos, como se preveía, ha pinchado. En concreto, los resultados han sido (95,94% escrutados):
· PP: 653.888 votos (47,66%) y 41 escaños · En Marea: 259.737 votos (18.93%) y 14 escaños · PSdeG-PSOE: 245.273 votos (17,88%) y 14 escaños · BNG: 114.825 votos (8.37%) y 6 escaños
En el País Vasco, el PNV vuelve a ser la fuerza política más votada y los populares, en funciones en el gobierno de España, los que menos votos han obtenido; vaya papelón el del exministro Alonso. Por cierto la euforia mostrada en la sede popular en Alava es vergonzosa por escandalosa. El PSOE de Idoia Mendia pierde hasta 7 escaños, un desastre sin paliativos para un partido que tanto se ha entregado en su historia en el territorio. En definitiva, los resultados, con el 99,93% de los votos escrutados han sido:
· EAJ-PNV: 397.292 votos (37,64%) y 29 escaños · EH-Bildu: 224.067 votos (21,23%) y 17 escaños · Elkarrekin Podemos: 156.586 votos (14,83%) y 11 escaños · PSE-EE: 126.092 votos (11,94%) y 9 escaños · PP: 107.309 votos (10,16%) y 9 escaños
Ahora toca gestionar los resultados, para formar gobiernos cuanto antes, aunque en este ámbito autonómico el procedimiento está claramente establecido. Sobre como van a afectar estos resultados al bloqueo político en el ámbito nacional, en los próximos días veremos que movimientos no ofrecen los partidos, que serán unos u otros en función de la valoración que cada uno haga y del grado de crisis interna que cada cual soporte. El temor de los socialistas a quedar relegados a un tercer puesto en Galicia y a la cuarta en Euskadi se ha cumplido. El PSOE ha retrocedido en apoyo electoral; ha perdido sin contemplaciones. Pedro Sánchez ha estado siendo bombardeado sin contemplaciones por el PP, no tiene aliados en los medios de comunicación y cuenta con unos enemigos poderosos en casa, demasiado poco ha caído o quizás precisamente por eso.
Compromis tenía previsto «tomar la iniciativa» a partir del 26 para tratar de negociar un acuerdo con PSOE y Unidos Podemos, además de buscar la abstención de Ciudadanos, que ya ha dicho que no quiere saber nada. Los resultados se lo han puesto fácil a los «barones» autonómicos del PSOE contra el secretario general y Rajoy a verlas venir sin dar un paso para evitar las terceras elecciones.
@caval100
Vamos a hacer un análisis de urgencia sobre los resultados, que no desbloquean la situación en España. En esta ocasión, las encuestas y sondeos demoscópicos, han estado más cerca de los resultados en las elecciones gallegas y vascas. El PP ha sido el partido más votado y ha obtenido la mayoría absoluta de los escaños en el Parlamento de Galicia. En el País Vasco, el PNV, como se vaticinaba, también ha sido el partido más votado, ganando posiciones, lo que le permitirá gobernar con comodidad pactando. En Euskadi los partidos constitucionalistas se hunden y Podemos manteniéndose gana. Ciudadanos desaparece. Veremos como afectan estos números a la cuestión nacional, aunque afectará más a los partidos, según los resultados obtenidos en cada lugar, según las valoraciones que les interesen.
El pueblo gallego y vasco, 2.255.579 de electores en Galicia y 1.714.256 en el País Vasco estaban llamados a las urnas para elegir a los representantes en sus respectivos parlamentos. Pese a lo que se temía la participación en general se ha mantenido. En relación con las elecciones de 2012, en Galicia ha habido una abstención del 36,24% (en 2012 fue del 45,09%), de las más bajas de las elecciones. En el País Vasco, la participación ha llegado al 62,26 (En 2012 fue del 65,83%). En el ámbito nacional, si se celebraran las elecciones generales ahora, todo parece que la participación caería hasta el 60,4%, frente al 69,8% que arrojó en los comicios del 26J.
Ni Rajoy ni Sánchez ni Iglesias ni Rivera han sido candidatos en estas elecciones, pero se han jugado tanto como si lo hubieran sido. Por las experiencias anteriores, nadie se fiaba de las encuestas. Aseguraban la mayoría absoluta del PP en Galicia, mientras Rajoy y Sánchez se jugaban su carrera política. Los líderes nacionales han volcado sus agendas en las autonómicas, cuyos resultados no parece que vayan a tener mayores repercusiones en el ámbito nacional.
Rajoy ha estado muy presente en la campaña de su tierra, aunque alejado de Feijóo –el gran triunfador–, que a su vez ha escondido las siglas del partido. El presidente nacional, necesitaba la victoria, sabedor que en el País Vasco, Alonso lo tenía difícil y no merecía la pena hacer mayor esfuerzo, como así ha resultado ser. Las urnas han confirmado la victoria de Feijóo, que tendrá que compartir con Rajoy. Una derrota en Galicia hubiera puesto al presidente en funciones en el disparadero como candidato a la presidencia del Gobierno de España. El PP tenía los dedos cruzados para que Feijóo revalidase una nueva mayoría absoluta en la Xunta y mantener sus diez escaños en Euskadi. Ha conseguido lo uno (ha conseguido más votos y escaños en Galicia), pero no lo otro (ha perdido un escaño en Euskadi).
Como se preveía, el PNV no ha conseguido la mayoría absoluta en el Eusko Legebiltzarra, porque era imposible, pero seguirá en el gobierno sin necesitar al PP, bastándole con los votos del PSOE. Ciudadanos ni está ni se le espera. A la vista de estos resultados el candidato del PNV, Iñigo Urkullu, lo tiene casi hecho para repetir como Lehendakari. En el País Vasco la votación de investidura no exige mayoría absoluta, sino que basta con ser el candidato más votado. Por esto, la mayor amenaza para Urkullu, con 29 escaños, es un candidato presentado por EH-Bildu y Elkarrekin Podemos, que suman 28 escaños. Pero el PNV tiene fácil que le apoyen los socialistas; ya gobiernan juntos en las diputaciones vascas.
Pedro Sánchez no ha dicho nada especial en campaña, sabiendo las dificultades para ganar las elecciones, incluso para superar a las Mareas, como así ha ocurrido. Ha pasado días tranquilos entre Galicia y Euskadi, lejos de la tormenta creada por el mismo en Ferraz contra sus «barones» y por su liderazgo. Ha pedido el voto para Mendia, para no caer en el soberanismo del PNV, Bildu y Podemos. El partido ha pasado a ser la cuarta fuerza más votada, aunque como consecuencia de afinidades y lealtades, tendrá un papel importante en la investidura de Urkullu, al ser «una de las primeras opciones para gobernar», como ha declarado Josu Erkoreka, que rechaza un pacto a la navarra en Euskadi (PNV, Bildu y Podemos), como ha propuesta Otegi, que sin poder presentarse es un ganador. Los socialistas en el peor escenario posible se han encontrado con el fantasma del 'sorpasso' de Podemos en Galicia, quedando en tercera posición.
El papel de Pablo Iglesias, ha estado marcado por su polémica intervención, sobre su preferencia por el discurso duro, frente al tono amable, que fue contestado por Iñigo Errejón y otros líderes de Podemos en Twitter, que nada ha gustado al exmagistrado Luís Villares y su candidatura. «El día que dejemos de dar miedo», ha dicho Iglesias, «seremos uno más y ese día no tendremos ningún sentido como fuerza política». A lo que Errejón rebatió: «A los poderosos ya les damos miedo, ese no es el reto. Lo es seducir a la parte de nuestro pueblo que sufre pero aún no confía en nosotros». Miguel Urbán decía: «No queremos un Podemos moderado» y Monedero: Podemos «no se hizo un hueco riéndole las gracias al 1%; ¿Seguimos sonriendo?». Como no se pueden valorar unas elecciones autonómicas en clave nacional, hay que afirmar que Unidos Podemos, ha obtenido unos excelentes resultados al superar al PSOE.
Sobre Albert Rivera pocos comentarios, salvo destacar su erre que erre, para que el PSOE pacte con el PP y se desbloquee la formación de un gobierno. Como todos, lo uno y lo otro, al cerrar la posibilidad de un Gobierno formado por un partido «con 85 diputados y 41 partidos más», en referencia al PSOE y Podemos. Ciudadanos aspiraba a estrenarse en ambos parlamentos y ha fracasado. En Galicia, Rivera prometió que, de conseguir representación, serviría para reforzar a Alberto Núñez Feijóo y con ese mensaje, sus votantes han votado directamente, sin intermediarios. En Euskadi, en el único lugar donde tenían expectativas era en Araba y tampoco ha conseguido los votos necesarios para conseguir el escaño deseado. Dice que no han rematado el año como pretendían, cuando lo que ha ocurrido que la rematada ha sido la formación.
En Galicia, el PP ha revalidado la corrupción generalizada, como alternativa a la decencia, siendo la única Comunidad Autónoma en la que un gobierno lo hace con mayoría absoluta; no puede ser mejor. Además se ha producido el sorpasso de En Marea sobre el PSOE. Ciudadanos, como se preveía, ha pinchado. En concreto, los resultados han sido (95,94% escrutados):
· PP: 653.888 votos (47,66%) y 41 escaños · En Marea: 259.737 votos (18.93%) y 14 escaños · PSdeG-PSOE: 245.273 votos (17,88%) y 14 escaños · BNG: 114.825 votos (8.37%) y 6 escaños
En el País Vasco, el PNV vuelve a ser la fuerza política más votada y los populares, en funciones en el gobierno de España, los que menos votos han obtenido; vaya papelón el del exministro Alonso. Por cierto la euforia mostrada en la sede popular en Alava es vergonzosa por escandalosa. El PSOE de Idoia Mendia pierde hasta 7 escaños, un desastre sin paliativos para un partido que tanto se ha entregado en su historia en el territorio. En definitiva, los resultados, con el 99,93% de los votos escrutados han sido:
· EAJ-PNV: 397.292 votos (37,64%) y 29 escaños · EH-Bildu: 224.067 votos (21,23%) y 17 escaños · Elkarrekin Podemos: 156.586 votos (14,83%) y 11 escaños · PSE-EE: 126.092 votos (11,94%) y 9 escaños · PP: 107.309 votos (10,16%) y 9 escaños
Ahora toca gestionar los resultados, para formar gobiernos cuanto antes, aunque en este ámbito autonómico el procedimiento está claramente establecido. Sobre como van a afectar estos resultados al bloqueo político en el ámbito nacional, en los próximos días veremos que movimientos no ofrecen los partidos, que serán unos u otros en función de la valoración que cada uno haga y del grado de crisis interna que cada cual soporte. El temor de los socialistas a quedar relegados a un tercer puesto en Galicia y a la cuarta en Euskadi se ha cumplido. El PSOE ha retrocedido en apoyo electoral; ha perdido sin contemplaciones. Pedro Sánchez ha estado siendo bombardeado sin contemplaciones por el PP, no tiene aliados en los medios de comunicación y cuenta con unos enemigos poderosos en casa, demasiado poco ha caído o quizás precisamente por eso.
Compromis tenía previsto «tomar la iniciativa» a partir del 26 para tratar de negociar un acuerdo con PSOE y Unidos Podemos, además de buscar la abstención de Ciudadanos, que ya ha dicho que no quiere saber nada. Los resultados se lo han puesto fácil a los «barones» autonómicos del PSOE contra el secretario general y Rajoy a verlas venir sin dar un paso para evitar las terceras elecciones.
@caval100
Socialismo para los ricos, capitalismo para los pobres
Aníbal Monasterio Astobiza
Las elites son tratadas de una forma especial por las políticas de estado. Hubo una época en la que el resto éramos los destinatarios de las políticas públicas de estado. El adagio que da título a este texto, acuñado por Charles Abrams, describe está notable inversión de las categorías en la teoría y práctica y existe una plétora de ejemplos para el incrédulo. Algunos ejemplos son subsidios y ayudas públicas a empresas y sectores privados, rescates a bancos privados con el dinero de todos los contribuyentes, compra de deuda a empresas privadas por parte de Bancos Centrales, créditos fiscales para salarios bajos financiados por el estado, eliminación de impuestos de patrimonio, exenciones para las empresas, rebajas y deducciones fiscales en impuestos (pero no para las personas físicas), cláusulas de contratos que tipifican lucro cesante por lo que si una empresa privada fracasa en su modelo de negocio el estado cubre gastos... y la lista puede seguir ad libitum.
En cambio, el resto de la ciudadanía (las clases populares y trabajadoras, clase media/trabajadora, pobres o ponga usted el epitome sociológico que más le guste) viven bajo la doctrina férrea de un capitalismo. Algunos ejemplos son individualismo cultural e individualismo expresivo en todas sus formulaciones (búsqueda de estatus social por medio del consumismo y la exploración hedonista) competición por ofertas de trabajo cada vez más precarias y escasas, mercantilización de los derechos y servicios públicos (quien disponga de los recursos para obtenerlos que pague por ellos porque ya no serán ofrecidos por el estado como ejemplo la educación, sanidad...).
Para que el lector se haga una idea, en España el 20% más rico de la población recibe el 25% de las ayuda públicas mientras que el 20% más pobre solo el 10%. José Antonio Noguera, Profesor Titular de Sociología en la Universitat Autònoma de Barcelona (UAB) y director del grupo de investigación GSADI (Grupo de Sociología Analítica y Diseño Institucional), lo expone de una forma más clara y didáctica. El 10% que declara una renta más alta (renta promedio de 71.000 euros al año en el IRPF) recibe una subvención pública de 350 euros mensuales como media mientras que el 10% con menos ingresos (que declara una media de 2.300 euros al año) recibe únicamente 41 euros mensuales (El estado de bienestar oculto en España, 12 de septiembre 2016, Agenda Pública).
Esto es lo que los politólogos, economistas y científicos sociales llaman “bienestar fiscal” por oposición a “bienestar social”. Sí, sí, a los ricos se les ayuda con subvenciones públicas igual que a los pobres, lo que sucede es que tiene la forma de ser socialismo para los ricos, pero capitalismo para los pobres. En otras palabras, exenciones, reducciones y deducciones impositivas que la administración aplica a los contribuyentes de rentas medias y altas que no recibe la trascendencia y eco mediático que debiera, mientras que las rentas más bajas presentadas de forma pícara como perceptores de prestaciones sociales directas que viven de la ayuda pública; basta para alarmar política y socialmente.
Que a las rentas más altas se les perdonen 7.300 millones de euros no preocupa a nadie y que las rentas más bajas se les creen la imagen de parásitos sociales, ocupa las páginas de los periódicos.
Es como si se tratará a los ricos con guantes de seda y a los pobres con mano de hierro. En una verdadera sociedad de economía capitalista las empresas que toman decisiones que entrañan grandes riesgos y se equivocan, entran en bancarrota, se arruinan y desaparecen. Es la competitividad. Pero las rentas altas o las empresas no quieren una verdadera sociedad de economía capitalista. Quieren que “papa estado” este ahí para socorrerles cuando están en peligro, rescatándoles con el dinero de los contribuyentes. De ahí la cínica expresión “demasiado grande para caer”.
Sí, aunque le parezca contraintuitivo y un absurdo á lo Lewis Carroll, el sistema actual es un socialismo para los ricos y un capitalismo para los pobres.
@anibalmastobiza (https://twitter.com/anibalmastobiza)
Las elites son tratadas de una forma especial por las políticas de estado. Hubo una época en la que el resto éramos los destinatarios de las políticas públicas de estado. El adagio que da título a este texto, acuñado por Charles Abrams, describe está notable inversión de las categorías en la teoría y práctica y existe una plétora de ejemplos para el incrédulo. Algunos ejemplos son subsidios y ayudas públicas a empresas y sectores privados, rescates a bancos privados con el dinero de todos los contribuyentes, compra de deuda a empresas privadas por parte de Bancos Centrales, créditos fiscales para salarios bajos financiados por el estado, eliminación de impuestos de patrimonio, exenciones para las empresas, rebajas y deducciones fiscales en impuestos (pero no para las personas físicas), cláusulas de contratos que tipifican lucro cesante por lo que si una empresa privada fracasa en su modelo de negocio el estado cubre gastos... y la lista puede seguir ad libitum.
En cambio, el resto de la ciudadanía (las clases populares y trabajadoras, clase media/trabajadora, pobres o ponga usted el epitome sociológico que más le guste) viven bajo la doctrina férrea de un capitalismo. Algunos ejemplos son individualismo cultural e individualismo expresivo en todas sus formulaciones (búsqueda de estatus social por medio del consumismo y la exploración hedonista) competición por ofertas de trabajo cada vez más precarias y escasas, mercantilización de los derechos y servicios públicos (quien disponga de los recursos para obtenerlos que pague por ellos porque ya no serán ofrecidos por el estado como ejemplo la educación, sanidad...).
Para que el lector se haga una idea, en España el 20% más rico de la población recibe el 25% de las ayuda públicas mientras que el 20% más pobre solo el 10%. José Antonio Noguera, Profesor Titular de Sociología en la Universitat Autònoma de Barcelona (UAB) y director del grupo de investigación GSADI (Grupo de Sociología Analítica y Diseño Institucional), lo expone de una forma más clara y didáctica. El 10% que declara una renta más alta (renta promedio de 71.000 euros al año en el IRPF) recibe una subvención pública de 350 euros mensuales como media mientras que el 10% con menos ingresos (que declara una media de 2.300 euros al año) recibe únicamente 41 euros mensuales (El estado de bienestar oculto en España, 12 de septiembre 2016, Agenda Pública).
Esto es lo que los politólogos, economistas y científicos sociales llaman “bienestar fiscal” por oposición a “bienestar social”. Sí, sí, a los ricos se les ayuda con subvenciones públicas igual que a los pobres, lo que sucede es que tiene la forma de ser socialismo para los ricos, pero capitalismo para los pobres. En otras palabras, exenciones, reducciones y deducciones impositivas que la administración aplica a los contribuyentes de rentas medias y altas que no recibe la trascendencia y eco mediático que debiera, mientras que las rentas más bajas presentadas de forma pícara como perceptores de prestaciones sociales directas que viven de la ayuda pública; basta para alarmar política y socialmente.
Que a las rentas más altas se les perdonen 7.300 millones de euros no preocupa a nadie y que las rentas más bajas se les creen la imagen de parásitos sociales, ocupa las páginas de los periódicos.
Es como si se tratará a los ricos con guantes de seda y a los pobres con mano de hierro. En una verdadera sociedad de economía capitalista las empresas que toman decisiones que entrañan grandes riesgos y se equivocan, entran en bancarrota, se arruinan y desaparecen. Es la competitividad. Pero las rentas altas o las empresas no quieren una verdadera sociedad de economía capitalista. Quieren que “papa estado” este ahí para socorrerles cuando están en peligro, rescatándoles con el dinero de los contribuyentes. De ahí la cínica expresión “demasiado grande para caer”.
Sí, aunque le parezca contraintuitivo y un absurdo á lo Lewis Carroll, el sistema actual es un socialismo para los ricos y un capitalismo para los pobres.
@anibalmastobiza (https://twitter.com/anibalmastobiza)
domingo, 25 de septiembre de 2016
_--La rosa de nadie. "Rosa Luxemburg", de Margarethe von Trotta
_--Casi al principio de Rosa Luxemburg, la película de Margarethe von Trotta, los líderes del Partido Socialdemócrata alemán (SPD) se reúnen para celebrar el año nuevo de 1900. La protagonista se niega a bailar con Bernstein, uno de los padres fundadores, por sus recientes discrepancias ideológicas: no acepta separar lo personal y lo político, y ese principio, ser consecuente, lo llevará cada vez más a fondo. Otro de los fundadores, Bebel, será el que avise: “Ya la ahorcaremos”, aunque ella no titubee al responderle: “Veremos quién ahorca a quién”. En escasos planos, en concisas palabras, se condensa el drama de la evolución política de Rosa Luxemburg, que lleva a una íntima escisión personal y a la ruptura –la institucionalización en el sistema frente a la voluntad revolucionaria– con los maestros y los amigos de muchos años. El personaje que traza Von Trotta nunca vacila en esa encrucijada, pese a padecer en silencio una progresiva soledad. El choque final, por las posiciones ante la guerra de 1914, era forzoso: la contundencia y el valor de su postura antibelicista resuenan elocuentes en ese espacio vacío. La película se compone en tonos grises, con el hostil blanco de la nieve.
Algo que extraña en ella es la ausencia de esas masas de las que tanto se habla. Los trabajadores van a los mítines de Luxemburg, durante sus estancias en la cárcel se ve a otras presas; pero se vuelve siempre al marco de la cúpula socialdemócrata, sus discusiones, lo áspero de un pensamiento independiente. Sin embargo, durante la guerra y, sobre todo, con el estallido revolucionario que sigue a la derrota alemana a comienzos de noviembre de 1918, esas multitudes postergadas asumieron su protagonismo como nunca antes. Por su procedencia poco esperable, la carta en la que Rilke relata conmovido una asamblea popular en Munich, la toma de la palabra por los desposeídos, es muy expresiva para intuir la dimensión de un fenómeno que pudo cambiar la historia de Europa. Y que, seguramente, sigue aún por pensar.
En los últimos años fue apareciendo en castellano la serie narrativa que Alfred Döblin dedicó a Noviembre de 1918, en la magnífica traducción de Carlos Fortea, formada por cuatro extensos volúmenes: Burgueses y soldados, El pueblo traicionado, El regreso de las tropas, y el final, Karl y Rosa. El extraordinario narrador que es Döblin militó en la revolución entonces, pero no se decidió a afrontarlo en la escritura hasta los años 40, al final de su exilio. Su poder lingüístico, la exigente flexibilidad técnica, la rica variedad de sus recursos no sorprenden si se piensa que el crucial debate entre realismo y vanguardia tuvo quizá su núcleo más lúcido en Alemania, y ahí están, por ejemplo, los escritos teóricos de Brecht, que muestran la vanguardia como la vía más eficaz para explorar la realidad del mundo.
Döblin dibuja las tres posiciones en liza: la defensa del orden y del sistema por el nuevo gobierno republicano del SPD, el pragmatismo (más bien sería un conservadurismo reaccionario) de los militares que amagan con su golpismo monárquico para proteger intereses de clase, y el entusiasmo de las multitudes revolucionarias –que derribaron la monarquía, establecieron el gobierno de los Consejos de obreros y soldados y, por último, fueron sangrientamente reprimidas por la alianza de los otros dos campos. A diferencia de la película de Von Trotta, la novela no entrega un relato con héroe, sino un mosaico social, un proteico personaje colectivo, sin jerarquías; Döblin recupera así la confusión de aquellos días, tratando de ver a través de ella, sin una perspectiva privilegiada, sin ningún alto observatorio que permita una visión de conjunto. Recoge la movilidad de los hechos, los vaivenes del ánimo, los engaños y verdades, el entusiasmo y el oportunismo, la abnegación y el medro. Y como, aun en la multitud, busca los primeros planos, no pierde de vista la raíz personal de los comportamientos, el cruce de lo ideológico y lo íntimo, en una atmósfera compartida de desesperación existencial. “Lo personal es político”, sí, como enunciará el viejo dicho feminista, que aquí cobra vida en su gama de claroscuros.
Y es la densidad de los hechos –y la sensación de deuda con ellos– la que invita a releer el revelador trabajo, fuera de eslóganes y esquemas, de Sebastian Haffner, La revolución alemana de 1918-1919. Tramar su hilo con la dispersión fragmentaria del monumental texto de Döblin es un ejercicio apasionante. Hasta llegar a su término: el 15 de enero de 1919, Karl Liebknecht y Rosa Luxemburg, líderes del recién creado Partido Comunista, fueron asesinados por uno de los nuevos cuerpos de élite, fruto del pacto secreto entre el Estado Mayor y el SPD. La película de Von Trotta –a la que vuelvo con gusto y emoción, pese a las dudas de enfoque que me plantea– salta de la salida de la cárcel de Rosa, a mediados de noviembre, a la escena final, limitándose a sugerir disensiones en su grupo y obviando el papel de los socialdemócratas, aunque la cita inicial de Bebel ya anunciara cuál sería. No hay análisis ni apenas atención para la democracia que ejerce la multitud; de algunas cosas tal vez todavía no resulte fácil hablar, un siglo después. Un violento culatazo y un tiro callan la clarividencia de Luxemburg, su temple de polemista: “La libertad es siempre y exclusivamente libertad para el que piensa de manera diferente”. La película se cierra con un plano sostenido de las aguas del canal, de noche, mudo. Como en el poema de Celan, donde late el origen judío de ella junto a la mención del Hotel Edén, cuartel general de los nuevos Fusileros de la Guardia:
“Llega la mesa con los dones, /
dobla la esquina de un Edén– /
El hombre, hecho un colador, la mujer /
¡a nadar!, la marrana, /
por ella, por nadie, por todos– /
El canal de la Landwehr no hará ruido. /
Nada /
se estanca”.
(Este texto ha sido publicado en “La sombra del ciprés”, suplemento del diario El Norte de Castilla)
Algo que extraña en ella es la ausencia de esas masas de las que tanto se habla. Los trabajadores van a los mítines de Luxemburg, durante sus estancias en la cárcel se ve a otras presas; pero se vuelve siempre al marco de la cúpula socialdemócrata, sus discusiones, lo áspero de un pensamiento independiente. Sin embargo, durante la guerra y, sobre todo, con el estallido revolucionario que sigue a la derrota alemana a comienzos de noviembre de 1918, esas multitudes postergadas asumieron su protagonismo como nunca antes. Por su procedencia poco esperable, la carta en la que Rilke relata conmovido una asamblea popular en Munich, la toma de la palabra por los desposeídos, es muy expresiva para intuir la dimensión de un fenómeno que pudo cambiar la historia de Europa. Y que, seguramente, sigue aún por pensar.
En los últimos años fue apareciendo en castellano la serie narrativa que Alfred Döblin dedicó a Noviembre de 1918, en la magnífica traducción de Carlos Fortea, formada por cuatro extensos volúmenes: Burgueses y soldados, El pueblo traicionado, El regreso de las tropas, y el final, Karl y Rosa. El extraordinario narrador que es Döblin militó en la revolución entonces, pero no se decidió a afrontarlo en la escritura hasta los años 40, al final de su exilio. Su poder lingüístico, la exigente flexibilidad técnica, la rica variedad de sus recursos no sorprenden si se piensa que el crucial debate entre realismo y vanguardia tuvo quizá su núcleo más lúcido en Alemania, y ahí están, por ejemplo, los escritos teóricos de Brecht, que muestran la vanguardia como la vía más eficaz para explorar la realidad del mundo.
Döblin dibuja las tres posiciones en liza: la defensa del orden y del sistema por el nuevo gobierno republicano del SPD, el pragmatismo (más bien sería un conservadurismo reaccionario) de los militares que amagan con su golpismo monárquico para proteger intereses de clase, y el entusiasmo de las multitudes revolucionarias –que derribaron la monarquía, establecieron el gobierno de los Consejos de obreros y soldados y, por último, fueron sangrientamente reprimidas por la alianza de los otros dos campos. A diferencia de la película de Von Trotta, la novela no entrega un relato con héroe, sino un mosaico social, un proteico personaje colectivo, sin jerarquías; Döblin recupera así la confusión de aquellos días, tratando de ver a través de ella, sin una perspectiva privilegiada, sin ningún alto observatorio que permita una visión de conjunto. Recoge la movilidad de los hechos, los vaivenes del ánimo, los engaños y verdades, el entusiasmo y el oportunismo, la abnegación y el medro. Y como, aun en la multitud, busca los primeros planos, no pierde de vista la raíz personal de los comportamientos, el cruce de lo ideológico y lo íntimo, en una atmósfera compartida de desesperación existencial. “Lo personal es político”, sí, como enunciará el viejo dicho feminista, que aquí cobra vida en su gama de claroscuros.
Y es la densidad de los hechos –y la sensación de deuda con ellos– la que invita a releer el revelador trabajo, fuera de eslóganes y esquemas, de Sebastian Haffner, La revolución alemana de 1918-1919. Tramar su hilo con la dispersión fragmentaria del monumental texto de Döblin es un ejercicio apasionante. Hasta llegar a su término: el 15 de enero de 1919, Karl Liebknecht y Rosa Luxemburg, líderes del recién creado Partido Comunista, fueron asesinados por uno de los nuevos cuerpos de élite, fruto del pacto secreto entre el Estado Mayor y el SPD. La película de Von Trotta –a la que vuelvo con gusto y emoción, pese a las dudas de enfoque que me plantea– salta de la salida de la cárcel de Rosa, a mediados de noviembre, a la escena final, limitándose a sugerir disensiones en su grupo y obviando el papel de los socialdemócratas, aunque la cita inicial de Bebel ya anunciara cuál sería. No hay análisis ni apenas atención para la democracia que ejerce la multitud; de algunas cosas tal vez todavía no resulte fácil hablar, un siglo después. Un violento culatazo y un tiro callan la clarividencia de Luxemburg, su temple de polemista: “La libertad es siempre y exclusivamente libertad para el que piensa de manera diferente”. La película se cierra con un plano sostenido de las aguas del canal, de noche, mudo. Como en el poema de Celan, donde late el origen judío de ella junto a la mención del Hotel Edén, cuartel general de los nuevos Fusileros de la Guardia:
“Llega la mesa con los dones, /
dobla la esquina de un Edén– /
El hombre, hecho un colador, la mujer /
¡a nadar!, la marrana, /
por ella, por nadie, por todos– /
El canal de la Landwehr no hará ruido. /
Nada /
se estanca”.
(Este texto ha sido publicado en “La sombra del ciprés”, suplemento del diario El Norte de Castilla)
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El 28% de las camareras de piso en los hoteles presenta síntomas de depresión grave. “Estamos hechas polvo, seguimos trabajando a fuerza de pastillas”
Enric Llopis
De origen latinoamericano, Soledad desembarcó en España en 2003, cuando tenía 23 años. Su primer lugar de residencia fue Malgrat de Mar, en la costa catalana del Maresme. Trabajó como camarera de piso en diferentes hoteles, durante la temporada turística. Empezó en uno de cuatro estrellas, el típico de una zona de playa: “Me contrataron como eventual, pero después me hicieron fija discontinua; a los tres años ya no les interesé, me hicieron una jugada bastante fea y me echaron”. Cobraba menos de mil euros. En el siguiente hotel permaneció dos temporadas, y también la despidieron cuando llegó el momento de hacerla fija. Y recaló en otro hotel de Lloret de Mar (Girona), dos años contratada como directamente por la empresa y el tercero por una ETT. Entonces cambió la situación: la llamaban sólo cuando había una carga importante de trabajo, y pasó a cobrar por horas. Tampoco sabía de antemano la tarea (en lavandería, zonas “nobles” o habitaciones) ni los horarios. En ninguna de las empresas por las que pasó, salvo excepciones muy concretas, cobró horas extraordinarias. Pero no podían salir del trabajo hasta que no terminaran de limpiar las habitaciones. La ETT quebró, y hubo gente que años después no había cobrado. Soledad se medicaba diariamente antes de ir a trabajar. “Desayunaba voltaren”. De vuelta a casa, otro relajante, el naproxeno, de lo contrario no hubiera podido siquiera sentarse en el sofá.
Es uno de los 26 casos que figuran en el libro “Las que limpian los hoteles. Historias ocultas de precariedad laboral”,
que el investigador especializado en turismo responsable, Ernest Cañada, publicó en Icaria (octubre de 2015) a iniciativa de Alba Sud y la Rel-UITA.
A partir de los datos de la Encuesta de Población Activa (EPA) de 2014, el autor calcula la cifra de 320.000 empleados de hotel en el estado español, por lo que el número de camareras de piso podría oscilar entre las 65.000 y las 96.000. Destaca su presencia en Canarias (20.000), Cataluña (15.000) y Baleares (13.000), en cifras aproximadas. Se trata de un trabajo sometido a fuertes cargas y ritmos muy intensos, casi completamente feminizado.
“Las mujeres ocupan las categorías profesionales más bajas, por debajo de los hombres que realizan tareas similares, como los camareros de restaurante”, resalta Cañada. Dos de los factores clave son la degradación en las formas de contratación (a través de ETT) y, vinculado a ello, las crecientes externalizaciones, de modo que un mismo director puede gestionar varios hoteles al tiempo, mientras la plantilla propia se limita a unos pocos administrativos u operarios de recepción. El resto de trabajadores pertenecen a dos, tres o cuatro empresas distintas. En la circunstancia de las camareras de piso, las subcontrataciones conducen a rebajas en la categoría profesional (pasar a peones o limpiadoras, lo que implica un menor salario por el mismo trabajo), un aumento en el número de habitaciones que han de limpiar (pueden pasar de 18-20 a máximos de 24-26), el incremento de la precariedad y las enfermedades laborales.
El responsable de Acción Sindical de la Federación de Servicios de Comisiones Obreras-País Valenciano, Salvador Mejías, sitúa en el punto de partida la reforma laboral del gobierno del PP (2012), y las ambiciones de rentabilidad rápida por parte de las empresas, principalmente mediante la rebaja de los salarios. Los sindicatos constatan una tendencia al despido de las camareras de piso que figuraban en la plantilla de los hoteles (mediante la figura del “despido objetivo”), al tiempo que se empezaba a subcontratar personal nuevo al que ya no se le aplicaba el convenio de la hostelería, sino, en un 90% de los casos, el de la empresa multiservicios con la que el hotel subcontrata. “Aquí está la clave del negocio”, apunta Mejías. En la provincia de Valencia, se puede pasar de los 1.200 euros y las 40 horas semanales en el convenio de la hostelería, a 720 euros al mes en las empresas multiservicios, con otra significativa diferencia: el criterio principal ya no es la jornada laboral, sino el número de habitaciones asignado. En muchos casos se produce la firma de contratos a tiempo parcial, por ejemplo de cinco o seis horas diarias, que se vinculan a la limpieza de un número de habitaciones; el número de horas de trabajo realizadas es mayor, pero no se remuneran las horas “extra”.
En otras ocasiones, la empresa establece un precio por la limpieza de la habitación, que se puede reducir en algunos casos a los dos euros por pieza.
“El trabajo de las camareras de piso es una de las actividades principales del hotel, y por tanto no se puede externalizar”, resalta Cristina García, miembro del equipo de Acción Sindical de la Federación de Servicios de Comisiones Obreras-País Valencià. “En esta idea nos respalda la Inspección de Trabajo”, añade. Insiste en que el mayor grado de precarización de estas trabajadoras echa raíces en la reforma laboral de 2012, en la que se hace prevalecer al convenio de empresa sobre el del sector. Ernest Cañada recuerda que durante la negociación del convenio colectivo en Baleares, en 2014, la Federación Empresarial Hotelera de Mallorca (FEHM) planteó que la subcontratación con empresas de servicios fuera reconocida a través del convenio, lo que los sindicatos rechazaron. No se incluyó, pero las externalizaciones se produjeron hotel a hotel, lo que llevó a una denuncia de Comisiones Obreras y UGT ante la Inspección de Trabajo en abril de 2015. Así, más de 50 empresas hoteleras resultaron investigadas por la subcontratación de la limpieza en Baleares, Cataluña, Canarias y Valencia.
La Federación de Servicios de Comisiones Obreras y la Regional Latinoamericana de la UITA elaboraron en 2015 un estudio sobre la situación de las camareras de piso en el estado español titulado “Dolor crónico por trastornos musculo-esqueléticos (TME), síntomas de ansiedad y depresión”. Del informe se desprende que las lumbalgias están presentes en el 85,3% de las camareras, las cervicobraquialgias en un 80,4% y que las zonas del cuerpo más afectadas son la dorsal y lumbar de la espalda, hombros, brazos y cuello. El 70% tiene entre cuatro y siete zonas corporales con dolor muscular. Según el estudio, las trabajadoras que no han desarrollado los TEM, están expuestas en un grado elevado, ya que el 80% padece los síntomas iniciales: hinchazón, fatiga, pérdida de fuerza, limitación de la movilidad, hormigueo o pérdida de la sensibilidad. En conclusión, un 71,5% de las camareras encuestadas se medican para afrontar el día a día en los hoteles. Además, “los medicamentos van generando ‘resistencias’, de manera que el cuerpo necesita cada vez más dosis para que hagan efecto y sobreponerse para una nueva jornada”, explica el informe.
En el 96% de los casos, las trabajadoras entrevistadas sufren síntomas de ansiedad, grave o leve, y en el 89% se sienten en riesgo de padecer una lesión, debido a las malas posturas corporales. La tensión genera un incremento de los dolores musculares, y la ingesta de nuevos medicamentos. Asimismo los cuestionarios revelaron que el 28,4% de las trabajadoras presenta síntomas de depresión grave (y cuatro de cada diez, de depresión en general), a lo que se añaden grados muy elevados de fatiga y una disminución de la concentración en el 74% de los casos. Sólo el 18% duerme ocho horas diarias. Las autoras del estudio señalan la “presión constante por realizar un número exorbitante de habitaciones en poco tiempo”. Los problemas de salud laboral se revelan cuando sobre 123 camareras de piso, 74 presentaron licencias para asistir al médico (50 con TME en los últimos años). En resumen, según el estudio de Comisiones Obreras y la Regional Latinoamericana de la UITA, de cada diez camareras nueve padecen ansiedad clínica susceptible de ser tratada con psicofármacos y terapia; ocho señalan dolor en más de dos zonas de su cuerpo y consideran su trabajo repetitivo; seis, con problemas de concentración-atención; cuatro, con sentimientos de tristeza y culpa (depresión) y dos con pensamientos suicidas.
“Estamos hechas polvo, seguimos trabajando a fuerza de pastillas”, afirma una camarera de piso, Dolores Ayas, que trabaja en Playa de Palma (Mallorca) y acumula más de 30 años de experiencia. Su testimonio figura en el libro “Las que limpian las hoteles”. Contaba, a sus 57 años, las cargas laborales de afrontar 20 habitaciones al día y las zonas “nobles” del hotel, sobre todo a la hora de mover las pesadas camas de madera: cada día 50. “Y los colchones pesan también un muerto, es horroroso, hay días que no puedo con mi alma”. Muchas de las trabajadoras que entran de nuevas, no pueden sacar el trabajo adelante. Años atrás, el hotel en el que Dolores está empleada abría durante todo el año, salvo 40 días. Días más, días menos, siempre había algo de faena. Pero actualmente, el empresario no abre hasta que llena las plazas, y no baja en toda la temporada. Por tanto, la tarea se sitúa siempre en el límite y nunca se puede realizar en condiciones. “Si cada día tengo cinco salidas en las otras habitaciones, hago lo mínimo, lo imprescindible y voy siempre hasta arriba”. Afirma que los empresarios las consideran un número. “Estoy jodidísima”. Toma pastillas contra el reúma, antiinflamatorios y para el corazón, tiene la columna destrozada, está operada del túnel carpiano y las manos hechas polvo…
De origen latinoamericano, Soledad desembarcó en España en 2003, cuando tenía 23 años. Su primer lugar de residencia fue Malgrat de Mar, en la costa catalana del Maresme. Trabajó como camarera de piso en diferentes hoteles, durante la temporada turística. Empezó en uno de cuatro estrellas, el típico de una zona de playa: “Me contrataron como eventual, pero después me hicieron fija discontinua; a los tres años ya no les interesé, me hicieron una jugada bastante fea y me echaron”. Cobraba menos de mil euros. En el siguiente hotel permaneció dos temporadas, y también la despidieron cuando llegó el momento de hacerla fija. Y recaló en otro hotel de Lloret de Mar (Girona), dos años contratada como directamente por la empresa y el tercero por una ETT. Entonces cambió la situación: la llamaban sólo cuando había una carga importante de trabajo, y pasó a cobrar por horas. Tampoco sabía de antemano la tarea (en lavandería, zonas “nobles” o habitaciones) ni los horarios. En ninguna de las empresas por las que pasó, salvo excepciones muy concretas, cobró horas extraordinarias. Pero no podían salir del trabajo hasta que no terminaran de limpiar las habitaciones. La ETT quebró, y hubo gente que años después no había cobrado. Soledad se medicaba diariamente antes de ir a trabajar. “Desayunaba voltaren”. De vuelta a casa, otro relajante, el naproxeno, de lo contrario no hubiera podido siquiera sentarse en el sofá.
Es uno de los 26 casos que figuran en el libro “Las que limpian los hoteles. Historias ocultas de precariedad laboral”,
que el investigador especializado en turismo responsable, Ernest Cañada, publicó en Icaria (octubre de 2015) a iniciativa de Alba Sud y la Rel-UITA.
A partir de los datos de la Encuesta de Población Activa (EPA) de 2014, el autor calcula la cifra de 320.000 empleados de hotel en el estado español, por lo que el número de camareras de piso podría oscilar entre las 65.000 y las 96.000. Destaca su presencia en Canarias (20.000), Cataluña (15.000) y Baleares (13.000), en cifras aproximadas. Se trata de un trabajo sometido a fuertes cargas y ritmos muy intensos, casi completamente feminizado.
“Las mujeres ocupan las categorías profesionales más bajas, por debajo de los hombres que realizan tareas similares, como los camareros de restaurante”, resalta Cañada. Dos de los factores clave son la degradación en las formas de contratación (a través de ETT) y, vinculado a ello, las crecientes externalizaciones, de modo que un mismo director puede gestionar varios hoteles al tiempo, mientras la plantilla propia se limita a unos pocos administrativos u operarios de recepción. El resto de trabajadores pertenecen a dos, tres o cuatro empresas distintas. En la circunstancia de las camareras de piso, las subcontrataciones conducen a rebajas en la categoría profesional (pasar a peones o limpiadoras, lo que implica un menor salario por el mismo trabajo), un aumento en el número de habitaciones que han de limpiar (pueden pasar de 18-20 a máximos de 24-26), el incremento de la precariedad y las enfermedades laborales.
El responsable de Acción Sindical de la Federación de Servicios de Comisiones Obreras-País Valenciano, Salvador Mejías, sitúa en el punto de partida la reforma laboral del gobierno del PP (2012), y las ambiciones de rentabilidad rápida por parte de las empresas, principalmente mediante la rebaja de los salarios. Los sindicatos constatan una tendencia al despido de las camareras de piso que figuraban en la plantilla de los hoteles (mediante la figura del “despido objetivo”), al tiempo que se empezaba a subcontratar personal nuevo al que ya no se le aplicaba el convenio de la hostelería, sino, en un 90% de los casos, el de la empresa multiservicios con la que el hotel subcontrata. “Aquí está la clave del negocio”, apunta Mejías. En la provincia de Valencia, se puede pasar de los 1.200 euros y las 40 horas semanales en el convenio de la hostelería, a 720 euros al mes en las empresas multiservicios, con otra significativa diferencia: el criterio principal ya no es la jornada laboral, sino el número de habitaciones asignado. En muchos casos se produce la firma de contratos a tiempo parcial, por ejemplo de cinco o seis horas diarias, que se vinculan a la limpieza de un número de habitaciones; el número de horas de trabajo realizadas es mayor, pero no se remuneran las horas “extra”.
En otras ocasiones, la empresa establece un precio por la limpieza de la habitación, que se puede reducir en algunos casos a los dos euros por pieza.
“El trabajo de las camareras de piso es una de las actividades principales del hotel, y por tanto no se puede externalizar”, resalta Cristina García, miembro del equipo de Acción Sindical de la Federación de Servicios de Comisiones Obreras-País Valencià. “En esta idea nos respalda la Inspección de Trabajo”, añade. Insiste en que el mayor grado de precarización de estas trabajadoras echa raíces en la reforma laboral de 2012, en la que se hace prevalecer al convenio de empresa sobre el del sector. Ernest Cañada recuerda que durante la negociación del convenio colectivo en Baleares, en 2014, la Federación Empresarial Hotelera de Mallorca (FEHM) planteó que la subcontratación con empresas de servicios fuera reconocida a través del convenio, lo que los sindicatos rechazaron. No se incluyó, pero las externalizaciones se produjeron hotel a hotel, lo que llevó a una denuncia de Comisiones Obreras y UGT ante la Inspección de Trabajo en abril de 2015. Así, más de 50 empresas hoteleras resultaron investigadas por la subcontratación de la limpieza en Baleares, Cataluña, Canarias y Valencia.
La Federación de Servicios de Comisiones Obreras y la Regional Latinoamericana de la UITA elaboraron en 2015 un estudio sobre la situación de las camareras de piso en el estado español titulado “Dolor crónico por trastornos musculo-esqueléticos (TME), síntomas de ansiedad y depresión”. Del informe se desprende que las lumbalgias están presentes en el 85,3% de las camareras, las cervicobraquialgias en un 80,4% y que las zonas del cuerpo más afectadas son la dorsal y lumbar de la espalda, hombros, brazos y cuello. El 70% tiene entre cuatro y siete zonas corporales con dolor muscular. Según el estudio, las trabajadoras que no han desarrollado los TEM, están expuestas en un grado elevado, ya que el 80% padece los síntomas iniciales: hinchazón, fatiga, pérdida de fuerza, limitación de la movilidad, hormigueo o pérdida de la sensibilidad. En conclusión, un 71,5% de las camareras encuestadas se medican para afrontar el día a día en los hoteles. Además, “los medicamentos van generando ‘resistencias’, de manera que el cuerpo necesita cada vez más dosis para que hagan efecto y sobreponerse para una nueva jornada”, explica el informe.
En el 96% de los casos, las trabajadoras entrevistadas sufren síntomas de ansiedad, grave o leve, y en el 89% se sienten en riesgo de padecer una lesión, debido a las malas posturas corporales. La tensión genera un incremento de los dolores musculares, y la ingesta de nuevos medicamentos. Asimismo los cuestionarios revelaron que el 28,4% de las trabajadoras presenta síntomas de depresión grave (y cuatro de cada diez, de depresión en general), a lo que se añaden grados muy elevados de fatiga y una disminución de la concentración en el 74% de los casos. Sólo el 18% duerme ocho horas diarias. Las autoras del estudio señalan la “presión constante por realizar un número exorbitante de habitaciones en poco tiempo”. Los problemas de salud laboral se revelan cuando sobre 123 camareras de piso, 74 presentaron licencias para asistir al médico (50 con TME en los últimos años). En resumen, según el estudio de Comisiones Obreras y la Regional Latinoamericana de la UITA, de cada diez camareras nueve padecen ansiedad clínica susceptible de ser tratada con psicofármacos y terapia; ocho señalan dolor en más de dos zonas de su cuerpo y consideran su trabajo repetitivo; seis, con problemas de concentración-atención; cuatro, con sentimientos de tristeza y culpa (depresión) y dos con pensamientos suicidas.
“Estamos hechas polvo, seguimos trabajando a fuerza de pastillas”, afirma una camarera de piso, Dolores Ayas, que trabaja en Playa de Palma (Mallorca) y acumula más de 30 años de experiencia. Su testimonio figura en el libro “Las que limpian las hoteles”. Contaba, a sus 57 años, las cargas laborales de afrontar 20 habitaciones al día y las zonas “nobles” del hotel, sobre todo a la hora de mover las pesadas camas de madera: cada día 50. “Y los colchones pesan también un muerto, es horroroso, hay días que no puedo con mi alma”. Muchas de las trabajadoras que entran de nuevas, no pueden sacar el trabajo adelante. Años atrás, el hotel en el que Dolores está empleada abría durante todo el año, salvo 40 días. Días más, días menos, siempre había algo de faena. Pero actualmente, el empresario no abre hasta que llena las plazas, y no baja en toda la temporada. Por tanto, la tarea se sitúa siempre en el límite y nunca se puede realizar en condiciones. “Si cada día tengo cinco salidas en las otras habitaciones, hago lo mínimo, lo imprescindible y voy siempre hasta arriba”. Afirma que los empresarios las consideran un número. “Estoy jodidísima”. Toma pastillas contra el reúma, antiinflamatorios y para el corazón, tiene la columna destrozada, está operada del túnel carpiano y las manos hechas polvo…
sábado, 24 de septiembre de 2016
Unicef: “España no ha entendido que un niño primero es un niño y luego un inmigrante o refugiado”
InfoLibre
Sara Collantes, experta en políticas de infancia de Unicef Comité Español, denuncia situaciones como la de los jóvenes que intentan saltar la valla de Ceuta y Melilla y son devueltos sin comprobar si son menores. También preocupan los casos de niños y adolescentes que, solos o junto a sus familias, son encerrados en los Centros de Internamiento de Extranjeros.
La experta en políticas de infancia de Unicef Comité Español, Sara Collantes, opina que en España “no se ha entendido bien que un niño primero es un niño y luego, un inmigrante o un refugiado" y esa es la razón por la que teniendo ya cierta tradición tanto en flujos migratorios como en acogida de menores que llegan sin adultos que se hagan cargo de ellos, se siguen repitiendo deficiencias que tienen un impacto directo sobre la protección y el interés superior de estos niños.
“En España los dos sistemas, el de protección a la infancia y el de extranjería y asilo, tienen que darse la mano y aliarse lo suficiente como para otorgar esa doble protección a los niños migrantes o refugiados, que tienen por eso una doble vulnerabilidad. Hay un margen importantísimo para conseguir blindar esa protección en España”, afirma en una entrevista con Europa Press.
Se refiere a situaciones como la de jóvenes que intentan saltar la valla de Ceuta o la de Melilla y son entregados de vuelta a las autoridades marroquíes sin que nadie haya comprobado si eran menores de edad; a la de los niños refugiados que se ven privados del derecho a estar con toda su familia porque los requisitos para la reagrupación familiar dejan fuera a los hermanos mayores de 18 o a los que habiendo entrado en territorio español, malviven en las calles de una ciudad autónoma.
“Nos preocupan mucho las devoluciones automáticas y pedimos su fin así como que se garantice que se identifica correctamente a los niños que intentan acceder por la valla. España, como frontera terrestre con África, tiene el reto de crear un mecanismo de identificación rápida de los menores de edad que intentan acceder a Europa porque si ésta no se lleva a cabo, no se pueden poner en marcha los mecanismos de protección previstos en las leyes y así, estaríamos vulnerando la Convención de los Derechos del Niño”, afirma.
Contra las devoluciones automáticas en la valla
Insiste en este sentido en que si los adultos han de tener garantías en un proceso de devolución, en el caso de los niños estas se multiplican, pues han de tener un tutor, un representante legal, que se disponga del tiempo necesario para poder determinar su interés del menor y que se haga mediante personal cualificado capaz de hacer entrevistas en condiciones con los niños. “Nos parece casi imposible que en procedimientos tan sucintos como las devoluciones automáticas se puedan abordar todas estas garantías”, señala.
Según afirma, en UNICEF son “conscientes de que hay un número importante de menores de edad en Marruecos con intención de acceder a territorio español” y de la existencia de ONG que denuncian que algunos de quienes saltan la valla efectivamente lo son. Por eso, piden que se cumpla "de forma estricta" y se paralicen esas prácticas porque “no permiten desplegar el marco de protección que contempla la ley”.
Misma preocupación tiene la agencia de la ONU para la Infancia en lo que respecta a los menores que viajan solos y a quienes no se identifica como potenciales refugiados porque “hay muy poca proactividad”. Collantes recuerda que las cifras de solicitudes de asilo de niños en España “no cuadran”, con 25 casos frente a los 95.000 que se cursaron en la UE el año pasado, siendo frontera sur y teniendo más de 3.000 niños extranjeros tutelados por las comunidades autónomas.
“No se escucha a los niños, ni a los que vienen solos ni a lo que vienen en familia, que son tratados en el paquete familiar, lo que provoca que no podamos hacer identificación de casos que se dan y que no vemos, ya no sólo de trata de seres humanos o reclutamiento forzoso, sino necesidades que se dan dentro de las propias familias y que nos pasan completamente desapercibidas”, lamenta.
Niños en la calle de Melilla
Algunos de esos niños que llegan solos acaban en las calles de Melilla, lo que no escapa tampoco a UNICEF. Collantes lo relaciona con el cambio legislativo en el que se introdujo que si un menor abandona un centro de protección durante seis meses, la administración cesa la tutela. A juicio de la Agencia de la ONU, esta situación no debería darse, como tampoco pierden la responsabilidad los padres de un hijo que por circunstancias, se va de casa y acaba en una situación de absoluta desprotección y vulnerabilidad social “como la que se está viendo en Melilla”.
“Pedimos que se intensifique el trabajo a pie de calle con estos niños, hay que acompañarles. Somos conscientes de que algo se está haciendo y que se dan los primeros esfuerzos y el propio Defensor del Pueblo lo ha valorado, pero creemos que hay margen para seguir reforzando este trabajo y conseguir un objetivo fundamental: la integración plena de estos niños en nuestra sociedad y no esperar a que cumplan la mayoría de edad para tomar otras decisiones con ellos”, añade.
Niños que acaban en los CIE
Se refiere en la misma línea a los Centros de Internamiento de Extranjeros (CIE), donde según un informe del Servicio Jesuíta a Migrantes con datos del Ministerio del Interior, estuvieron encerrados 19 menores el año pasado porque no se les había identificado como tales. “Es muy grave. Creemos realmente que la apreciación de la edad debe basarse primero en la documentación que lleva el menor, en línea con las sentencias del Tribunal Supremo, y recurrir exclusivamente como último recurso y sólo con objeto de protección a las pruebas de determinación de la edad”, asegura.
UNICEF defiende que si el caso no está claro, se debe aplicar el beneficio de la duda para conseguir el tratamiento más garantista “y eso significa evitar el internamiento y poner en marcha otras medidas ya previstas como las comparecencias periódicas o un sistema de supervisión”. “Hay que evitar el internamiento, también de niños con sus familias, porque tiene efectos muy duraderos y físicos e incluso de somatización que deben ser evitados a toda costa”, añade.
Collanes incide en que “hay margen de mejora ya sea a nivel de inclusión como de protección”. “Creo que todos los actores nos tenemos que encaminar en ese sentido porque los niños migrantes están entre los más vulnerables del mundo y por supuesto de España, y porque no hay que olvidar un niño es ante todo un niño, por encima de cualquier estatus migratorio que en el fondo lo que hace es pervertir esa categoría de niño, que es la categoría por excelencia como casi todos los Estados del mundo han consensuado firmando la Convención de la ONU al respecto”, afirma.
Fuente: http://www.infolibre.es/noticias/politica/2016/09/18/ni_refugiados_inmigrantes_los_ninos_son_solo_ninos_54969_1012.html
Sara Collantes, experta en políticas de infancia de Unicef Comité Español, denuncia situaciones como la de los jóvenes que intentan saltar la valla de Ceuta y Melilla y son devueltos sin comprobar si son menores. También preocupan los casos de niños y adolescentes que, solos o junto a sus familias, son encerrados en los Centros de Internamiento de Extranjeros.
La experta en políticas de infancia de Unicef Comité Español, Sara Collantes, opina que en España “no se ha entendido bien que un niño primero es un niño y luego, un inmigrante o un refugiado" y esa es la razón por la que teniendo ya cierta tradición tanto en flujos migratorios como en acogida de menores que llegan sin adultos que se hagan cargo de ellos, se siguen repitiendo deficiencias que tienen un impacto directo sobre la protección y el interés superior de estos niños.
“En España los dos sistemas, el de protección a la infancia y el de extranjería y asilo, tienen que darse la mano y aliarse lo suficiente como para otorgar esa doble protección a los niños migrantes o refugiados, que tienen por eso una doble vulnerabilidad. Hay un margen importantísimo para conseguir blindar esa protección en España”, afirma en una entrevista con Europa Press.
Se refiere a situaciones como la de jóvenes que intentan saltar la valla de Ceuta o la de Melilla y son entregados de vuelta a las autoridades marroquíes sin que nadie haya comprobado si eran menores de edad; a la de los niños refugiados que se ven privados del derecho a estar con toda su familia porque los requisitos para la reagrupación familiar dejan fuera a los hermanos mayores de 18 o a los que habiendo entrado en territorio español, malviven en las calles de una ciudad autónoma.
“Nos preocupan mucho las devoluciones automáticas y pedimos su fin así como que se garantice que se identifica correctamente a los niños que intentan acceder por la valla. España, como frontera terrestre con África, tiene el reto de crear un mecanismo de identificación rápida de los menores de edad que intentan acceder a Europa porque si ésta no se lleva a cabo, no se pueden poner en marcha los mecanismos de protección previstos en las leyes y así, estaríamos vulnerando la Convención de los Derechos del Niño”, afirma.
Contra las devoluciones automáticas en la valla
Insiste en este sentido en que si los adultos han de tener garantías en un proceso de devolución, en el caso de los niños estas se multiplican, pues han de tener un tutor, un representante legal, que se disponga del tiempo necesario para poder determinar su interés del menor y que se haga mediante personal cualificado capaz de hacer entrevistas en condiciones con los niños. “Nos parece casi imposible que en procedimientos tan sucintos como las devoluciones automáticas se puedan abordar todas estas garantías”, señala.
Según afirma, en UNICEF son “conscientes de que hay un número importante de menores de edad en Marruecos con intención de acceder a territorio español” y de la existencia de ONG que denuncian que algunos de quienes saltan la valla efectivamente lo son. Por eso, piden que se cumpla "de forma estricta" y se paralicen esas prácticas porque “no permiten desplegar el marco de protección que contempla la ley”.
Misma preocupación tiene la agencia de la ONU para la Infancia en lo que respecta a los menores que viajan solos y a quienes no se identifica como potenciales refugiados porque “hay muy poca proactividad”. Collantes recuerda que las cifras de solicitudes de asilo de niños en España “no cuadran”, con 25 casos frente a los 95.000 que se cursaron en la UE el año pasado, siendo frontera sur y teniendo más de 3.000 niños extranjeros tutelados por las comunidades autónomas.
“No se escucha a los niños, ni a los que vienen solos ni a lo que vienen en familia, que son tratados en el paquete familiar, lo que provoca que no podamos hacer identificación de casos que se dan y que no vemos, ya no sólo de trata de seres humanos o reclutamiento forzoso, sino necesidades que se dan dentro de las propias familias y que nos pasan completamente desapercibidas”, lamenta.
Niños en la calle de Melilla
Algunos de esos niños que llegan solos acaban en las calles de Melilla, lo que no escapa tampoco a UNICEF. Collantes lo relaciona con el cambio legislativo en el que se introdujo que si un menor abandona un centro de protección durante seis meses, la administración cesa la tutela. A juicio de la Agencia de la ONU, esta situación no debería darse, como tampoco pierden la responsabilidad los padres de un hijo que por circunstancias, se va de casa y acaba en una situación de absoluta desprotección y vulnerabilidad social “como la que se está viendo en Melilla”.
“Pedimos que se intensifique el trabajo a pie de calle con estos niños, hay que acompañarles. Somos conscientes de que algo se está haciendo y que se dan los primeros esfuerzos y el propio Defensor del Pueblo lo ha valorado, pero creemos que hay margen para seguir reforzando este trabajo y conseguir un objetivo fundamental: la integración plena de estos niños en nuestra sociedad y no esperar a que cumplan la mayoría de edad para tomar otras decisiones con ellos”, añade.
Niños que acaban en los CIE
Se refiere en la misma línea a los Centros de Internamiento de Extranjeros (CIE), donde según un informe del Servicio Jesuíta a Migrantes con datos del Ministerio del Interior, estuvieron encerrados 19 menores el año pasado porque no se les había identificado como tales. “Es muy grave. Creemos realmente que la apreciación de la edad debe basarse primero en la documentación que lleva el menor, en línea con las sentencias del Tribunal Supremo, y recurrir exclusivamente como último recurso y sólo con objeto de protección a las pruebas de determinación de la edad”, asegura.
UNICEF defiende que si el caso no está claro, se debe aplicar el beneficio de la duda para conseguir el tratamiento más garantista “y eso significa evitar el internamiento y poner en marcha otras medidas ya previstas como las comparecencias periódicas o un sistema de supervisión”. “Hay que evitar el internamiento, también de niños con sus familias, porque tiene efectos muy duraderos y físicos e incluso de somatización que deben ser evitados a toda costa”, añade.
Collanes incide en que “hay margen de mejora ya sea a nivel de inclusión como de protección”. “Creo que todos los actores nos tenemos que encaminar en ese sentido porque los niños migrantes están entre los más vulnerables del mundo y por supuesto de España, y porque no hay que olvidar un niño es ante todo un niño, por encima de cualquier estatus migratorio que en el fondo lo que hace es pervertir esa categoría de niño, que es la categoría por excelencia como casi todos los Estados del mundo han consensuado firmando la Convención de la ONU al respecto”, afirma.
Fuente: http://www.infolibre.es/noticias/politica/2016/09/18/ni_refugiados_inmigrantes_los_ninos_son_solo_ninos_54969_1012.html
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