viernes, 20 de septiembre de 2013

Rajoy elude responder a tres grupos que le acusan de mentir al Parlamento. El Gobierno reta a la oposición a presentar una moción de censura


No es habitual en el Congreso que tres grupos distintos acusen reiteradamente a un presidente del Gobierno de mentir sistemáticamente en el Parlamento. Ayer lo hicieron PSOE, UPyD e Izquierda Unida. El Gobierno respondió descalificando al principal grupo de la oposición y retándolo a presentar una moción de censura, reiterando el anuncio de una ambiciosa propuesta de reformas legales contra la corrupción, pidiendo que los demás se atengan a las decisiones judiciales y sacando pecho por la lucha contra la crisis económica.
Lo que no hicieron Mariano Rajoy ni la vicepresidenta, Soraya Saénz de Santamaría, fue molestarse en rebatir lo que los portavoces presentaron como mentiras. El presidente, incluso, puso en manos de la vicepresidenta y del ministro de Justicia, Alberto Ruiz-Gallardón, la defensa de su palabra, porque renunció a responder a las dos interpelaciones.
Fue una sesión de control al Gobierno tensa, que volvió a poner sobre la mesa lo que según la oposición no aclaró el presidente en su comparecencia del 1 de agosto sobre el caso Bárcenas. Y Rajoy, directamente o a través de los dos miembros de su Gobierno, no hizo más que remitirse a aquella intervención, pero sin dar ninguna explicación más, aunque después se hayan conocido detalles sobre el contrato del extesorero, su militancia yla declaración ante el juez de Dolores de Cospedal...

Los puntos negros de la versión del Gobierno sobre Bárcenas

Nómina. “Desde hace cuatro años el señor Bárcenas ya no estaba de tesorero en el PP; desde hace más de tres años no ostenta ninguna representación política, ni siquiera es militante de este partido. Cuando yo fui elegido presidente, el señor Bárcenas ya no estaba allí”. (Rajoy en el Parlamento).
El 19 de abril de 2010 causó alta en la Seguridad Social del PP como trabajador por cuenta ajena. Esta alta se mantuvo hasta el 31 de enero de 2013, según su vida laboral. Mariano Rajoy llegó a la Presidencia del Gobierno el 21 de diciembre de 2011.
SMS de apoyo. “Creí en su inocencia, lo hice hasta el momento en que a los cuatro años de iniciadas las investigaciones llegaron datos que confirmaban la existencia de cuentas millonarias en Suiza, no declaradas a la Hacienda pública, a nombre del señor Bárcenas”. (Rajoy en el Congreso el 1 de agosto).
El 18 de enero de 2013 se conoció que Bárcenas tenía dinero negro en Suiza, 22 millones de euros, por una comisión rogatoria que pasó por el Ministerio de Justicia. Dos días después Rajoy le envío este SMS: “Luis. Lo entiendo. Se fuerte. Mañana te llamare. Un abrazo”.
Militancia. El presidente aseguró el 1 de agosto en el Congreso que desde hace tres años el extesorero ya no es militante del PP. La semana pasada Rajoy negó en el pleno que Cospedal hubiera dicho al juez que él pactó con Bárcenas un finiquito muy favorable.
Los listados de la Agencia Tributaria que constan en el sumario reflejan que Bárcenas pagó su cuota de militante en 2008, 2009 y 2011. Otras informaciones aseguran que también en 2012. Cospedal dijo en su declaración judicial que Rajoy y Javier Arenas pactaron en marzo de 2010 el finiquito con Bárcenas y su mujer.
Leer más en El País.

Feu sur l'école. Fuego sobre la escuela

«Manière de voir» n°131 / Octobre-novembre 2013. Publicación de Le Monde Diplomatique

Sait-on encore ce qu'on attend de l'école? Qu'elle résolve les maux de la société, face auxquels les dirigeants politiques se disent impuissants? Qu'elle fournisse aux entreprises des salariés «compétents»? Ou, plus simplement, qu'elle se concentre sur sa mission initiale: former des citoyens critiques?

I. La reproduction des inégalités Aux yeux de l'éditorialiste américain Nicholas Kristof, cela ne fait aucun doute: la mesure qui, aux Etats-Unis comme ailleurs, contribuerait le plus à réduire les inégalités sociales serait d'«améliorer l'éducation». Parmi les dirigeants politiques, les intellectuels en vue, les «experts» en tout genre qui peuplent les plateaux de télévision, l'analyse est largement partagée: les connaissances acquises sur les bancs de l'école offriraient le plus solide remblai pour combler le fossé séparant dominants et dominés.

Et si c'était tout le contraire? Et si, plutôt que de les atténuer, le système d'enseignement contribuait à consolider les hiérarchies qui structurent la société?

«Les idées dominantes d'une époque n'ont jamais été que les idées de la classe dominante.» L'observation de Karl Marx et Friedrich Engels pourrait s'appliquer à l'école, tant la méritocratie sur laquelle repose le système scolaire épouse les caractéristiques de la culture bourgeoise. Indépendamment des efforts et des convictions du personnel enseignant, cette institution masque les déterminants de la réussite : l'inégale répartition du capital économique, culturel et social. Et, au prétexte de promouvoir les «méritants», légitime une injustice. Car ce sont les fils et filles de bonne famille qui obtiennent les diplômes les mieux valorisés et qui accèdent aux positions de pouvoir.

II. Sous l'emprise du privé

«Autonomie», «projets», «objectifs», «compétences»... En matière d'éducation, le vocabulaire utilisé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sonne étrangement. Emprunté aux pédagogues du début du XXe siècle les plus opposés à la transformation capitaliste de l'école, il sert aujourd'hui à justifier la libéralisation des systèmes éducatifs et à édifier cette «nouvelle école» que l'obsession du privé semble le mieux caractériser.

Accélérant le rythme de cette métamorphose, les politiques d'austérité pourraient fournir l'occasion de réaliser le projet dont tant de conservateurs rêvent encore: privatisation, marchandisation et conversion de l'école en «annexe» de recrutement des entreprises. En mettant les salariés en concurrence, la société libérale incite parents et élèves à adapter leur conduite - parfois au prix d'un lourd endettement -en portant leur choix sur les établissements et les filières débouchant sur les titres scolaires les plus facilement monnayables sur le marché du travail.

Privé des moyens de remplir sa mission, le service public de l'éducation se trouve dégradé, délégitimé, tandis que croît la souffrance d'enseignants désireux d'oeuvrer à l'émancipation collective et que prospèrent les entrepreneurs scolaires...

Devant une telle offensive, les appels à la «sanctuarisation» font figure de voeu pieux: comment l'école pourrait-elle se constituer en îlot de coopération au beau milieu d'un océan de compétition?

Comme si l'école était une entreprise...
Christian Laval et Louis Weber

Décentraliser l'éducation pour mieux la privatiser.
F. P.

III. Les voies de l'émancipation

«Les éducateurs du peuple ne feront une oeuvre pleinement efficace que lorsqu'une philosophie politique et sociale réglera et animera leur effort d'éducation», proclamait Jean Jaurès au début du siècle dernier. Adossée à un projet politique suffisamment puissant, l'école ne se limiterait donc pas à sa fonction de reproduction des inégalités. Elle retrouverait son rôle premier: produire du savoir.

Les penseurs et les militants progressistes ne s'y sont pas trompés. Conscients qu'il n'existe pas de force intrinsèque des idées vraies, ceux-ci ont de tout temps misé sur l'éducation pour former leurs militants, aiguillonner les consciences et mettre en mouvement les foules. Des bancs de l'école aux partis politiques, en passant par les discussions informelles sur le lieu de travail, les ateliers de formation syndicale, les conférences prononcées dans le cadre des activités d'une multitude d'associations d'éducation populaire, l'édification des forces sociales susceptibles de bousculer le statu quo constitue un travail de tous les instants.

Et sans certitude d'accumulation. Car il se heurte à une autre forme de pédagogie: celle de la soumission, élaborée à longueur d'antenne, page après page, par les éditorialistes et commentateurs attitrés des médias dominants. Pour ceux-là, une seule urgence: engendrer l'apathie et la «non-participation» que la très conservatrice Commission trilatérale identifiait, dès 1975, comme essentielles au «fonctionnement efficace d'un système démocratique»...

Le rêve égalitaire de la société finlandaise
Philippe Descamps

Numéro coordonné par Renaud Lambert et Allan Popelard

Las mil frases más feroces de la derecha de la caverna. José María Izquierdo


¿Puede amparar el periodismo a aquellos profesionales que insultan, difaman o desprecian hasta el punto de desear el aniquilamiento de quienes no comparten su ideología? Los últimos acontecimientos políticos, económicos, sociales de la historia reciente de España —Zapatero, Rubalcaba, la crisis, el 15-M— deberían ser narrados e interpretados desde un foro de debate honesto y objetivo, que no se deje guiar por filias ni fobias. No obstante, algunos conocidos comunicadores de nuestro país han hecho de la desconsideración y el ataque despiadado sus armas de información. Las virulentas proclamas que a menudo escuchamos en la radio, televisión y leemos en la prensa ponen de manifiesto que el periodismo está enfermo, tal vez herido de muerte.
El periodista José María Izquierdo, defensor del valor terapéutico de la denuncia en cualquier ámbito, también en el profesional, nos ofrece en Las mil frases más feroces de la derecha de la caverna un millar de ferocidades, una antología que pretende recoger sin juzgar el griterío de una de las zonas más densas de la extrema derecha mediática, esa que todavía habita en las cavernas. El único juez es el lector.

«¿Hay sitio para aquel que en el uso de un medio de comunicación desprecia los datos e incluso los históricos con tal de conformar una opinión cuanto más agresiva mejor, es decir, peor?».
Juan Cruz
«Esta extrema derecha habita en los pliegues del PP, no en otro sitio. Fue el embrión del partido y ahora parece su herejía, pero continúa en el seno de su Iglesia. Ningún concilio la ha condenado ni ninguno de sus seguidores ha sido expulsado».
Iñaki Gabilondo
Primeras páginas de Las mil frases más feroces de la derecha de la caverna
Dossier de prensa de Las mil frases más feroces de la derecha de la caverna

jueves, 19 de septiembre de 2013

Dictan orden de detención contra cuatro torturadores del franquismo

La jueza Servini de Cubría pidió a través de Interpol, la extradición de funcionarios policiales y de la Guardia Civil, en la causa abierta para juzgar los crímenes del franquismo.

En un día histórico para las víctimas del franquismo, la magistrada María Servini de Cubría ha dictado una resolución por la que dicta orden internacional de detención preventiva, con fines de extradición, para cuatro ex funcionarios de seguridad acusados de torturas: el ex guardia civil Jesús Muñecas Aguilar, el ex escolta de Francisco Franco y de la Casa Real Celso Galván Abascal, el ex comisario José Ignacio Giralte González; y ex inspector José Antonio González Pacheco, alias "Billy El Niño".

Es decir, que en la causa abierta en Argentina para juzgar los crímenes del franquismo, han pasado a ser imputados estos cuatro ex funcionarios, que deben ser extraditados "a efectos de recibir declaración indagatoria".

Es decir, que en la causa abierta en Argentina para juzgar los crímenes del franquismo, han pasado a ser imputados estos cuatro ex funcionarios, que deben ser extraditados "a efectos de recibir declaración indagatoria". "Se procede que esta magistratura curse específicamente a las autoridades españolas esta orden de detención", dice textual la resolución de la magistrada. El texto especifica que se debe comunicar "el arresto preventivo de los nombrados con fines de extradición a efectos de recibir declaración indagatoria a la Organización Internacional de Policía Criminal (INTERPOL)".

La resolución, entonces, será enviada tanto a INTERPOL como a las autoridades españolas para proceder a la detención de los primeros cuatro procesados de la causa, abierta en abril de 2010, tal y como acaba de confirmar a Público uno de los abogados que ha recibido en mano la resolución de la jueza, el argentino Carlos Slepoy.

Los abogados solicitaron por escrito a la jueza, en marzo de este año, que emitiera órdenes de captura internacional contra nueve responsables del régimen franquista: tres ex ministros, José Utrera Molina (suegro del ministro de Justicia Alberto Ruiz-Gallardón), Rodolfo Martín Villa y Fernando Suárez; y dos ex jueces, además de los cuatro exfuncionarios de seguridad que ahora han pasado a estar procesados en la causa. La magistrada ha decidido proceder, por ahora, contra estos últimos.

La ley procesal argentina prevé que, si existen indicios de criminalidad en una persona, se la llame para que preste declaración indagatoria, cuyo efecto es la orden internacional de detención si el acusado se encuentra fuera del país. Ésta es la victoria más importante que consiguen las víctimas del franquismo en el marco de una causa que comenzó hace más de tres años. El proceso ha sufrido varios escollos que ahora comienzan a disiparse.

Siguientes pasos
La jueza recibirá el próximo 20 de noviembre, aniversario de la muerte de Francisco Franco, a víctimas de la dictadura y a funcionarios españoles para que presten su testimonio en el marco de la causa. Se espera la llegada de parlamentarios de BNG, IU, Amaiur, y quizás alguno del PSOE. Es probable que se adelante el diputado de ERC Joan Tardà, para interponer en octubre una querella por el asesinato durante la dictadura de Lluis Companys, presidente de la Generalitat durante la II República, y que también lo acompañen varios concejales y alcaldes de su partido.

Diputados de BNG, IU, Aralar y PSOE irán con las víctimas que testificarán en Buenos Aires el 20-N

A ello se le suma el creciente apoyo institucional que en Argentina otorga cada vez más relevancia a la causa. Además de la resolución de apoyo del Congreso Nacional a la causa judicial, el alcalde de de la ciudad de La Plata ha declarado de interés municipal la querella argentina contra los crímenes del franquismo, y lo mismo está estudiando la legislatura provincial de Buenos Aires. La última en mostrar su respaldo ha sido la legislatura porteña (el Parlamento de la ciudad de Buenos Aires), que acaba de aprobar por unanimidad una declaración de apoyo a la querella y de condena al franquismo. Hace unos días, se constituyó la Plataforma Argentina de Apoyo a la Querella contra los Crímenes del Franquismo, a la que se adhirieron casi 100 organizaciones, y uno de sus objetivos es el de sumar el apoyo de más instituciones a la qerella, en sintonía con lo que está sucediendo en España con la Coordinadora Estatal de apoyo a la Querella Argentina (CeAQUA).

"Este apoyo es fundamental", resalta Slepoy. Los abogados se han reunido con prácticamente todas las fuerzas del Congreso, y con el director de Derechos Humanos de la Cancillería, Federico Villegas Beltrán, para garantizar que las próximas videoconferencias que realice la jueza con víctimas del franquismo no vuelvan suspenderse, como ya sucedió en tres ocasiones. Los querellantes también estuvieron con Mario Fera, presidente de Consejo de la Magistratura, órgano encargado de la tramitación técnica de las querellas, para dejar asegurado nuevos problemas.

Estado de la causa
Hasta ahora, la jueza había enviado a España dos comisiones rogatorias. En la primera, solicitaba que le informaran sobre si había investigaciones en curso sobre el franquismo, en qué juzgado estaban, en qué estado se encontraban. También pedía información sobre el plan sistemático de exterminio de la dictadura, y en específico, sobre el plan deliberado, planificado y legalizado del secuestro de niños. Varios meses después, contestó la Fiscalía General de Estado que encabezaba Cándido Conde-Pumpido, cuando por entonces el PSOE estaba en el Gobierno. La Fiscalía alegó que en España estaba investigando el franquismo, y advertía que el principio de jurisdicción universal es subsidiario, es decir, que podía aplicarse cuando no había investigaciones en el país donde se cometió el crimen, por lo se entendía que Argentina no tenía competencia para investigar.

La única causa judicial abierta en el mundo sobre los crímenes del franquismo es la que se impulsa desde Argentina

Los abogados de la querella replicaron con un escrito, aclarando que todos los procesos abiertos en distintos juzgados del país a raíz de los testimonios que había enviado el juez Baltasar Garzón, habían sido archivados en su inmensa mayoría, y que sólo quedaban tres abiertos, pero relacionados con la existencia de fosas comunes y exhumación de cuerpos, sin que hubiera una investigación penal. La jueza reaccionó inmediatamente y mandó una segunda comisión rogatoria a España, pidiendo la identificación de muchos responsables. La Fiscalía General volvió a contestar cuando ya estaba el PP en el Gobierno, con Eduardo Torres-Dulce como nuevo fiscal general, en donde reiteraban que Servini de Cubría no tenía competencia para juzgar los crímenes franquistas. Para entonces, Garzón ya había sido condenado en febrero de 2012 por el Tribunal Supremo.

La magistrada decidió entonces viajar a España, pero el viaje fue cancelado porque la Corte limitó el número de funcionarios con los que podía viajar. Para su llegada se había creado un movimiento con una lista de 100 declarantes. La suspensión de su viaje generó una enorme frustración.

Pero con la actual resolución de la jueza, con la que dicta la primera orden internacional de detención contra los primeros representantes del franquismo, la magistrada ha dado un paso que puede marcar un hito en la historia española.

La única causa judicial que hay abierta en el mundo en relación a los crímenes del franquismo es la que se impulsa desde Argentina. La Constitución argentina reconoce desde 1853 el principio de justicia universal, por el que este país tiene jurisdicción para perseguir los crímenes franquistas al haberse negado España a investigar por sí misma los crímenes cometidos entre el 17 de julio de 1936 y el 15 de junio de 1977. Según los autos de Garzón, la represión franquista dejó al menos 113.000 desaparecidos y unos 30.000 niños apropiados por el régimen que fueron sustraídos a las familias republicanas.

Nota: Podemos decir lo mismo que en otra entrada del blog, Mario Amorós dice de Chile y su dictadura, "La represión dejó una huella muy marcada en España (Chile). Primero porque eliminó a varias generaciones de dirigentes políticos y segundo porque el daño que ha dejado en la sociedad ha sido terrible".
Fuente: http://www.diariopanorama.com/seccion/nacionales_16/dictan-orden-de-detencion-contra-cuatro-torturadores-del-franquismo_a_155771 Más aquí. Y en El País.
(Foto tomada de El País, internet)
Leer aquí relatos de las victimas de estos torturadores. “Disfrutaba torturando. Al pegarte, tenía un gesto de placer” Víctimas de Billy El Niño y de los otros tres torturadores describen cómo eran sus interrogatorios. El País.


LAS VÍCTIMAS SE ENCOMIENDAN A LA ONU. La Plataforma por la Comisión de la Verdad está ansiosa de contarle la historia de los crímenes del franquismo al Grupo de Trabajo sobre Desapariciones Forzadas o Involuntarias de la ONU, que visitará España por primera vez la semana que viene. Ayer presentaron en un acto ante el Congreso, al que asistieron diputados de IU, PSOE y ERC, el informe que darán a los enviados de Naciones Unidas. / ULY MARTIN. Fuente: El País.

La conspiración financiera internacional

Se están publicando más y más informes, libro s y artículos (ver Ellen Brown “Making the World Safe for Banksters”. CounterPunch , 05.09.13) que están documentando cómo se inició el proceso de desregulación de la banca, que desembocó en la enorme crisis financiera a los dos lados del Atlántico Norte. Cuanto más se publica, más se sabe de lo que en realidad puede definirse, sin reservas, como una conspiración en la que participaron activamente dirigentes de la banca estadounidense (tales como Goldman Sachs, Merrill Lynch, Bank of America, Citibank y Chase Manhattan Bank) y personajes responsables de las agencias reguladoras de la banca del gobierno federal de Estados Unidos, tales como Larry Summers y Timothy Geithner. El primero era (cuando la conspiración se inició) el segundo de a bordo del Ministerio de Hacienda, dirigido por el ex banquero Robert Rubin, durante la Administración Clinton, y el segundo, era el encargado de Asuntos Internacionales del mismo Ministerio.

El objetivo de ese proyecto era conseguir la desregulación del capital financiero en EEUU y también en el mundo. El primer paso fue la desregulación en EEUU a base de eliminar la Ley Glass-Steagall, la ley aprobada en 1933 por la Administración Roosevelt que claramente diferenciaba la Banca Comercial de la Banca de Inversiones, un punto clave para proteger a la mayoría de ahorradores y depositantes en la banca frente a la especulación, característica de gran número de actividades de la Banca de Inversión. La Administración Clinton, como resultado de la presión del centro financiero de EEUU, Wall Street, y con la ayuda de sus agentes en el gobierno federal, eliminó dicha Ley y, con ello, tal diferenciación. Una consecuencia fue el colapso de Lehman Brothers.

El segundo paso era la desregulación de la banca a nivel mundial. Ello requería el cambio de las reglas de la Organización Mundial del Comercio (World Trade Organization), y para ello se nombró a Geithner embajador de EUUU en dicha organización. Su objetivo (que consiguió que se aprobara) era cambiar las reglas de juego para la banca, mediante un addendum que aparentaba ser menor (conocido como addendum del Financial Services Agreement ), que prohibía, en realidad, la regulación de las inversiones bancarias, incluyendo las especulativas.

Un problema que los conspiradores tenían es que el 40% de los bancos hoy en el mundo son bancos públicos (la mayoría de estos bancos existen hoy en los países BRIC -Brasil, Rusia, India y China-, que representaban el 40% de la población mundial). Y para complicarles más las cosas a los conspiradores, muchos de estos bancos estaban en países musulmanes, donde la usura es, no solo un pecado, sino también un acto criminal, lo cual dificultaba las políticas financieras de carácter especulativo. Estos factores, por cierto, han protegido a estos países frente a la especulación financiera y han sido menos afectados por la crisis financiera a nivel mundial. Países que fueron particularmente resistentes a esta desregulación fueron los llamados “enemigos de EEUU” (según el testimonio dado en el año 2007 por el general Wesley Clark, que era el jefe de las fuerzas militares de la OTAN, Democracy Now! 2007) que incluían Irak, Siria, el Líbano, Libia, Somalia, Sudán e Irán. Todos estos países eran islámicos, no pertenecían a la Organización Mundial del Comercio, y lo que era “peor” es que tampoco pertenecían al Bank for International Settlements en Suiza, la organización que supervisa los bancos a nivel mundial. Según el General Clark, estos países estaban en la lista de países que el gobierno federal de EEUU había considerado como países cuyos gobiernos deberían cambiar en los próximos cinco años. Y, según Ellen Brown, lo están intentando conseguir.
Fuente: Vicenç Navarro. Sistema Digital

Donos de Portugal from Donos de Portugal on Vimeo.


Video aportado por Isabel, desde Porto, Portugal, gracias.

miércoles, 18 de septiembre de 2013

Documental sobre la represión de las mujeres en Galicia. Las silenciadas o las olvidadas

Ver aquí.


Estudio vincula aumento de suicidios a crisis económica global. BBC miércoles, 18 de septiembre de 2013

Una nueva investigación vincula el incremento en las tasas de suicidio en Europa y América a la reciente crisis económica. El estudio publicado en British Medical Journal analizó datos de 54 países para investigar el impacto global de los problemas financieros provocados por el colapso de los mercados de crédito y bienes raíces en Estados Unidos en 2008. Se encontró que el año posterior al inicio de la crisis la tasa de suicidios de varones se incrementó 3,3%, principalmente en los países que informaron de más pérdidas de empleos.

Esto significó casi 5.000 suicidios más que el nivel promedio que se esperaba para ese año, afirman los investigadores. Y ocurrieron principalmente en los 27 países europeos y 18 países americanos estudiados.

¿Cuánto se devaluará mi pensión con la reforma?

La calculadora permite simular la pérdida de poder adquisitivo que tendrá un pensionista cualquiera durante los primeros años de aplicación de la nueva fórmula propuesta por el Gobierno para la subida de las pensiones. Está realizada bajo el supuesto de que la subida de los primeros años será solo del 0,25%, como apuntan las previsiones del Gobierno.

Lo que hace la calculadora es cifrar la pérdida de poder adquisitivo (mensual y anual) que se tendría en el año 2019 en comparación con el caso de que no hubiera reforma y se respetase la revalorización de acuerdo con el índice de precios al consumo (IPC). Se ofrece el cálculo para diferentes niveles de IPC anual durante el periodo 2014-2019. La pérdida de poder adquisitivo será mayor cuanto mayor sea la inflación anual. Más información aquí
Fuente: El País.

martes, 17 de septiembre de 2013

¿Se puede enseñar la inteligencia emocional? Vídeo en español y artículo sobre el tema.



Por JENNIFER KAHN, NYT,

(parte del artículo "Can Emotional Intelligence Be Taught? traducido por Antonio Peña)

Un día de la primavera pasada, James Wade se sentó con las piernas cruzadas en la alfombra y llamó a su clase de jardín de infantes a sentarse a su alrededor. Larguirucho y de voz tierna, Wade tiene un carisma suave muy adecuado a su papel como maestro de niños pequeños: constante, en lugar de exuberante. Cuando un niño realiza una tarea solicitada, como cerrar la puerta después del recreo, que a menudo se reconocen en el momento de murmurar: "Gracias, guisantito, (sweet pea)" con un leve acento tejano.

A medida que los niños forman un círculo, Wade pidió a los de 5 años de edad que pensaran en "todo lo que ocurre en casa o en la escuela, que sea un problema, que desea compartir”. Repitió su invitación dos veces, con una voz de arrullo, hasta que un niño pequeño, de cara redonda, con una camisa blanca y chaqueta azul levantó la mano. Conteniendo las lágrimas, le susurró: "Mi mamá no me quiere". El problema, dijo, era que él jugó demasiado con el iPhone de su madre. "Ella me grita todos los días", agregó en tono triste.

Wade deja que se exprese, y a continuación, se dirigió a la clase y preguntó: "¿Alguno de sus papás o mamás nunca grita? "Cuando la mitad de los niños levantaron la mano, Wade asintió alentadoramente. "Entonces tal vez podamos ayudarnos". En cuanto a una pequeña niña con una camiseta de color rosa, preguntó qué se sentía como cuando le gritaban.
"Es triste", dijo la niña, mirando hacia abajo.
"¿Y qué hiciste? ¿Qué palabras utilizaste?"
"Le dije: Mamá, no me gusta oírte gritar"
Wade asintió con la cabeza y miró a su alrededor. "¿Qué pensáis vosotros? ¿Suena como una buena cosa que decir? "Cuando los niños asintieron vigorosamente, Wade dio una palmada. "¡Muy bien, vamos a la práctica. A jugar como si fuera tu madre" Desde en el centro del círculo, se le dio al muchacho, Reedhom, un pequeño oso de juguete para sustituir al iPhone, a continuación, comenzó a reprenderlo en un vozarrón ridículo. "Lalalala!" Gritó Wade, que imitaba a una parodia tonta de frustración parental. "¿Por qué haces eso, Reedhom? Reedhom, ¿por qué?" En el círculo, los otros niños se movían con deleite. Uno o dos impulsivamente comienzan a arrastrarse en dirección a Reedhom, como si se unieran a un juego.

Todavía un poco llorosos, Reedhom comenzó a reír. De repente, Wade levantó un dedo. "Ahora , hemos hablado de esto. ¿Qué puede hacer Reedhom?” Recordando a sí mismo, Reedhom se enderezó. "Mami, no me gusta cuando me gritas", anunció con firmeza.

"Bueno", dijo Wade. "Y tal vez tu mamá va a decir:" Lo siento, Reedhom. Tuve que ir a algún lugar a toda prisa, y me pude algo nerviosa. Lo siento. "

Reedhom aceptó solemnemente la disculpa - y luego sonrió mientras estrechaba la mano de Wade.

El enfoque de Wade en su escuela utilizada en la Escuela Primaria Garfield, en Oakland , California - es parte de una estrategia conocida como el aprendizaje social y emocional , que se basa en la idea de que las habilidades emocionales son cruciales para el rendimiento académico.

"Algo de lo que ahora sabemos, después de hacer decenas de estudios, es que las emociones o bien pueden mejorar o dificultar su capacidad para aprender", Marc Brackett, un científico investigador en psicología en la Universidad de Yale, dijo a un grupo de educadores en una conferencia de junio pasado. "Afectan nuestra atención y nuestra memoria. Si estás muy preocupado por algo, o agitado, ¿Cómo puedes centrarse bien en lo que se enseña?"

Una vez que un pequeño rincón de la teoría de la educación, S.E.L. ha ganado fuerza en los últimos años , impulsado en parte por las preocupaciones sobre la violencia escolar, la intimidación y el suicidio adolescente. Pero mientras que los programas de prevención tienden a centrarse en un solo problema, el objetivo del aprendizaje social y emocional es más amplio: inculcar una inteligencia psicológica emocional profunda que ayude a los niños a regular sus emociones.

Para los niños, según anota Brackett, la escuela es un caldero emocional: un flujo constante de retos académicos y sociales que pueden generar sentimientos que van desde la soledad a la euforia. Los educadores y los padres han asumido durante mucho tiempo que la capacidad de un niño para hacer frente a esas tensiones es innata - una cuestión de temperamento - o de lo adquirido "en el camino", en los golpes ásperos de la vida y del resultado de la interacción normal. Pero en la práctica, Brackett afirma, muchos niños nunca llegan a desarrollar esas habilidades cruciales. "Es como decir que un niño no tiene por qué estudiar Inglés o español, porque lo habla con sus padres en casa", me dijo Brackett en la primavera pasada . "Las habilidades emocionales son lo mismo. Un maestro podría decir: "Cálmate!" - Pero, ¿cómo es exactamente lo que significa calmarte cuando te sientes ansioso? ¿Dónde se aprende las habilidades necesarias para gestionar esos sentimientos?"

Un número creciente de educadores y psicólogos ahora creen que la respuesta a esa pregunta está en la escuela. La Fundación Edutopía de George Lucas ha presionado para que lleve a cabo la enseñanza de las habilidades sociales y emocionales en la última década, el Estado de Illinois aprobó una ley en 2003, para que "el aprendizaje social y emocional", sea una parte de los programas escolares. Miles de escuelas utilizan ahora una de las varias docenas de programas, entre ellos la propia Brackett, que han sido aprobadas como " basada en evidencias". La “Colaboración para el Aprendizaje Académico , Social y Emocional”, una organización no lucrativa con sede en Chicago se dedicaa difundir la educación emocional. En total, en la actualidad hay decenas de miles de programas de alfabetización emocional - que se ejecutan en ciudades en todo el país .

La teoría de que los niños deben aprender a manejar sus emociones con el fin de alcanzar su potencial surgió de la investigación de un par de profesores de psicología - John Mayer, de la Universidad de New Hampshire y Peter Salovey , de Yale. En la década de 1980, Mayer y Salovey sintieron curiosidad acerca de las formas en que las emociones comunican información, y por qué algunas personas parecen ser más capaces de obtener ventaja de esos mensajes que otras. Al delinear el conjunto de habilidades que definen esta "inteligencia emocional", Salovey dio cuenta de que podría ser aún más influyente de lo que había sospechado inicialmente, afectaba a todo, desde la resolución de problemas hasta la satisfacción laboral : "Era como predictiva (del éxito)!"

En los años siguientes, un número de estudios han apoyado esta idea. Las llamadas habilidades no cognitivas -atributos como el autocontrol, la persistencia y la conciencia de sí mismo- en realidad podrían ser mejores predictores de la trayectoria de vida de una persona que las medidas académicas normales. Un estudio de 2011 a partir de datos recogidos sobre 17.000 bebés británicos siguieron más de 50 años, encontró que el nivel de bienestar mental de un niño correlacionó fuertemente con el éxito futuro. Estudios similares han encontrado que los niños que desarrollan estas habilidades no sólo tienen más probabilidades de tener éxito en el trabajo, sino también de tener matrimonios más largos y sufren menos depresión y ansiedad. Algunas evidencias muestran que incluso van a estar físicamente más saludable...
Más aquí,http://www.nytimes.com/2013/09/15/magazine/can-emotional-intelligence-be-taught.html?pagewanted=all
Jennifer Kahn teaches at the University of California, Berkeley, Graduate School of Journalism. She last wrote for the magazine about; prepsychopathic children.

75 documentalistas latinoamericanos se posicionan "por la vida del pueblo sirio y por la paz del mundo"

COMUNICADO DE DOCUMENTALISTAS LATINOAMERICANOS Y DEL CARIBE CONTRA EL ATAQUE A SIRIA Y POR LA PAZ

Los poderes fácticos de este mundo, vuelven a contarnos ficciones, a construirnos irrealidades para preparar nuestra aquiescencia a una guerra de proporciones y consecuencias incalculables.

La arrogancia de unos, la pasividad de otros, la feliz intervención positiva de otros mas, nos han colocado en los dias previos a un desenlace de salida pacífica o de abismo bélico, ésto último en caso de que los representantes y voceros de la mas absoluta minoría y de sus intereses financieros, económicos, geopolíticos, de dominación, logren su objetivo de atacar a un país con la excusa de castigar un supuesto ataque con armas químicas, ataque dudoso, con las informaciones surgidas hasta ahora, ataque construído mediáticamente, y mediáticamente protestado con muchos argumentos, testimonios y confesiones incluso por parte del bando contrario al gobierno sirio. Este ataque se sumaría a 33 meses de “guerra civil” auspiciada y pagada por potencias extranjeras, con el uso de mercenarios, que ha cobrado ya mas de 100.000 muertes.

Si fuera necesario refrescar la memoria de la consciencia mundial acerca de la absoluta falta de autoridad moral del gobierno de EEUU para “castigar” a nadie, recordemos que gobiernos anteriores de este país lanzaron dos bombas atómicas sobre dos poblaciones civiles, en los estertores de una guerra ya ganada -la guerra del pacífico durante la II Guerra llamada mundial- y contaminaron más recientemente a Irak con 3.000 toneladas de uranio empobrecido. Son estos dos episodios de una larga historia bélica, que comienza con la conquista de su actual territorio, basada en el genocidio de indígenas, la ocupación de tierras (alto porcentaje de lo que fue México) y continúa con decenas de intervenciones, desarrollo de golpes de estado y otras agresiones.

Como trabajadores de la conciencia, nosotrxs, documentalistas de América Latina, deseamos expresarnos rotundamente en contra de una aventura bélica más, que se haría en contra de la opinión y aspiración de la gran mayoria de los pueblos del mundo; queremos deplorar el uso de la mentira y el engaño para lograr el consentimiento del mundo a este atentado a la vida y a la soberanía de los pueblos; y deseamos hacer votos para que la humanidad consciente, que se moviliza todos estos días contra esta agresión, logre vencer las fuerzas minoritarias pero poderosas, que no dejan transitar al mundo por el camino de la vida, la justicia y la paz.

Por la vida del pueblo sirio y por la paz del mundo,

Liliane Blaser, Venezuela
Humberto Rios, Argentina
Ivan Sanjines, Bolivia
Susana Molina, Cuba
Cristian Calónico, Mexico
Mercedes Ramires, Costa Rica
Miguel Littin, Chile
Orlando Senna, Brasil
... y
hasta 75
Ana Maneiro, Venezuela
documentalistasamericalatina@gmail.com

La maza, canción de Silvio Rodríguez. si no creyera en la esperanza... si no creyera en lo que esconde hacerse hermano de la vida...

Si no creyera en la locura de la garganta del sinzonte,
si no creyera que en el monte se esconde el trigo y la pavura...
si no creyera en la balanza,
en la razón del equilibrio,
si no creyera en el delirio,
si no creyera en la esperanza...
si no creyera en lo que agencio,
si no creyera en mi camino,
si no creyera en mi sonido,
si no creyera en mi silencio...
¿qué cosa fuera, qué cosa fuera la maza sin cantera?
un amasijo hecho de cuerdas y tendones,
un revoltijo de carne con madera,
un instrumento sin mejores resplandores que lucecitas montadas para escena...
¿qué cosa fuera, corazón, qué cosa fuera?
¿qué cosa fuera la maza sin cantera?
un testaferro del traidor de los aplausos,
un servidor de pasado en copa nueva,
un eternizador de dioses del ocaso,
júbilo hervido con trapo y lentejuela...
¿qué cosa fuera, corazón, qué cosa fuera?
¿qué cosa fuera la maza sin cantera?
¿qué cosa fuera, corazón, qué cosa fuera?
¿qué cosa fuera la maza sin cantera?
si no creyera en lo más duro,
si no creyera en el deseo,
si no creyera en lo que creo,
si no creyera en algo puro...
si no creyera en cada herida,
si no creyera en lo que ronde,
si no creyera en lo que esconde hacerse hermano de la vida...
si no creyera en quien me escucha,
si no creyera en lo que duele,
si no creyera en lo que quede,
si no creyera en lo que lucha...
¿qué cosa fuera, qué cosa fuera la maza sin cantera?
un amasijo hecho de cuerdas y tendones,
un revoltijo de carne con madera,
un instrumento sin mejores resplandores que lucecitas montadas para escena...
¿qué cosa fuera, corazón, qué cosa fuera?
¿qué cosa fuera la maza sin cantera?
un testaferro del traidor de los aplausos,
un servidor de pasado en copa nueva,
un eternizador de dioses del ocaso,
júbilo hervido con trapo y lentejuela...
¿qué cosa fuera, corazón, qué cosa fuera?
¿qué cosa fuera la maza sin cantera?
¿qué cosa fuera, corazón, qué cosa fuera?
¿qué cosa fuera la maza sin cantera?



lunes, 16 de septiembre de 2013

La vida se renueva constantemente... o cuando no se puede decir "no puedo"

Este bello artículo sobre la vida, la fuerza de la vida, de Rosa Montero, viene perfecto para presentar a Antonio, mi nuevo nieto. Antonio han nacido muy bien, es un bebé precioso, llama la atención por lo bonito que es. Podría haber sido menos guapo y para nosotros, su familia, sería igualmente una gran alegría. La vida nos sorprende gratamente muchas veces y hay que disfrutarlo. La maravilla y el regalo que es la vida, nos ha llenado de felicidad con Antonio, todos le deseamos una vida larga y plena de felicidad.

"Hace años fui a cumplir un encargo a un piso de unos amigos que llevaba cerrado y desocupado más de dos meses. Recogí los papeles que iba a buscar y, cuando ya estaba a punto de irme, vi por casualidad que en la jardinera del balcón, bajo un sol veraniego achicharrante, seguía viva una planta. Estaba muy alicaída, agonizante; a su alrededor, todas las demás plantas habían muerto ya, dejando un panorama desolado de hojarasca reseca y telarañas. Pero ella seguía luchando por vivir a pesar de los dos meses de abandono. Comprendo que es ri­dículo, pero casi me dieron ganas de llorar al contemplar ese esfuerzo tan heroico e inútil. Como una loca, regué concienzudamente la jardinera, y luego me marché sintiéndome aún peor, porque el agua sólo prolongaría el sufrimiento de la planta. Pero, a fin de cuentas, la vida consiste justo en eso: en el regocijo de vivir cada instante, cada segundo robado antes del fin.

Qué tenaz es la vida, qué maravillosamente peleona. Un amigo argentino me ha mandado la foto de su hija, una niñita nacida prematuramente a los seis meses. Es una guerrera hermosa y diminuta que lleva semanas librando el fiero combate de la supervivencia: todas sus células están concentradas en la proeza de existir. De hecho, todos nosotros somos un prodigio, todos representamos una proeza descomunal. Estar vivo es el resultado feliz de una batalla feroz contra las circunstancias: sólo recordar que el espermatozoide que participó en tu concepción tuvo que competir contra cien millones de espermatozoides da idea del esfuerzo. Repitamos una vez más lo obvio: para nacer es necesario que antes se haya dado una larguísima cadena de éxitos. Nuestros padres, nuestros abuelos, nuestros recontratatarabuelos de las cavernas lograron ser un huevo fertilizado, y luego un embrión viable, y luego un bebé lo suficientemente sano. Y a partir de ahí supieron crecer, mantenerse vivos, encontrar pareja, procrear, cuidar de su prole. Somos guerreros e hijos de guerreros, todos victoriosos. Haber llegado a nacer es más venturoso y más difícil que sacarse el Gordo de la lotería

Así pues, la vida siempre se empecina en seguir viviendo. Lo cual es una buenísima noticia, desde luego. No hay que perder la fe en esa fuerza bruta y ciega de la vida...

...para autoayudarse no hay como confiar en tu propia fuerza. O, como dice mi amigo Pepe Mendoza: hay que borrar del lenguaje la frase "no puedo",...  Rosa Montero, leer más en El País."
Un amigo, Máximo, le ha escrito una nana, al felicitarme, para que se la cante su abuelo. Gracias Máximo.

Nana para Antonio

Nana, nanita, nana,
canta el abuelo
y al mirar al infante
descubre un cielo.

Nana, nanita, nana,
sigue cantando
y una lágrima oculta
le está asomando.

Nana, nanita, nana,
le tararea
y una nueva ternura
le zarandea.

Y el infante, dormido,
siente la nana
y en su corazón tierno
va y se la guarda.


domingo, 15 de septiembre de 2013

La disparidad de la edad mínima legal de acceso a determinados derechos es total


Edades de estreno

Voto: A los 18 años.
Sanidad: Los niños de 12 años tienen derecho a ser escuchados a la hora de aceptar o no un tratamiento médico. A partir de los 16, pueden prestar, o no, el consentimiento médico por ellos mismos sin permiso de sus padres, menos en tres excepciones: aborto, cirugía estética y tratamientos de reproducción asistida.
Piercings y tatuajes. 16 y 18, respectivamente. En la práctica, no se cumple.
Hacer testamento: A los 14 años.
Responsabilidad penal: Desde los 14 años, los adolescentes pueden ser imputados y condenados. Hasta los 14 años, son inimputables. El PP abogó, en 2009, por bajar la edad penal a 12 años.
Emancipación: A los 16 años, pueden irse de casa y disponer de sus bienes, con permiso de los padres. La edad media real son 29.
Licencia de caza: A los 16 años. Antes, a los 14, pueden portar armas con consentimiento paterno.
Relaciones sexuales: Ahora, la edad de consentimiento sexual está en los 13 años. La reforma de Gallardón pretende retrasarla hasta los 16.
Trabajo. A los 16, después de la Enseñanza Secundaria Obligatoria.
Matrimonio. Ahora, a los 14, con consentimiento paterno. La reforma pretende retrasarla a los 16.
Aborto. Ahora, las menores de 16 y 17 años, pueden interrumpir su embarazo sin permiso paterno. La reforma anunciada por Gallardón anulará este supuesto de la 'ley Zapatero' o y limitará el derecho a las mayores de 18.
Alcohol y tabaco. Está prohibida su venta a los menores de 18. En la práctica, la edad de inicio en el consumo es a los 13 años
Carné de conducir. Ciclomotores: a los 15. Turismos: 18.
Redes sociales. Tuenti, Facebook y Twitter establecen una edad mínima de 14 años. En la práctica, no se cumple.
Divorcio. Los niños de 12 años tienen derecho a ser escuchados en caso de disputa por su custodia.
Discotecas y juego. 18 años.
El anuncio del ministro de Justicia, Alberto Ruiz-Gallardón, de su voluntad de elevar la edad de consentimiento sexual en España de los 13 a los 16 años ha reabierto el debate sobre la disparidad de edades a las que, independientemente de la mayoría de edad plena, establecida por la Constitución a los 18 años, la legislación permite ejercer terminadas conductas o derechos. Aparte de los 13 años en los que está fijada ahora la edad de consentimiento sexual —lo que convierte a España, junto al Vaticano, en el Estado europeo más permisivo en ese terreno—, hay otras normas que rebajan sensiblemente el umbral de la edad adulta legal.

La Ley de Autonomía del Paciente de 2002, tramitada durante el Gobierno de José María Aznar, permite a los chavales de 16 y 17 años años aceptar o negarse a recibir un tratamiento o intervención médica aun sin permiso paterno, con tres excepciones: la reproducción asistida, la cirugía estética y el aborto. Sin embargo, la vigente Ley del Aborto promulgada por Zapatero autoriza a las chicas de 16 y 17 años a interrumpir su embarazo sin consentimiento de sus mayores, supuesto que Gallardón quiere eliminar.

Ambas leyes utilizan la figura del “menor maduro”, supuestamente consciente, responsable y capaz de tomar decisiones que afectan a su futuro, para justificar ese adelanto de la mayoría de edad efectiva en esas tesituras.

Además de la controversia que puede generar el propio concepto, la pregunta que se hacen muchos es por qué ese menor maduro lo es para decidir sobre su salud, y no para votar, conducir, o jugar al póquer en un casino.

Alfredo Oliva, profesor de Psicología Evolutiva en la Universidad de Sevilla, es de los que piensan que, a los 16, se es maduro para casi todo y, “por supuesto”, para votar. “La investigación demuestra que el adolescente de 15 o 16 años tiene unas capacidades cognitivas similares a las del adulto y que, enfrentados a decisiones, digamos en frío, no hay diferencia en la racionalidad de las mismas con los mayores. Sin embargo, tienen menor experiencia y, sometidos a una fuerte carga emocional, en caliente, pueden comportarse impulsivamente, como niños, dado que el área cerebral que controla las emociones madura más tarde”. No parece, sin embargo, que los partidos, más allá de alguna iniciativa de IU, tengan mayor interés en sumar al electorado a los imprevisibles adolescentes de 16 y 17 años.

La filósofa experta en Bioética Victoria Camps, que no fue mayor de edad hasta los 21 años, en la dictadura, tiene “dudas” sobre el concepto de menor maduro. “Da problemas: ¿quién decide que es realmente capaz de tomar esas decisiones trascendentales? Tanto la denegación de tratamientos como el aborto sin permiso son casos tan excepcionales que merecería la pena individualizarlos y no poner una edad de corte sin matizar”. Camps, que se congratula de la subida en la edad de consentimiento sexual, cree que “se confunde dar libertad a los menores con ser moderno o progresista, pero la autonomía no puede ir separada de la madurez”.

Emilio Calatayud, juez de menores de Granada, célebre por sus sentencias ejemplares —condenó a un acusado a terminar la ESO— pide “coherencia”. “Los 13 como edad de consentimiento era una barbaridad, pero a los 16, es tarde:muchos están ya hartos de hacerlo. Lo suyo sería dejarlo en los 14, que además es la edad de responsabilidad penal”. El juez aboga por la mayoría de edad general a los 18, y “con pocas excepciones” a los 16, “autorizados por los padres que son los responsables”. “Ahora los chicos son más altos y más guapos, pero no siempre más maduros. Y, así, a los 18, no sabemos si sigue siendo inmaduro, pero al menos es mayor”, zanja.

Irene y sus amigos, chavales de clase media, estudiantes de instituto con padres tolerantes, no tienen prisa por crecer. “Tendría más libertad, pero también más responsabilidades, y no sé si compensa”, dice la pequeña, Nora, con lógica aplastante. A todos les atrae más la expectativa de sacarse el carné de conducir que la de votar. Eso sí, las chicas lo tienen claro. En caso de un embarazo no deseado, querrían decidir por ellas mismas: “Es tu futuro el que te juegas, no el de tus padres”.
Fuente: El País

El Gobierno aprueba el primer paso para devaluar las pensiones

CC OO calcula que los jubilados perderán hasta un 28% de su poder adquisitivo en 15 años 
La ministra Báñez se declara abierta a hacer cambios en su oferta


El Gobierno propone que las pensiones suban un mínimo del 0,25% anual, incluso en los años malos para la Seguridad Social (como el actual y, muy probablemente, los próximos). “Las pensiones nunca se van a congelar. Subirán siempre”, ha defendido este viernes la ministra de Empleo, Fátima Báñez, después de que el Consejo de Ministros estudiara un informe sobre la reforma de pensiones. Pero ese suelo no garantiza el poder adquisitivo. Al contrario. Un ejemplo: de haber estado en vigor la reforma de pensiones ahora sobre la mesa en 2013 —cuando la inflación “es muy baja”, en palabras del ministro Cristóbal Montoro, y se situará en torno al 1% a finales de año— las pensiones habrían perdido poder adquisitivo, es decir, se habrían devaluado. La crisis económica y las tendencias demográficas amenazan con que esa pérdida de poder adquisitivo de las pensiones sea sistemática con la nueva fórmula.
El Consejo de Ministros ha estudiado este viernes un informe con una doble propuesta de ajuste del gasto en pensiones. Por un lado, una nueva fórmula de actualización anual, basada en la salud de las cuentas de la Seguridad Social, y que afecta a todos los pensionistas (presentes y a los futuros) ya que pretende desvincularla del IPC en 2014. No obstante, el resultado de la ecuación está limitado: si una vez despejada la incógnita el resultado es negativo, las pensiones subirán al menos el 0,25%; si es positivo, nunca podrán subir 0,25 puntos más que el IPC.

MÁS INFORMACIÓN

Más en El País.

El IV Encuentro de Jóvenes Investigadores en Historia Contemporánea debate sobre “Los teatros de lo bélico” Cultura, imaginarios y representaciones de la guerra

Enric Llopis

“Los teatros de lo bélico. Violencia, memoria, identidad y sociedad de masas”. Éste es el título de uno de los talleres insertos en el IV Encuentro de Jóvenes Investigadores en Historia Contemporánea, organizado por la Facultat de Geografia i Història de Valencia entre el 10 y el 13 de septiembre. Once investigadores han presentado ponencias al citado taller, que pueden consultarse, como todas las del Encuentro, en http://valencia2013.net/ (apartado “comunicaciones”).

En “El teatro como arma de combate durante la Guerra Civil en la España nacional (Valladolid, 1936-1939), la historia Nelly Álvarez, de la Universidad de Valladolid, ha destacado el contexto en el que se representan las obras teatrales. “Durante la Guerra Civil española el teatro se utilizó en los dos bandos como arma de combate mediante la puesta en escena de obras de urgencia, destinadas al adoctrinamiento de la población”. En Valladolid, ciudad emplazada en la España “nacional”, se estrenaron veinte obras de alto contenido ideológico, sobre todo comedias de escasa calidad, que buscaban denigrar al enemigo, hacer apología del ideario de los sublevados y provocar la exaltación de los espectadores, resume la investigadora.

El franquismo “revisó” la Historia de España y proclamó su versión oficial, sus mitos fundacionales y su exégesis imperial. La historiadora María del Pilar Loranca ha estudiado, dentro de esa línea de investigación, la imagen de la Guerra de Independencia española durante el franquismo, sobre todo en el cine y el cómic. Resume que la imagen que se da del conflicto bélico es “escasamente fidedigna; lo que se busca es crear mitos y mostrar la concepción histórica que desde el estado se quería”. Agrega que dos de los episodios más repetidos son los sucesos del Dos de Mayo (“se representa un pueblo en armas que se levanta y defiende contra el enemigo exterior, que en el caso del franquismo era el comunismo”) o los guerrilleros, a los que no se identifica con bandoleros, sino como a personas valerosas que defienden la patria y la unidad de España.

En la ponencia “España en lucha contra la revolución”, el historiador Pablo Gómez Nogales, de la Universidad de Zaragoza, analiza las imágenes del discurso contrarrevolucionario. Así, la noción de “orden” durante la Guerra Civil negaba que los conflictos obedecieran a situaciones de injusticia y desigualdad. ¿Y la revolución? “se presentaba –según Pablo Gómez- como el producto de una influencia exterior corruptora” que destruía el “orden” allí donde triunfaba. De hecho, para el franquismo la revolución suponía la destrucción de las bases de la civilización, religión, propiedad y familia, que quedaban unidas en la Nación Española. En todo esto no era original el estado español: “Existía una larga tradición contrarrevolucionaria europea que se remontaba a la revolución francesa, o incluso a la inglesa; en España este discurso se había revitalizado desde la proclamación de la Segunda República”, sintetiza el historiador.

Por otra parte, David Veiga, de la Universidade de Santiago de Compostela, ha presentado una ponencia sobre la Hermandad Provincial de la División Azul de Alicante, analizada a través de su boletín “Blau Division”. Ésta célula provincial de veteranos, una de las más representativas de las hermandades, se creó a mediados de los años 50 con tres objetivos básicos: la organización de actos conmemorativos; la camaradería y el socorro mutuo entre los veteranos; y procurar el enaltecimiento moral y político de los excombatientes. El boletín “Blau Division” da eco a las actividades del grupo, desde el socorro social a las viudas y madres de los “caídos”, a las ayudas en general que se preste a los divisionarios; también se presenta la publicación como nexo de unión entre los miembros de la Hermandad.

Igor Barrenetxea, de la Universidad del País Vasco, ha centrado su comunicación en el conflicto palestino a través del cine de ficción, con el análisis de tres películas: “Caminar sobre las aguas”; “Los limoneros” y “Una botella en el mar de Gaza”. Tras un detenido estudio de los filmes, el investigador los califica como “antibelicistas” y concluye que denuncian la “mutua incomprensión” entre las sociedades israelí y palestina.

Abundando en el campo del audiovisual, la historiadora Eloísa Zamorano ha expuesto su análisis de la película “Tres cantos a Lenin”, de Dziga Vertov. Avanza que comenzó a rodarse mucho antes de su estreno y se realizó con trozos de película que Vertov y su grupo habían grabado y recopilado durante el periodo revolucionario. “El documental se encargó para el décimo aniversario del fallecimiento de Lenin, durante el periodo más duro y represivo de Stalin, que hizo lo imposible para desvirtuar y machacar, literalmente, la idea original del cineasta”, contextualiza la investigadora.

Otra de las ponencias presentadas es “La violencia y la creación de la realidad libertaria durante la Guerra Civil (julio de 1936-mayo de 1937), a cargo de José Manuel Lafoz. El historiador subraya la fuerte carga simbólica de la violencia en “la construcción de la realidad libertaria”. Destaca en su comunicación, asimismo, “la conquista de la calle como espacio donde implantar su soberanía y desde el que iniciar la construcción de ese nuevo mundo, y el culto al caído o recuerdo a los mártires que cayeron por la revolución”. Se trata, por lo demás, de procesos que pudieron apreciarse especialmente en los primeros meses de guerra y, sobre todo, en la ciudad de Barcelona, según el historiador.

Por otra parte, la investigadora Ximena Machado ha negado en su ponencia la idea, extendida desde la década de los sesenta del siglo XX (por la repercusión del juicio de Adolf Eichmann en Israel), de que los judíos no opusieron resistencia al exterminio nazi, es más, se sostenía habitualmente, los judíos se habrían dirigido a las cámaras de gas o a los campos de concentración “como ovejas al matadero”. Para miles de judíos confinados en guetos (la historiadora se centra en los casos de Varsovia y Lodz, 1939-1942), “la continuidad de su comunidad se convirtió en un reto y en un objetivo central”. “Unos decidieron registrar los acontecimientos del gueto y reunir documentación para la posteridad, otros participaron en actividades educativas y culturales y otros muchos en actividades de ayuda social; todos de forma clandestina y poniendo en riesgo su propia vida”, sostiene la investigadora.

En “1936-1939. La movilización militar del ejército sublevado en Galicia”, Francisco J. Leira-Castiñeira, de la Universidade de Santiago de Compostela, niega la idea de una Galicia leal a los sublevados. ¿Por qué razón? El ejército denominado “nacional” reclutó en Galicia, durante los tres años que duró el conflicto, a todos los jóvenes comprendidos entre los 18 y 35 años. “Una movilización forzosa que provocó que esta generación tuviera que participar en la construcción del nuevo régimen franquista; la no incorporación a filas estaba penada por el Código de Justicia Militar y a lo largo del conflicto se intensificaron las medidas en contra de los prófugos del ejército”, explica Francisco J. Leira-Castiñeira.

Por último, Miguel Ángel Melero, de la Universidad de Málaga, ha abordado en su ponencia la participación ciudadana durante la Guerra Civil, la ocupación del ejército “nacional” y los procesos de represión en el municipio de Antequera. Subraya el historiador que la represión genera, por un lado, “el rechazo de una parte de la población sobre la que el Régimen desarrolla sus planes de aniquilamiento”; pero también el apoyo de otra, “que se convierte en agente de la represión y partícipe de la misma”. Melero detalla la implicación en las diferentes formas de violencia y control social por parte de quienes se suman a las filas falangistas, o de quienes, junto a Guardia Civil, Falange, Alcaldía o la Iglesia, participan en delaciones de “responsabilidad republicana”, o de quienes toman parte en los procesos incoados por los tribunales militares en Antequera, a partir de 1937. Pero también en la represión del “día a día”, en la materialización de su venganza por daños físicos o económicos sufridos, o como forma de mostrar adhesión al Nuevo Estado.

Recordar a Salvador Allende

Mario Amorós

La madrugada del 5 de septiembre de 1970 Salvador Allende salió al balcón del viejo caserón que la Federación de Estudiantes de la Universidad de Chile (FECh) tenía en la Alameda, frente a la Biblioteca Nacional. Con un modesto micrófono habló a las miles de personas que festejaban la victoria de la Unidad Popular en la principal arteria de Santiago, en una noche constelada que la izquierda había anhelado durante todo el siglo XX. Pronunció un discurso emocionante en el que rindió homenaje a la dura historia del movimiento popular, ensalzó el pluralismo de las fuerzas sociales y políticas que sustentaban su candidatura y prometió que sería leal a la confianza que el pueblo había depositado en él.

No había un lugar más simbólico para dirigir sus primeras palabras al país como futuro Presidente de Chile, porque su bautismo de fuego se produjo precisamente en la Universidad de Chile en la segunda mitad de los años 20, cuando llegó a Santiago para estudiar Medicina, tras cumplir el servicio militar de manera voluntaria. Elegido presidente del Centro de Alumnos de su Facultad, en 1931 participó activamente, como miembro del Grupo Avance (su primera experiencia militante), en las épicas luchas que condujeron a la caída de la dictadura del coronel Carlos Ibáñez y durante un breve periodo fue vicepresidente de la FECh. Un año después, tomó parte en la efímera República Socialista de junio de 1932, lo que le costó varias semanas de cárcel y ser procesado por una corte marcial. En el funeral de su padre, en septiembre de aquel año, prometió dedicar su vida a “la lucha social”.

Descendiente, por vía paterna, de una familia que tuvo un papel destacado en la lucha por la independencia nacional en los albores del siglo XIX y después en la pugna por la democratización del país desde las filas del Partido Radical y la masonería (con el ejemplo luminoso de su abuelo Ramón Allende Padín), hijo de un abogado que terminó sus días como notario de Valparaíso, Salvador Allende Gossens (Santiago de Chile, 26 de junio de 1908) asumió desde muy joven un compromiso social y político inusual en un muchacho de su clase social. Frente a la caricatura del pije Allende, siempre vestido de manera elegante, que tantas veces dibujaron sus adversarios (y algunos de sus compañeros), resplandece su temprana participación en talleres de alfabetización de las clases populares tanto en el Liceo Eduardo de la Barra del puerto como en la FECh y también su colaboración solidaria en consultorios médicos vinculados a los sindicatos anarquistas en Santiago (por la huella labrada en su conciencia por el carpintero libertario Juan Demarchi en 1922) y al Partido Socialista en Valparaíso.

1933 marcó el rubicón en su trayectoria al tomar parte en la fundación del Partido Socialista en Valparaíso. Su ascenso fue verdaderamente meteórico: secretario regional del PS desde 1935, vicepresidente del Frente Popular en Valparaíso desde 1936, elegido diputado en marzo de 1937, responsable local de la campaña presidencial de Pedro Aguirre Cerda que llevó al histórico triunfo del 25 de octubre de 1938 y subsecretario general del PS desde diciembre de este año. Y el 28 de septiembre de 1939 Aguirre Cerda le designó ministro de Salubridad cuando tan solo contaba con 31 años. Su trabajo durante dos años y medio al frente de esta importante responsabilidad muestra muy bien su personalidad política: su capacidad para diagnosticar los grandes problemas nacionales, explicarlos de manera pedagógica (como aquella exposición sobre la vivienda frente al aristocrático Club de la Unión, en la Alameda, en 1940) y señalar las soluciones legislativas y ejecutivas para corregirlos (como la emblemática reforma de la Ley 4.054 que suscribió el 11 de junio de 1941 y que terminaría alumbrando el Servicio Nacional de Salud en 1952).

También en los años 40 su trayectoria fue especialmente meritoria. Entre enero de 1943 y agosto de 1944, le correspondió ocupar (por única vez en su vida) la secretaría general del Partido Socialista, en un contexto muy influido por la II Guerra Mundial. En 1945, fue elegido senador por primera vez. En 1947 y 1948, se distanció del sector anticomunista del socialismo y criticó firmemente la persecución del Partido Comunista por el Gobierno de Gabriel González Videla, estigmatizado para siempre como traidor por Pablo Neruda en Canto general. Y cuando la mayor parte de sus compañeros apostó por la opción populista de Ibáñez para la contienda presidencial de 1952, supo reagrupar junto a los comunistas en el Frente del Pueblo a las fuerzas de izquierda que apostaron por un camino singular en el contexto de la guerra fría. Elegido candidato presidencial, Allende recorrió por primera vez todo el país, “de Arica a Magallanes” como acostumbraba a decir, con la dedicación y la fe de un misionero. Volodia Teitelboim, Jaime Suárez Bastidas o Carmen Lazo le acompañaron en la campaña de 1952 y dejaron sus testimonios de su tenacidad y su confianza en la posibilidad de transformar Chile a partir de la formación de un potente movimiento político y social.

En 1958, ya con el socialismo reunificado y la izquierda fortalecida en el Frente de Acción Popular (FRAP), quedó a 33.000 votos de La Moneda y fue el candidato más votado por el electorado masculino. Algunas irregularidades en el escrutinio y la inopinada aparición de un curioso personaje, el “cura de Catapilco”, le privaron de la victoria, que correspondió al derechista Jorge Alessandri.

En febrero de 1959, mientras se encontraba con su esposa, Hortensia Bussi, en Caracas para asistir a la toma de posesión de su amigo Rómulo Betancourt, decidió viajar a Cuba y allí conoció a los principales dirigentes de la Revolución que cambió la historia continental y endureció el clima de la guerra fría en América Latina por la respuesta de Washington. Amigo y compañero de Fidel Castro y de Ernesto Che Guevara, fue un firme defensor de la Cuba socialista.

En 1964, la batalla presidencial le enfrentó con un viejo amigo, el democratacristiano Eduardo Frei Montalva, pero también con la CIA y el Gobierno de Lyndon Johnson, que financió una increíble campaña de propaganda anticomunista que ya había dado resultado en Italia en 1948. Su tercera derrota no le indujo ni a moderar sus posiciones políticas, ni tampoco a aceptar el estruendoso proceso de radicalización (retórica) de su partido, con el Congreso de Chillán de 1967 como punto de partida.

Muy pronto advirtió de las limitaciones del programa reformista de la Democracia Cristiana y de la hipocresía de la “Revolución en Libertad”. La creación del MAPU por los dirigentes más consecuentes de la DC y la masacre de la Pampa Irigoin en 1969 le dieron la razón. La fundación de la Unidad Popular en octubre de aquel año reafirmó su correcto análisis político: por primera vez, junto con la izquierda marxista confluían fuerzas tradicionalmente centristas (Partido Radical), de inspiración cristiana (el MAPU) y otros sectores (API y PSD). La campaña para la batalla presidencial de 1970, con la explosión del movimiento muralista y de la Nueva Canción Chilena, la movilización de los trabajadores y de nuevos actores, como los pobladores, alumbró un inmenso movimiento popular que abrió las puertas de la Historia aquel inolvidable 4 de septiembre de 1970.

Después vinieron sesenta días de una tensión política extrema, en los que la derecha, el freísmo, el poder económico (con el emblemático viaje de Agustín Edwards, propietario de El Mercurio, a Washington el 14 de septiembre) y el Gobierno de Nixon, la ITT y la CIA conspiraron para impedir la investidura de Allende por el Congreso Pleno. Fracasaron porque la Democracia Cristiana estaba dirigida por su tendencia progresista y las Fuerzas Armadas encabezadas por un general ejemplar, René Schneider, asesinado por la ultraderecha y la CIA.

El 3 de noviembre, Salvador Allende se terció la banda presidencial y se inició uno de los procesos políticos que mayor esperanza despertaron en el siglo XX. Un periodo lleno de dificultades, también –obviamente- de errores de la Unidad Popular, pero en el que sobre todo brillan los inmensos logros del Gobierno presidido por Allende y del pueblo chileno: la nacionalización del cobre, la reforma agraria y la erradicación del latifundio, la creación del Área de Propiedad Social y la participación de los trabajadores, una política internacional no alineada y verdaderamente ejemplar, un proyecto cultural inigualado en la historia nacional (Quimantú, el Tren de la Cultura, el crecimiento y apertura a los obreros de la Universidad Técnica del Estado) y un programa de medidas sociales muy completo (con el medio litro de leche como expresión cotidiana de eso bello cartel creado por los artistas plásticos de la UP: “La felicidad de Chile empieza por sus niños”). Y sobre todo el desarrollo verdaderamente conmovedor de la conciencia revolucionaria del pueblo, su alegría y su permanente movilización en defensa del camino al socialismo “en democracia, pluralismo y libertad”.

Salvador Allende representa ante la humanidad aquel proyecto político, aquellos años inolvidables… incluso para quienes no los vivimos. Aquel tiempo de las cerezas, similar al cantado en la bella canción de la Comuna de París, un siglo antes.

Han transcurrido ya 40 años y Chile enfrenta grandes desafíos para conquistar una verdadera democracia. La huella dolorosa del cruento golpe de estado del 11 de septiembre de 1973 no desaparece de esta angosta y extensa franja encajada entre la cordillera andina y el imponente océano Pacífico. El reto es construir una nueva mayoría política nacional que aglutine a todas las fuerzas democráticas para superar el modelo neoliberal impuesto a sangre y fuego por la dictadura militar y avanzar hacia un país con más igualdad y justicia social. Una nueva Constitución, la renacionalización del cobre, la derogación de la legislación laboral pinochetista, el respeto al medio ambiente, el reconocimiento de los pueblos indígenas, el fin del lucro en la educación y la salud, una ley electoral justa… El horizonte democrático se ensancha hacia las Grandes Alamedas.

Y en este camino vivirá siempre la memoria de Salvador Allende. De aquel muchacho que conversaba y jugaba al ajedrez con el viejo Demarchi en su modesto taller de carpintería, del militante del Grupo Avance, del fundador del Partido Socialista, del médico con profunda vocación social, del masón orgulloso de sus antepasados, del diputado, ministro y senador, del candidato presidencial que unió a la izquierda y de aquel inmenso y hermoso movimiento popular que abrió con él las puertas de la Historia una noche constelada de septiembre de 1970.

Recordar a Allende exige ir más allá de la inmensa tragedia del 11 de septiembre de 1973 (y después), de su heroica muerte en La Moneda. Recordar a Allende es recorrer su apasionante trayectoria política y la historia de la izquierda chilena en el siglo XX. Recordar a Allende invita a pensar y recrear el socialismo en el siglo XXI.

- Mario Amorós, historiador y periodista, acaba de publicar, en Chile y España, Allende. La biografía (Ediciones B). http://www.edicionesb.com/catalogo/libro/allende-biografia_2844.HTML

- Entrevista en el diario Información de Alicante: http://www.diarioinformacion.com/cultura/2013/09/11/chile-da-lecciones-espana-saldar/1413853.html

"Allende contribuyó a restituir la dignidad perdida del lenguaje político". Eduardo Galeano en el cierre del I Foro Internacional Antifascista en Caracas

Aporrea / VTV

“Allende no mentía cuando advirtió desde el Palacio de La Moneda: Yo de aquí no salgo vivo (…) Era un hombre de honor”, recuerda el escritor uruguayo Eduardo Galeano.

Durante el cierre del Foro Internacional Antifascista en el Teatro Nacional, tras conmemorar los 40 años del golpe de Estado en Chile, el escritor asegura que “yo sé que el honor es un producto raro de encontrar, pero él contribuyó mucho a restituir la dignidad, la dignidad perdida del lenguaje político”.

Galeano habla de la importancia del legado que deja el presidente Salvador Allende que contiene un mensaje de honestidad y valentía.

“Creo que nos dejó unas cuantas herencias importantes, todas referidas a la valentía, al coraje y la dignidad. (…) Nos enseñó que el lenguaje es sagrado, que la palabra humana puede ser sagrada y que a ella nos debemos; y por eso hay que ser muy cuidadoso en lo que se dice para no romper la difícil identidad que se logra en algunos casos excepcionales entre lo que se dice y lo que se hace”, manifiesta.

El intelectual uruguayo expresa que “estamos acostumbrados a divorciar las palabras de los actos, que rara vez se juntan, y cuando se encuentran las palabras y los hechos ni siquiera se saludan porque no se conocen”.

Explica que en el caso de Allende hubo una identidad perfecta entre lo que decía y lo que hacía, “y esa fue su mejor herencia, esa recuperación de la dignidad del lenguaje”.

El literato trae a colación una frase del Líder chileno, a la que denomina autoprofética: “Vale la pena morir por todo aquello sin lo cual no vale la pena vivir”; e indica que este pensamiento define muy bien la calidad humana de un hombre excepcional que “restituyó a la democracia el prestigio de las palabras secuestradas por los políticos mentirosos que han arruinado el lenguaje de tanto mentir”.
Ver aquí un resumen de las conferencias celebradas en Venezuela.
TeleSURtv.net - Especiais - Antifascista Meeting
Fuente: http://www.aporrea.org/actualidad/n236248.html