miércoles, 7 de abril de 2010

L'Europe aux portes de la deuxième division

Cela relève probablement de la déformation professionnelle, mais, même en regardant à la télévision les matches de la Ligue des champions, on ne peut s'empêcher de penser - un peu - à la crise des subprimes.
Le football européen, métaphore de celle-ci. Une bulle spéculative nourrie par l'endettement (6,3 milliards d'euros), avec ses bons côtés (cela dope la croissance du PIB de la même façon que cela stimule les performances sportives) et ses risques de faillite, avec son inflation salariale et ses rémunérations délirantes pour ses joueurs-traders. Avec des régulateurs pleins de bonne volonté mais visiblement impuissants, une UEFA et son président Michel Platini désireux d'instaurer "un fair-play financier", un peu l'équivalent, pour le ballon rond, des normes de Bâle III pour les banques.

Arsenal-Barcelone, donc, qui fut le sommet des quarts de finale aller, match déjà culte. Où l'on retrouvait deux représentants surendettés des deux championnats eux-mêmes les plus endettés (3,8 milliards pour la Premier League anglaise, près de 1 milliard pour la Liga espagnole).Comme par hasard issus des deux grands pays d'Europe, la Grande-Bretagne et l'Espagne, où la crise financière, le boom du crédit et de l'immobilier ont fait le plus de ravages et où les déficits atteignent aujourd'hui des records. Comme par hasard aussi au moment même où la Bundesliga, dont les matches sont à peu près aussi passionnants à suivre qu'une allocution du président de la Bundesbank, dégage des bénéfices. Vertueuse Allemagne dans son football comme dans ses finances publiques.

Arsenal, pour aggraver son cas, est sponsorisé par Fly Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï, l'émirat qui a frôlé la faillite. Quant au Barça, il ne pratique pas seulement un football de rêve - des talents individuels sublimant le jeu collectif et réciproquement, un communisme qui fonctionnerait, en quelque sorte - mais offre des rémunérations de rêve à ses joueurs. Lionel Messi a gagné 33 millions d'euros en 2009. Et Thierry Henry 18,8 millions.

On pourrait naïvement se dire que percevoir par an 17 000 smic, quatre fois plus que le patron du CAC 40 le mieux rémunéré (Franck Riboud, Danone), dont les décisions engagent le sort de dizaines de milliers de salariés, c'est un peu beaucoup pour quelqu'un qui passe l'essentiel de son temps assis sur le banc des remplaçants et utilise sa main pour qualifier la France à la Coupe du monde. Presque choquant. Mais non, les Français, qui ont l'égalitarisme et la détestation de la richesse décidément très sélectifs, adulent "Titi" (33e au classement de leurs personnalités préférées), alors qu'ils sont prêts à pendre haut et court les PDG. Passons.

Du moins le possible éclatement de la bulle spéculative du foot européen (le club de Portsmouth vient de déposer son bilan) aurait-il l'avantage de faire revenir en France ses meilleurs joueurs. Ce qui serait une excellente nouvelle pour le championnat national mais surtout pour les finances publiques du pays. Les impôts de ces citoyens exemplaires, l'honneur de la nation, pourraient enfin contribuer au financement de nos hôpitaux et de nos écoles. Voilà un argument massue que Nicolas Sarkozy pourrait peut-être utiliser pour tenter de justifier le maintien de l'injustifiable, par temps de crise, bouclier fiscal.

... Si l'avenir économique à long terme de l'Europe s'annonce sombre, il ne se présente guère plus ensoleillé à court terme.

Inutile même de se lancer dans une comparaison avec la Chine, dont il se susurre que le taux de croissance pourrait avoir atteint 12 % au premier trimestre. Plus inquiétant : la croissance américaine devrait cette année dépasser de deux points celle de l'Europe (3,1 % contre 1,1 %). Simple question de résilience, assènent les économistes pour expliquer un tel écart. "Résilience", le grand mot est lâché, popularisé par l'ancien chef économiste de l'OCDE, Jean-Philippe Cotis, le Boris Cyrulnik de l'économie. Depuis trente ans, l'économie américaine a démontré sa capacité à rebondir après des chocs importants. Après le choc exceptionnel qu'a constitué la crise des subprimes aussi.Reste à savoir d'où vient cette résilience . On pense immédiatement à des facteurs subjectifs, d'ordre psychologique. En gros, les Américains, optimistes invétérés, recommenceraient à consommer et à investir, contrairement à des Européens tristes et apeurés. C'est très tentant, mais très faux, selon l'économiste Patrick Artus.

Comme le prouvent les enquêtes d'opinion, les récents comportements d'épargne ou de dépenses des ménages, les Américains ne sont ni plus ni moins confiants dans l'avenir, n'ont pas plus ni moins le moral que les Européens - en vérité, il n'y a guère que les Français, en Europe, à se dire très très malheureux, ce qui ne les empêche pas, de façon un peu schizophrénique, de consommer beaucoup plus que la moyenne.

Il faut donc aller chercher du côté des éléments objectifs. Pas des politiques économiques, monétaires et budgétaires, comparables de part et d'autre de l'Atlantique. Mais, avance M. Artus, plutôt du côté de la structure géographique des exportations : 57 % de celles des Etats-Unis sont tournées vers les pays émergents à forte croissance, 23 % seulement vers la zone euro. Et du côté du marché du travail et de sa flexibilité. L'ajustement de l'emploi a été beaucoup plus rapide aux Etats-Unis qu'en Europe, ce qui permet d'y envisager une reprise plus soutenue (162 000 emplois ont été créés en mars). DSK a peut-être raison. Au sens propre. Dans vingt ans, les futurs Messi joueront peut-être tous dans des clubs américains ou chinois. [En la foto Messi, del Barça, el dia 6 de abril de 2010 cuando le marcó 4 goles de antología al Arsenal, hundiendolo en humillante derrota]. Ver aquí en Le Monde del 5-04-2010.

Europa a las puertas de la Segunda división.
Esto es probablemente deformación profesional, pero aún cuando miramos en la televisión los partidos de la Liga de Campeones, no podemos dejar de pensar - un poco - en la crisis de las subprime.

La metáfora del fútbol europeo es la misma. Una burbuja especulativa alimentada por la deuda (6,3 millones de euros), con sus lados buenos (lo que aumenta el crecimiento del PIB de la misma manera que promueve el rendimiento deportivo) y los riesgos de quiebra, con una inflación de salarios y los locos (comerciantes) pagando a sus jugadores. Con los que quieren regularlos llenos de buenas intenciones, pero impotentes, obviamente, un presidente de la UEFA, Michel Platini, y su deseo de establecer un “juego financiero justo”, algo equivalente para el balón, las normas Basilea III para los bancos.

Mientras en el Arsenal-Barcelona, que es la cima de cuartos de final, partido ya adorado. Y nos encontramos con dos representantes de los dos campeonatos en dificultades con más deuda (3,8 millones de euros para la Liga Premier Inglés, cerca de $ 1 mil millones para la liga española).

La suerte de los dos países más grandes de Europa, Gran Bretaña y España, donde la crisis financiera, el auge del crédito y bienes raíces hizo el mayor daño y donde el déficit alcanzó hoy esos registros. Casualmente, al mismo tiempo la Bundesliga, donde los partidos son también casi tan emocionantes, y como consecuencia de un discurso del Presidente del Bundesbank, es rentable. El fútbol de Alemania es tan virtuoso como en sus finanzas públicas.

El Arsenal se refuerza en su caso, con el patrocinio de la aerolínea de los Emiratos de Dubai, que escapó por poco de la bancarrota. Como para el Barça, que no practica el fútbol más que como un sueño – los que subliman el talento individual y por equipos se enfrentan entre sí, el comunismo va a funcionar, de alguna manera - pero ofrece sueldos de sueño a sus jugadores. Lionel Messi ganó 33 millones de euros en 2009. Y Thierry Henry 18,8 millones.

Uno podría decir ingenuamente que esa cantidad supone 17 000 veces el sueldo base (smic) por año, y cuatro veces más que el del Director General mejor pagado (de una empresa en Francia -CAC - Franck Riboud, de Danone), cuyas decisiones son vinculantes para el destino de decenas de miles de empleados y es mucho para alguien que pasa la mayor parte de su tiempo sentado en el banquillo y usó su mano para calificar a Francia en la Copa del Mundo. Chocante...

Por lo menos es posible el estallido de la burbuja especulativa en el fútbol europeo (el club Portsmouth se ha declarado en quiebra) que tendría la ventaja de devolver a los mejores jugadores de Francia…

Este es un argumento fuerte de que podría ser utilizado por Nicolas Sarkozy, para tratar de justificar lo injustificable de mantener, en tiempos de crisis, el ahorro en impuestos.

No es necesario incluso entrar en comparación con China, de la que se susurra que la tasa de crecimiento habría llegado al 12% en el primer trimestre. Más preocupante: el crecimiento de EE.UU. este año superará los dos puntos porcentuales más alto que la de Europa (3,1% contra 1,1%). Simple cuestión de la capacidad de recuperación, los economistas nos bombardean para explicar la diferencia. “Resiliencia”, la gran palabra que sale ahora, popularizada por el ex economista en jefe de la OCDE, Jean-Philippe Cotis, el Boris Cyrulnik de la economía. Durante treinta años, la economía de EE.UU. ha demostrado su capacidad para recuperarse de perturbaciones.

… Como se desprende de las encuestas de opinión, el comportamiento reciente de ahorro y gasto de los hogares, los estadounidenses no tienen ni más ni menos confianza en el futuro, no tienen ni más ni menos moral, que los europeos…
Literalmente. En veinte años, los esfuerzos de futuros Messis estarán todos en los clubes chinos o americanos.

lunes, 5 de abril de 2010

Cooperativas Mondragón: la Democracia Económica es viable

Erik Olin Wright, destacado sociólogo de izquierda de EU, en la introducción del libro “Emancipatory Real Utopias” (Utopías reales emancipatorias, de muy próxima aparición) dice que hubo un tiempo en que: “tanto los críticos como los defensores del capitalismo creyeron que ‘otro mundo era posible’. Generalmente se le llamaba ‘socialismo’. La mayor parte de las personas en el mundo de hoy, especialmente en las regiones desarrolladas, han dejado de creer en esa posibilidad. El capitalismo reina triunfante y el pesimismo ha remplazado el optimismo de la voluntad que Gramsci dijo una vez era esencial para transformar el mundo”.
Así introduce Wright el propósito de su libro: contribuir a reconstruir el sentido de posibilidad del cambio social emancipatorio, investigando las posibilidades reales de instituciones radicalmente diferentes que puedan potencialmente adelantar los propósitos igualitarios históricamente asociados con la idea del socialismo. Para ilustrar de qué se trata todo esto, el autor proporciona cuatro ejemplos de utopías reales: la presupuestación participativa de Porto Alegre, Brasil; Wikipedia; las Cooperativas Mondragón (CM), y el Ingreso Básico Incondicional. Dice que las CM demuestran la falsedad de la sabiduría prevaleciente de que “en una economía de mercado, las empresas cuya propiedad y administración está en manos de los trabajadores sólo son viables si son pequeñas y la fuerza de trabajo es homogénea. Podrán llenar nichos en la economía capitalista, pero no serán capaces de producir bienes complejos con tecnología intensiva en capital, para lo cual se requieren relaciones de poder jerárquicas y relaciones de propiedad capitalistas”. Lo marcado en cursivas se puede expresar también diciendo que, según la sabiduría prevaleciente, la democracia económica es incompatible con la producción industrial moderna.
Otro profesor universitario de EU, David Schweickart, que ha dedicado toda su vida intelectual a escribir sobre las alternativas al capitalismo, en “After Capitalism” (Después del capitalismo: Rowman & Littlefield Publishers, Nueva York, 2002) toma la Democracia Económica (DE) como el elemento central de lo que podrá ser la sociedad poscapitalista. Para Schweickart, la DE tiene tres elementos esenciales, el segundo de los cuales comparte con el capitalismo: 1. control democrático por los trabajadores de todas las empresas productivas; 2. el mercado como mecanismo principal de interacción entre empresas y de éstas con los consumidores; 3. control social de la inversión. Para mostrar la viabilidad del control de los trabajadores, Schweickart se refiere a las cooperativas de madera chapada en el noroeste de EU, a las 20 mil cooperativas de producción que existen en Italia, a las CM que son más productivas y más rentables que las empresas capitalistas, y a otras experiencias. Dice Schweickart que:
No es sorprendente que las empresas autoadministradas por los trabajadores sean eficientes. Puesto que el ingreso de éstos está atado directamente a la salud financiera de la empresa, todos los trabajadores tienen un interés en seleccionar buenos administradores. Puesto que la mala administración no es difícil de detectar para quienes observan de cerca y sienten rápidamente sus efectos, la incompetencia no se tolera por mucho tiempo. Aún más, puesto que los individuos tienen interés de asegurarse que sus compañeros de trabajo trabajen eficazmente y en no aparecer ellos mismos como flojos, se requiere menos supervisión.
El autor presenta la experiencia de las CM como la prueba empírica más cercana de que la DE funciona. Cuenta así la historia de lo que sucedió. En 1943, el cura rojo (José María Arizmendiarrieta) que apenas se salvó de ser ejecutado por Franco durante la guerra civil, consternado porque creía que Dios da a casi todos igual potencial pero ningún joven de clase obrera de Mondragón había llegado a la universidad, fundó en dicho pueblo (del País Vasco español) una escuela para niños de la clase obrera, estructurada para promover la maestría técnica y los valores sociales y espirituales. Once de sus primeros 20 estudiantes lograron graduarse de ingenieros. En 1956 cinco de ellos con otros 18 trabajadores establecieron, a instancias del cura, una cooperativa para fabricar estufas y calentadores. En 1958 se estableció otra cooperativa para fabricar máquinas-herramientas. En 1959, otra vez a instancias de Arizmendiarrieta, se estableció un banco cooperativo (Caja Laboral), lo que resultó ser una innovación decisiva, dice Schweickhart, pues el banco se convirtió en el punto central del sector cooperativo, proveyendo capital y experiencia técnica a las cooperativas que deseaban expandirse y a las que deseaban afiliarse. La Corporación Mondragón (su nombre oficial actual) se expandió más allá del pueblo, narra Schweickhart, y desarrolló una amplia gama de estructuras de apoyo: varias instituciones educativas, entre ellas una universidad técnica (Eskola Politeknoia), institutos de investigación (Ikerlan e Ideko), una organización de seguridad social (Lagun Aro) y una cadena de tiendas para el consumidor (Eroski). Schweickhart valora así el estado actual de CM:

CM es hoy el poder económico dominante en la región vasca de España. Su división de bienes de capital es líder en máquinas herramientas de corte en toda España y en igual situación se encuentra la división que fabrica refrigeradores, lavadoras y lavavajillas. Ikerlan es la única empresa de investigación que cumplió las especificaciones técnicas de la NASA y, por tanto, pudo realizar un proyecto en el trasbordador espacial Columbia en 1993. La Eskola Politeknoia es considerada por muchos como el mejor instituto técnico de España. En pocas palabras, tenemos aquí una corporación comparable en tamaño y en sofisticación tecnológica a una empresa multinacional capitalista, pero que tiene una estructura interna radicalmente diferente. Esta corporación cooperativa, propiedad de los trabajadores y administrada por ellos, es en esencia una federación de cooperativas, cada una propiedad plena de sus trabajadores. Los trabajadores de cada cooperativa eligen, en la asamblea general anual, a su mesa directiva que a su vez nombra a los administradores y elige delegados al Congreso de CM, en el cual se evalúa el plan para las CM que, una vez aprobado, es obligatorio para todas las cooperativas... Seguir aquí.
Una persona excepcional para el nacimiento y éxito de las cooperativas de Mondragón fue, sin duda, José Mª Arizmendiarrieta Madariaga, sacerdote vasco que ha sido la eminencia gris y humana de todo el movimiento cooperativo surgido de Mondragón.

Cronica desde California

¿California en la ruina?
Es sorprendente que el estado más rico de la Unión tenga graves problemas económicos, tantos que si no perteneciese a la nación del dólar ¿se habría tenido que declarar en quiebra? Eso parece desprenderse de la siguiente crónica desde California. Ahora bien, el problema con el que se encuentran ahora sus políticos ¿habría tenido lugar sin la aprobación de la famosa Proposición (ley) 13 en 1978? ¿Y no fueron los poderes económicos los que presionaron para dicha aprobación? Ahora, ante la bajada de ingresos, causada a su vez por la disminución de la demanda a causa del paro, se producen más despidos. Lo cual es un círculo vicioso que no parece, por ahora, tener fin. Es evidente que sin la subida de impuestos y la disminución de gastos la solución está lejos de llegar. Leamos la crónica de Isaac Hernández, colaborador de ELMUNDO.es en San Francisco y Santa Bárbara.

"El año pasado, California despidió a 26.000 profesores en marzo, para contratar a 10.000 de ellos justo antes de empezar el curso a finales de agosto. Es normal que California despida a algunos de sus profesores para contratarlos al comenzar el curso. Pero hasta el 2009 nunca había ocurrido en cantidades tan grandes.

Este año 23.000 profesores recibieron la notificación de despido, y no sabrán hasta agosto si tendrán trabajo el curso que viene. “Las escuelas hoy están operando con casi $18.000 millones menos de lo que habíamos anticipado hace dos años”, anunció Jack O’Connell, Superintendente de Instrucción Pública.

Nadie tiene claro cuántos de estos profesores recuperarán el trabajo el año que viene, ya que el estímulo federal que ayudó a recontratar a instructores el año pasado se ha acabado. Se espera que los recortes de presupuesto continuarán durante años.

La Universidad Antioch de Santa Bárbara recientemente realizó una mesa redonda para discutir el futuro de California (ver video aquí abajo, en inglés). Según los expertos en dicha reunión, los problemas económicos del estado se remontan a la aprobación de la Proposición 13 en 1978, según la cual cualquier incremento de impuestos ha de ser aprobado por dos tercios de la cámara legislativa californiana.

“California es uno de 16 estados que requiere dos tercios de los votos del congreso para subir los impuestos”, explicó Jerry Roberts, periodista de Calbuzz. “Y es uno de tres que requiere la aprobación de cualquier cambio de presupuesto también por dos tercios del Congreso. Pero es el único estado que requiere tal mayoría de voto en ambos casos”...

Lou Cannon, historiador y ex-periodista del Washington Post, dijo en el simposio de Antioch que la solución sería la colaboración entre ambos partidos para llegar a un acuerdo que incluya tanto subidas de impuestos como recortes de presupuestos, como hiciera el republicano Pete Wilson, gobernador de California durante la crisis aeroespacial de principios de los 90 que casi dejó al estado en la ruina.
Algunas ciudades, como Pasadena, están intentando resolver la falta de ingresos con subidas de impuestos de propiedad. Todas están despidiendo funcionarios a diestro y siniestro. La ciudad de Los Ángeles despedirá a 4.000 empleados en los próximos meses.

Mientras los gobiernos se pelean sobre qué presupuestos cortar, a cuántos profesores dar la papeleta rosa (el documento oficial de despido) y si van a prescindir de personal de mantenimiento, enfermeras o psicólogos en las escuelas, los niños pasan desapercibidos.

¿Cómo se sienten los niños cuando ven que sus profesores son despedidos? ¿Qué se les pasa por la cabeza cuando les dicen que no hay dinero para la enfermera de su colegio pero sí para tirar misiles sobre otros niños? (Disculpen si aquí hago demagogia, pero ningún niño debería morir por las guerras de sus padres).

Según la calculadora del Proyecto de Prioridades Nacionales, con el dinero que los impuestos que el condado de Los Ángeles ha contribuído a las guerras de Irak y Afghanistan ($33.100 millones desde 2001), hubiéramos podido contratar a casi 50.000 profesores de música y arte (son los primeros despedidos) durante el mismo periodo.

En el colegio de mi hijo hemos decidido hacer una obra de teatro, “La Última Obra de la Tierra”, una parodia sobre el sistema educativo, para darle voz a los niños. .. representa en realidad el triunfo de la creatividad y del trabajo en equipo. La obra en sí es el resultado de la cooperación de muchos padres, profesores y alumnos.

El problema del presupuesto de California, como el de la educación, es profundo y requiere nuevas formas de pensar, de trabajar juntos. Es hora de dejar atrás nuestras diferencias y pensar en soluciones. Pensar en maneras de darles a los niños la educación que se merecen, pues no son ellos los que crearon nuestros problemas.

En unas horas me iré al ensayo final, antes del estreno de esta noche. Deséennos mucha mierda, como se dice en España, o que nos rompamos una pierna, como se dice en EEUU."
Dos comentarios anónimos en el blog citado.

1. El problema de California es que ha aumentado el presupuesto un 40% en tres años. Pero que es que Zwarzenneger parece no darse cuenta de que su gobierno no puede gastar como lo haría en Austria contando con impuestos americanos. El que en España paga el 35% de sus ingresos a Hacienda, en USA pagaría el 7,5%.

2. Ya me gustaría a mi pagar el 7,5% de impuestos aqui en USA!!!!!!!! me mata cuando la gente no sabe de lo que habla. Los impuestos, federales aparte, varia de estado a estado. Yo pago impuestos federales, estatales, al condado y al pueblo donde vivo, amen de multitud de impuestos especiales. Y te aseguro que la suma de todos se acerca mucho al 40% eso si, ni de lejos me dan los servicios que dan en España... ni piscinas municipales, ni gimnasio municipal ni sanidad, ni na de na... algo que si me daban en mi ciudad en España.

La canción famosa del grupo Eagles de 1976, Hotel California.

domingo, 4 de abril de 2010

Defensor de la Ciencia y grande en el Campus.

Un provocador en Ciencia y grande en el Campus
Por JOHN SCHWARTZ

Ver vídeo aquí. AMES, Iowa - Cuando el coche se detuvo en el estacionamiento de un Starbucks, William Sanford Nye desanudó la pajarita del cuello y se la quitó.
"Esto nos podría hacer ganar un par de minutos", dijo.

Aproximadamente dos minutos más tarde, antes de que su bebida estuviera lista, fue reconocido de todos modos. Dos mujeres jóvenes atemorizadas se acercaron para preguntarle si era él realmente Bill Nye the Science Guy. Al igual que más de una docena de estudiantes universitarios que se acercarían a él en las próximas horas, le preguntaron si podían hacerse una foto con él. Él sonrió, tomó un iPhone que le ofrecían, enfocó los estudiantes y, en un gesto practicado, extendió su brazo para tomar una foto de los tres que ya sabía que sería inmediatamente subida a Facebook.

Nye había venido a hablar con ellos, y unos pocos miles de sus amigos, de la Universidad del Estado de Iowa. Si fuera un político, los estudiantes universitarios serían sus seguidores de base. En cambio, es algo más: una figura desde sus primeros días al frente del televisor familiar, un maestro querido y, cada vez más en estos días, un luchador de la ciencia. Ellos, a su vez, son sus fans, sus estudiantes y su ejército.

Han pasado de verlo explicar el magnetismo y la electricidad a la defensa de la evidencia científica sobre el cambio climático, la edad de la tierra y otras cuestiones que han visto polemizadas por razones religiosas, políticas e incluso económicas.

Toma a los que exigen que las escuelas públicas enseñen teorías alternativas de la evolución y los orígenes de la tierra - el más famoso, en un videoclip de la BigThink.com sitio que ha sido visto unos cinco millones de veces. En él, dice rotundamente a espectadores adultos que "si se quiere negar la evolución y vivir en el mundo - en su mundo que es completamente inconsistente con todo lo que observamos en el universo - está bien. Pero no hacer que sus hijos lo hagan, porque los necesitamos. Necesitamos los votantes con conocimientos científicos y de los contribuyentes para el futuro. "En cualquier semana, es muy probable ver al Sr. Nye, de 57 años, en algún lugar en la televisión, con calma contrarrestar los argumentos presentados por gente como Marc Morano, el ex funcionario republicano del Senado, cuya organización financiada por la industria, climatedepot.com, rechaza la conexión cada vez mejor comprendida entre el aumento de los niveles de dióxido de carbono en la atmósfera y el calentamiento. En un intercambio hace varios meses en "Piers Morgan Tonight" de CNN, el Sr. Morano negó que el calentamiento se esté produciendo, y se burló de que los argumentos del Sr. Nye estaban "el nivel de su horóscopo diario."

Nye en silencio refutó a su oponente con la gravedad de consenso científico. "Estas van a ser las dos décadas más calientes de la historia", dijo. "Tengo que estar en desacuerdo con usted."

A veces, su defensa puede salir delante del consenso científico, sin embargo. En mayo, después de un tornado monstruoso que devastó gran parte de Moore, Oklahoma, dio un golpe en Twitter en uno de los Estados a los senadores de ese estado, James Inhofe, quien ha escrito un libro llamando al cambio climático, "el mayor engaño". Reflexionó: "¿Alguien ha preguntado a Oklahoma senador Inhofe" acerca de la frecuencia de estas tormentas destructivas? Sin embargo, no se ha establecido un vínculo entre el cambio climático y la actividad de tornados.

En la noche del tornado golpeó a Moore, Sr. Nye explica el Sr. Morgan que "no se puede decir de cualquier tormenta que este es el resultado de, digamos, el cambio climático. "Sin embargo, señaló que" si hay más calor de conducción en la tormenta, entonces no va a ser más tornados", y añadió que la pregunta" ¿vale la pena investigar. "Neil de Grasse Tyson, director del Planetario Hayden del Museo Americano de Historia Natural, dijo que consideraba que el Sr. Nye "entre mis mejores amigos", y lo felicitó por "golpear a los temas controvertidos en la cabeza."

Pero, dijo, su propio estilo es un poco menos agresivo: "Estoy buscando estimular la curiosidad para que mucha gente pueda salir y aprender por su cuenta."

Phil Plait, el creador del blog Astronomía del Slate.com y un feroz defensor de sí mismo, es más como el señor Nye, dispuesto a quitarse los guantes para refutar a los que podría negar que los hombres aterrizaron en la luna, o las pruebas de efectos humanos sobre el cambio climático.

Sr. Plait dijo con admiración del señor Nye, "Él con mucha calma los separar", y agregó: "Su gran ventaja es que tiene razón. Sabemos que el cambio climático es real. Sabemos que el creacionismo es incorrecto. Ya no son controversias científicas".

Cuando las personas llaman a estos "temas polémicos", eso es engañoso, continuó. "Son sólo controversias políticas. Y la política no está necesariamente basada en la evidencia".

No había nada en los primeros días del Sr. Nye que sugiriera que podría ser una luminaria para la ciencia. Nacido en Washington, DC, estudió ingeniería mecánica en Cornell, donde conoció a un profesor llamado Carl Sagan. Se mudó hacia el oeste para hacer ingeniería para Boeing, donde pasó unos tres años en el diseño de un tubo de admisión de aire para el 747 que sirvió para amortiguar las vibraciones en el mecanismo de dirección. Él se refiere a ella con cariño como "mi tubo".

Probó suerte en la comedia stand-up - su primera vez en el escenario fue durante una competencia con Steve Martin, el cual ganó. Se lograría velocidad de escape de Boeing con una idea para un programa de televisión que enseñara ciencia a los niños de una manera extravagante. La versión más conocida de "Bill Nye the Science Guy" se desarrolló entre 1992 a 1996, y ganó 18 premios Emmy en cinco años.

Enseñanza del pasado de Nye y la cruzada presente le hizo una estrella de rock para los estudiantes con inclinaciones científicas de todo el país. Esa celebridad le ha permitido, como director ejecutivo de la Sociedad Planetaria, para impulsar el tipo de exploración interplanetaria eso, dijo en una entrevista, "lleva a la reverencia que tenemos a nuestro lugar en el cosmos". "El espacio", añadió, "saca lo mejor de nosotros".

En el día de la visita del Sr. Nye al campus del Estado de Iowa, los estudiantes comenzaron a hacer cola a media tarde para asegurarse de que entraría en la conferencia por la noche. El Auditorio Stephens tiene cerca de 3.000 plazas, y hasta un millar en última instancia, se dio la vuelta.

Vinieron, dijeron muchos, porque "Bill Nye the Science Guy" ayudó a dar forma a sus vidas. "Probablemente fue el que me inspiró a seguir adelante en la pista de la carrera de la ciencia", dijo Betsy salmón, la primera persona en la fila de una entrada al auditorio. Se especializó en ecología animal.

Kaci McCleary, un "aspirante a neurobiólogo, o neuro-algo", dijo que el señor Nye era "una persona muy inspiradora en el campo de la ciencia - le estimula a la gente a tomar parte de las ciencias de la vida, incluso si no es su carrera". La Sra. McCleary, que hacía punto, mientras esperaba que le dejaran entrar, dijo que un amigo había bromeado con ella: "Espero ser capaz de tocar el borde de su bata de laboratorio, por lo que me podía curar de mi estupidez."

Nye no defraudó. En una conferencia que dio pruebas de sus raíces de pie, empezó a salir con senderismo apartes de su su familia y sus generaciones de duración fascinación con los relojes de sol. Habló de la coloración azulada de las sombras de la Tierra en comparación con las sombras Anaranjado en Marte, y describió el reloj de sol que convenció a la NASA para enviar al día con el rover Curiosity. Se puso un poco subido de tono con una broma sobre el gnomon - la parte del reloj de sol que pega para arriba, usted sabe - y rebotó en una discusión sobre el calor infernal de Venus y la alta concentración de ese planeta de gases de efecto invernadero.

Él les dijo a los estudiantes que si se dieran cuenta de las maneras de resolver problemas como los de los gases de efecto invernadero y el calentamiento global, "Usted podría - me atrevo a decir? - Cambiar el mundo "Y lo que es más, añadió, echando la cabeza hacia atrás con una abundante risa de científico loco", podría hacerse rico"!

Durante la hora y media de conversación, esas declaraciones que comenzó como una línea de risa que tiene más divertido con la repetición cada vez maníaca. Pero cambió de tono gradualmente, de ridículo al ferviente. Al final de su discurso, que era una exhortación, una orden: Cambiar el mundo.

Durante la sesión de preguntas y respuestas, un estudiante hizo educado comentarios del Sr. Nye sobre la evolución y la creación. El problema, explicó, es que algunas personas defienden que quieren que las escuelas públicas enseñen apología religiosa como ciencia.

"La tierra no tiene 4.000, 6.000 o 10.000 años de antigüedad", dijo. "No tengo ningún problema con la religión de nadie. Pero si vas a reclamar que la tierra tiene sólo 10.000 años, eso es un error ".

Los estudiantes rugieron su aprobación. Mientras el público entraba a cabo - qué esos tipos realmente abusen de sus camisas para mostrar que habían pintado, en letras mayúsculas, "Bill Nye" en el pecho y la "ciencia" en la espalda? - Sr. Nye parecía alguien que acababa de correr un triatlón. Y entonces llegó el momento para ver más fotos.

Horas antes, había maravillado en la cadena de acontecimientos que le hizo el Springsteen de los que hicieron. "Yo estaba haciendo un programa de televisión. Tenía anuncios de juguetes. "Sin embargo, señaló," Es resiste el paso del tiempo. Es muy gratificante".

Lo que hizo entonces, y lo que hace ahora, son todos parte de la misma cruzada, dijo. "No hay nada que creer con más fuerza de lo que los jóvenes se interesen por la ciencia y la ingeniería", dijo - "para un futuro mejor, para toda la humanidad".

Se detuvo, dándose cuenta de que sonaba grandioso, o al menos cursi. No estoy bromeando," dijo.
Fuente, NYT. http://www.nytimes.com/2013/06/18/science/bill-nye-firebrand-for-science-is-a-big-man-on-campus.html?_r=0

sábado, 3 de abril de 2010

Vuelve con fuerza algo que parecía superado: La cuestión social.

Bajo el lema "¡Alto a la miseria!", la Unión Europea (UE) ha declarado 2010 "Año de la pobreza y de la exclusión social".
Y es que ya hay, en la Europa de los Veintisiete, unos 85 millones de pobres... Un europeo de cada seis sobrevive en la penuria. Y la situación se sigue degradando a medida que se extiende la onda expansiva de la crisis. La cuestión social vuelve a colocarse en el corazón del debate. La ira popular se manifiesta contra los Planes de austeridad en Grecia, Portugal, España, Irlanda, etc. Las huelgas y las protestas violentas se multiplican. Muchos ciudadanos expresan también un rechazo a la oferta política (crece la abstención y el voto en blanco) o una adhesión a diversos fanatismos (sube la extrema derecha y la xenofobia). Porque la pobreza y la desesperación social ponen en crisis al propio sistema democrático. ¿Asisteremos a una explosiva primavera del descontento europeo?
En España, el 20% de la población, o sea unos diez millones de personas, se hallan ya en la pobreza. Con casos particularmente indignantes como el de los hijos de extracomunitarios (más de la mitad de ellos viven en la indigencia), y el de las "personas sin hogar", nivel máximo de exclusión social. Hay más de 30.000 personas sin hogar (en Europa, cerca de medio millón). Centenares de ellas, cada invierno, mueren en la calle... ¿Quiénes son esos pobres de hoy? Campesinos explotados por las grandes distribuidoras, jubilados aislados, mujeres solas con hijos, jóvenes con empleos basura, parejas con hijos viviendo con un único sueldo, y obviamente la gran cohorte de activos que la crisis acaba de dejar sin empleo. Jamás hubo en la UE tantos parados: 23 millones (cinco más que hace un año). Lo peor es que la violencia del desempleo golpea sobre todo a los menores de 25 años. En materia de paro juvenil, España ostenta la tasa más catastrófica de Europa: 44,5% (la media europea: 20%).Si la cuestión social se plantea hoy de modo tan espinoso es porque coincide con la crisis del Estado de bienestar. Desde los años 1970, con el auge de la globalización económica, salimos del capitalismo industrial para adentrarnos en una era de capitalismo salvaje cuya dinámica profunda es la desocialización, la destrucción del contrato social. Por eso se están respetando tan poco los conceptos de solidaridad y de justicia social.La transformación principal se ha producido en el ámbito de la organización del trabajo. El estatuto profesional de los asalariados se ha degradado. En un contexto caracterizado por el desempleo masivo, la precariedad deja de ser un "mal momento transitorio" mientras se encuentra un empleo fijo, y se convierte en un estado permanente. Lo que el sociólogo francés Robert Castel llama: el "precariado", una nueva condición infrasalarial que se ha extendido por toda Europa. En Portugal, por ejemplo, un asalariado de cada cinco tiene ya un contrato llamado "recibo verde". Aunque trabaje desde hace años en la misma oficina o la misma fábrica, con horarios fijos, su patrón es un simple cliente al que factura un servicio y quien puede, de la noche a la mañana, sin ninguna indemnización, romper el contrato...
(Por Ignacio Ramonet) Seguir leyendo aquí.

Tony Judt, elogia la socialdemocracia en su libro, “Ill Fares the Land”

¿Finalizó el tiempo de cerezas? ¿Es que hubo alguna vez tiempo de cerezas o ha sido un espejismo?

Tony Judt defiende lo que hasta hace nada se había vuelto indefendible: los espacios públicos, los servicios públicos, las causas comunes, todo lo que los expertos en economía de la derecha y los expertos en identidades irreductibles de la presunta izquierda llevan proscribiendo más de treinta años.

A Tony Judt, que no volverá a disfrutar de ellos, los trenes le parecen el símbolo más hermoso de lo que sólo puede existir gracias al esfuerzo de todos y está al servicio de cada uno; la clase de servicio que sólo puede ofrecer el Estado, y que cuando se privatiza cae en la ruina y en la ineficacia; lo que se ha mantenido prometedor y moderno durante casi dos siglos, gracias a la acumulación de esfuerzo y experiencia de generaciones sucesivas...
  
Tony Judt, historiador de la Europa que surgió de las ruinas de 1945 y duró dividida hasta 1989, en su libro Ill Fares the Land y tiene poco más de doscientas páginas denuncia, con datos, la situación actual. Es el arrebato de un hombre al que no le queda mucho tiempo. En el examina el panorama del mundo después de casi treinta años de desprestigio de lo público y obscena rendición a los poderes del dinero.

Desde los tiempos del New Deal en Estados Unidos y de la llegada al Gobierno de las socialdemocracias europeas, y en especial después de 1945, las más graves diferencias sociales habían empezado a mitigarse, y el control del Estado hizo imposible que se repitiera una catástrofe como la de 1929. Si uno deja a un lado los vapores de las ideologías, se impone una constatación práctica: “En muchos aspectos, el consenso socialdemócrata significa el progreso más grande que se ha visto hasta ahora en la Historia. Nunca antes tuvo tanta gente tantas oportunidades en la vida”.
Todos, sin excepción, en Europa y en Estados Unidos, somos beneficiarios en algún grado de la revolución socialdemócrata, que supo favorecer la igualdad y la justicia fortaleciendo y no sólo conservando las libertades individuales: cuando vamos al médico, cuando asistimos a la escuela o mandamos a nuestros hijos a la universidad, cuando tomamos el tren o el metro, incluso cuando conducimos nuestro coche privado por una autopista que no habría podido construirse sin enormes inversiones públicas. Y sin embargo, desde los tiempos de Margaret Thatcher y Ronald Reagan, el descrédito de lo público se ha extendido como una gangrena, en la derecha y también en la izquierda, que cuando llega al poder muchas veces adopta un lenguaje entre tecnocrático y cínico. Lo público es ineficiente. Cualquier servicio lo puede prestar mucho mejor una empresa privada, que se rige por la racionalidad del beneficio y no por la rutina o la corrupción de la burocracia.
Hay una manera de que las profecías se cumplan: a los servicios públicos se les quitan los medios y se descuida su gestión y así se demuestra que no funcionan y que necesitan ser privatizados. Y para atraer inversores se les tienta con subsidios, con precios tan bajos que son un saqueo de lo que pertenece a todos, y que contribuyen directamente al beneficio de los accionistas.

Tony Judt, británico de origen, cuenta con ira el expolio de los ferrocarriles de su país, vendidos de saldo a compañías que los han hecho mucho peores y además los han arruinado, de modo que el Estado ha tenido que intervenir para rescatarlos. Los expertos en economía aseguraban que una vez desmontados los controles públicos sobre el mercado, la riqueza se multiplicaría ilimitadamente en beneficio de todos. Cuanto más ricos fueran los ricos y más de ellos hubiera la catarata de su prosperidad contribuiría al bienestar de los pobres mucho más eficazmente que las toscas políticas sociales de los gobiernos.

Tony Judt aporta algunos datos: en 1968, el director ejecutivo de General Motors ganaba sesenta y seis veces más que la media de sus empleados. En 2005 la diferencia de ingresos entre un empleado medio de WalMart y su máximo directivo estaba en una escala de uno a novecientos. Y la familia propietaria de WalMart posee una fortuna estimada en 90.000 millones de dólares, que equivale a los ingresos conjuntos del 40% más pobre de la población americana: 120 millones de personas.

Mientras esto sucedía, la izquierda ha estado entretenida en otras cosas, ... descuidaban lo más valioso del patrimonio del pasado, el impulso de un proyecto universal de justicia. Las diferencias identitarias se volvieron más importantes que las diferencias de clase. El narcisismo individualista de los años sesenta (imposibilitó) cualquier empeño de rebeldía política colectiva. En nombre de diversidades reales o inventadas, justas o caprichosas, la izquierda se ha condenado a sí misma a la parálisis justo en una época en la que hace más falta que nunca restablecer la fortaleza de lo público, que es la única defensa de la inmensa mayoría contra los abusos de los saqueadores y de los corruptos.

Los que llevaban treinta años denostando al Estado han tenido que recurrir a él para que los salve de la ruina que ellos mismos provocaron con su codicia. Deberíamos estar mucho más furiosos, dice valerosamente Tony Judt desde su cama de inválido; y deberíamos reunir de una vez nuestras causas diversas en una gramática común de la emancipación.

(A. Muñoz Molina, en Babelia- El País, 2-4-2010.) Leer más aquí. Nota: Tony Judt, ampliamente considerado como uno de los historiadores más importantes de la Europa actual, murió el viernes 6 de agosto, dos años después de que se le diagnosticara la enfermedad de Lou Gehrig.

viernes, 2 de abril de 2010

NEF is an independent think-and-do tank that inspires and demonstrates real economic well-being.

NEF is an independent think-and-do tank that inspires and demonstrates real economic well-being. NEF (nef) es un grupo independiente para  pensar sobre el verdadero bienestar económico.

We aim to improve quality of life by promoting innovative solutions that challenge mainstream thinking on economic, environmental and social issues. We work in partnership and put people and the planet first.
 
nef (the new economics foundation) is a registered charity founded in 1986 by the leaders of The Other Economic Summit (TOES), which forced issues such as international debt onto the agenda of the G8 summit meetings. It has taken a lead in helping establish new coalitions and organisations such as the Jubilee 2000 debt campaign; the Ethical Trading Initiative; the UK Social Investment Forum; and new ways to measure social and economic well-being.

NEF (nef) es un grupo independiente para reflexionar y pensar sobre tareas para conocer, inspirar y demostrar el verdadero bienestar económico.

Nuestro objetivo es mejorar la calidad de vida mediante la promoción de soluciones innovadoras que desafian el pensamiento dominante sobre cuestiones económicas, ambientales y sociales. Trabajamos en asociación y situamos primero a la gente y al planeta.

NEF (la New Economics Foundation) es una organización benéfica registrada, fundada en 1986 por los líderes de La Otra Cumbre Económica (los pies), lo que obligó a cuestiones como la deuda internacional en la agenda de las reuniones cumbre del G8. Se ha tomado la delantera en ayudar a establecer nuevas coaliciones y organizaciones tales como la campaña de la deuda Jubileo 2000, la Ethical Trading Initiative, el Social Investment Forum, Reino Unido, y nuevas formas de medir el bienestar económico y social.


En su web se puede leer afirmaciones com esta: The world's ecosystems support the economic activity of human beings and contribute towards our well-being. It is vital that we support and protect them.
El ecosistema del mundo sostiene la actividad económica de los seres humanos y contribuye a nuestro bienestar. Es vital que nosotros sostengamos y protejamos al ecosistema mundial.
 
Ver la Web aquí.

jueves, 1 de abril de 2010

“Estoy radicalmente enfadado con la realidad pero no soy moralista” Sergio Olguín, Escritor

Para Sergio Olguín (Buenos Aires, 1967), Oscura monótona sangre está escrita al estilo de las novelas de Simenon, tanto que “es casi un plagio”. Julio Andrada, el protagonista, es un “ser amoral, como tantos personajes del autor belga”. “No hay juicios morales. Estoy radicalmente enojado con la realidad, pero no he querido hacer una novela moralista, un tratado de sociología o un panfleto...”
Julio Andrada, protagonista de esta novela con la que Olguín ganó el V Premio Tusquets, es un hombre hecho a sí mismo; que pasó de obrero a empresario; que invirtió luego en la construcción, en la importación, en hoteles; que tiene su dinero en paraísos fiscales, que se asocia con un usurero y se enriquecen durante la dictadura militar, mientras el país se derrumba...
Andrada, aparentemente un hombre de bien, deja de tomar precauciones para conservar su imagen. Todo se le descontrola. “Desafía los límites de lo que la sociedad burguesa tolera. Puede tener una amante menor de edad, puede cometer un delito, pero siempre que eso permanezca oculto. El problema viene cuando lo manifiesta”.
Es un hombre de doble moral. Su lema es “dime con quién hay que hablar y cuánto hay qué pagar”. Tiene a la policía a su disposición. “La policía es la fuerza de choque de las clases acomodadas, no está para controlar el delito sino para defender sus intereses. El dinero lo puede todo y la sociedad lo permite”. ... “Utiliza los códigos de la mafia. Protege a su familia y a sus amigos, fuera de eso no hay nada”.
Vemos toda la historia a través de los ojos de Andrada. “Es un exponente bastante común de Argentina un hombre que hizo su fortuna jugando en el límite de lo legal y de lo ilegal. La combinación de corrupción y especulación es una forma de crecimiento empresarial en mi país”.
Oscura monótona sangre -el título procede de un verso de Quasimodo- trata también sobre la marginalidad de los cartoneros que afean el bello barrio donde vive el empresario; y de otro barrio, deprimido, el de Daiana (su amante -¿¡- menor de edad), donde manda el paco. “Es crack,...
Es un fenómeno creciente que no ha llegado aún a su peor momento. Pero no preocupa”. Sólo a las madres de los afectados. “Se podría escribir una historia social de Argentina a través de las madres. Las de la plaza de Mayo, que lucharon contra la dictadura, ahora las Madres contra el paco”...Leer el artículo de El País aquí.

Sobre el tratado de desarme entre EE.UU. y Rusia

Comienzo de la evaluación de seguimiento
Después de perder más de algunas fechas límite y lograr varios de los llamados avances significativos, los Estados Unidos y Rusia, finalmente han llegado a un acuerdo sobre un nuevo tratado de control de armamentos. Será firmado en Praga el 8 de abril, casi un año después del día en que EE.UU. Con su presidente Barack Obama y el presidente ruso, Dmitry Medvedev, acordaron iniciar las negociaciones de tratados y Obama anunció, también en Praga, su compromiso con las armas nucleares del mundo libre. Así las cosas, ¿merece la pena esperar el tratado? Como una medida de desarme, será un paso muy modesto.

El tratado establece un límite máximo de 1.550 ojivas nucleares desplegadas -técnicamente una reducción de más del 30 por ciento sobre los niveles actuales -, aunque casi todas las reducciones se logran cambiando la forma en que las cabezas se cuentan. Eso significa que la mayoría de las ojivas nucleares seguirán estando en los EE.UU. y en Rusia como arsenales activos.

Las cifras por sí solas, sin embargo, no cuentan toda la historia. De hecho, no son tan importantes. Ya se trate de 1.550 ojivas o de 500 ojivas, hay mucho de más. Lo importante es que el tratado brinde al público una manera de apoyar a los EE.UU. y al gobierno de Rusia para que sean responsable de las armas nucleares que poseen.

Es un poco pronto para decir si el tratado de control de armamentos será capaz de cumplir con los acuerdos de transparencia y verificación, pero parece que será posible: El acuerdo final debe proporcionar la apertura sustancial de los arsenales nucleares".

Como escribí hace un año, “Un eficiente mecanismo de transparencia y control es mucho más importante que cualquier número determinado de cabezas que el tratado finalmente controle”. Es un poco pronto para decir si el nuevo tratado será capaz de lograr, este aspecto, pero parece que lo conseguirá: El acuerdo final debe proporcionar la apertura sustancial de los arsenales nucleares.

La crítica más grande sobre el nuevo acuerdo es que se reduce toda la relación entre EE.UU. y Rusia para controlar las armas del estilo de la Guerra Fría y poco más. De hecho, en varios puntos durante el último año, parecía que la idea de “reiniciar” la relación entre EE.UU., y Rusia se había relegado a las minucias de temas mundanos como el intercambio de información sobre telemetría. Pero la realidad es que estos desacuerdos son reales, y habría sido un error esperar que sin el proceso de control de armas, Rusia hubiera dejado de preocuparse, por ejemplo, de los interceptores de defensa antimisiles de EE.UU. en Europa. Todo lo contrario: Como vimos durante los años de George W. Bush, a falta de un diálogo, incluso pequeños malentendidos y temores injustificados puede crecer hasta proporciones grotescas y envenenan las relaciones entre Estados Unidos y Rusia en los años venideros.

Seguir aquí

Escrito por Pavel Podvig

Físico formado en el Instituto de Física y Tecnología de Moscú, Podvig trabaja como investigador asociado en el Centro de la Universidad de Stanford para la Seguridad y la Cooperación Internacional. Su experiencia se extiende al arsenal nuclear de Rusia, las relaciones entre EE.UU. y Rusia, y la no proliferación. En 1995, dirigió el Proyecto de investigación de la fuerzas nucleares estratégicas de Rusia, la edición de libro del mismo nombre del proyecto, que proporciona una visión general de las fuerzas estratégicas soviéticas y rusas y las capacidades técnicas de los sistemas de armas estratégicas de Rusia.

El guionista de la serie "The wire", ha fallecido

David Mills, que también trabajó en "Urgencias", ha muerto a los 48 años en Nueva Orleans durante el rodaje de su nuevo trabajo, centrado en la tragedia del huracán Katrina.David Mills, reconocido por su trabajo en las series The wire y Urgencias, falleció el martes en la ciudad estadounidense de Nueva Orleans a los 48 años, según ha confirmado la cadena HBO, productora de The Wire y de la aún sin estrenar Tremé, en la que también participaba Mills y que se rueda en Nueva Orleans. No se ha informado de las causas de su muerte, aunque medios locales hablan de un aneurisma cerebral.
Mills escribió para el diario The Washington Post a comienzos de la década de 1990. En esa época, junto a su amigo el también periodista David Simon, empezó a trabajar para la televisión y colaboró en conocidas series como Policías de Nueva York y Urgencias. En 2006 se integró en el equipo de The wire, creada por Simon en 2002 y centrada en el mundo de las drogas, alabada por la crítica y laureada con importantes premios... De la serie The Wire ya colgamos un post en este blog. Seguir leyendo aquí.

Abril es el mes más cruel, hace brotar
lilas del interior de la tierra muerta, mezcla
la memoria y el deseo, estremece
las raíces marchitas con lluvia de primavera.
El invierno nos mantuvo calientes, cubriendo
la tierra con nieve de olvido, alimentando
un poco de vida con tubérculos secos.
El verano nos sorprendió, pasando sobre el Starnbergersee
con una cortina de lluvia; hicimos un alto bajo la galería de columnas,
y continuamos a la luz del sol, adentrándonos en el Hofgarten,
y bebimos café, y hablamos durante una hora.
(...)
En las montañas, allí uno se siente libre.
Leo, gran parte de la noche, y voy al sur en invierno.
¿Qué son las raíces que se prenden, qué ramas brotan
de estos escombros minerales? Hijo de hombre,
nada puedes decir, o adivinar, ya que sólo conoces
un montón de imágenes rotas, donde el sol golpea,
y el árbol muerto no ofrece refugio, ni el grillo consuelo,
ni la piedra seca rumor de agua. Solamente
hay sombra bajo esta roca roja,
(ven bajo la sombra de esta roca roja),
y yo te enseñaré algo diferente, tanto de
tu sombra en la mañana avanzando a tus espaldas
como de tu sombra a la tarde creciendo para encontrarte;
yo te enseñaré el miedo en un puñado de polvo.
"Tú me trajiste jacintos por primera vez hace un año;
ellos me llamaban la chica de los jacintos."
Sin embargo cuando regresamos, tarde, del jardín de jacintos,
tus brazos llenos, y tu pelo húmedo, yo no podía
hablar, y los ojos me fallaban, no estaba
ni vivo ni muerto, y no sabía nada,
mirando en el corazón de la luz, el silencio.
(...)
La tierra baldía. T.S.Eliot

martes, 30 de marzo de 2010

Noam Chomsky à Paris

Noam Chomsky à Paris
La venue de Noam Chomsky à Paris permettra aux Français de rencontrer et d’entendre l’homme dont le New York Times, un journal qui pourtant ne l’aime guère (et la réciproque est sans doute vraie), a dit qu’il était «sans doute le plus grand intellectuel vivant aujourd’hui». Il est aussi celui qu’on a qualifié de «dissident numéro un de l’Amérique».
Linguiste qui a révolutionné sa discipline, Chomsky est plus largement connu dans le monde pour sa critique du pouvoir, inspirée par la tradition libertaire, pour son ironie mordante envers les bonnes intentions proclamées de la politique étrangère américaine («démocratie», «droit des peuples», etc.) et pour les critiques redoutables qu’il a toujours adressées au «clergé séculier» des intellectuels et des journalistes.
En 1964, au moment de la guerre du Vietnam, Chomsky appuie les étudiants qui refusent leur incorporation ; il refuse de payer ses impôts deux ans plus tard pour ne pas financer des opérations de guerre qu’il réprouve avec véhémence ; l’année suivante, il est arrêté à l’occasion d’une manifestation devant le Pentagone. A l’époque, il est professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et, plutôt que de prendre des risques politiques et personnels, il aurait donc pu se couler dans l’existence d’un de ces «nouveaux mandarins» dont le courage se limite à l’envoi d’un point de vue moralisant à un grand journal…
Chomsky n’a jamais hésité à épouser des causes impopulaires, dont la défense du droit d’exprimer des points de vue honnis, y compris par lui-même. Ce choix lui a valu davantage de soucis en France qu’aux Etats-Unis (où la liberté d’expression constitue un principe quasiment absolu).
Plus généralement, il a pour habitude de remuer la plume ailleurs que dans la plaie des autres : «Je suis citoyen des Etats-Unis et j’ai une part de responsabilité dans ce que fait mon pays. J’aimerais le voir agir selon des critères moraux respectables. Cela n’a pas grande valeur morale de critiquer les crimes de quelqu’un d’autre – même s’il est nécessaire de le faire, et de dire la vérité. Je n’ai aucune influence sur la politique du Soudan, mais j’en ai, jusqu’à un certain point, sur la politique des Etats-Unis» (The Guardian, 20 janvier 2001).
Información sobre la conferencia en París de Chomsky aquí. Vista de París aquí.
Sitio oficial de Noam Chomsky
Sitio francés dedicado a Chomsky
Artículo de Chomsky «Le lavage de cerveaux en liberté», août 2007.
Otro artículo, «Au Kosovo, il y avait une autre solution», mars 2000.

5000 "turistas" en Salou -Tarragona-.

"El domingo por la noche, un joven se rompió la pierna al ser atropellado por accidente por la Policía Local" (La noticia se comenta por si sola) Se lee en "El País" de hoy donde lnforman de Saloufest, un evento para universitarios británicos que, camuflado bajo cierto aire de certamen deportivo, ha atraído a 5.000 estudiantes británicos en Salou (Tarragonès) desde el pasado domingo y hasta este jueves. A un precio de entre 220 y 400 euros (según se viaje en autobús, avión o por libre), la gigantesca fiesta atraerá a otros 4.500 jóvenes durante cinco días más en abril, en un ambiente de desenfreno muy alejado del turismo de calidad que la Generalitat asegura promover.
Leer todo el reportaje aquí.

lunes, 29 de marzo de 2010

Thomas Kailath, matemático indio, el genio del mínimo chip

Usted no podría tener un teléfono móvil en su bolsillo sin el matemático Thomas Kailath. Gracias a sus investigaciones se dio el paso decisivo en la miniaturización de los chips

En el otoño de 1957, nada más llegar al Massachusetts Institute of Technology (MIT), Thomas Kailath recibió el encargo, como el resto de sus compañeros, de programar un gran ordenador IBM. Para Kailath, un veinteañero procedente de la Universidad de Pune (India), era una papeleta, porque no había visto en su vida nada igual. Pero de inmediato quedó fascinado por el potencial de aquella máquina. Y supo que ahí estaba su futuro. Idear nuevos caminos matemáticos para hacer más potentes los ordenadores.

Décadas después, Kailath lograría, mediante el desarrollo matemático, romper una barrera histórica en la miniaturización de los chips. La barrera de los 100 nanómetros. Hasta hace unos años, se creía que las características más pequeñas que se podían grabar en un chip eran de 100 nanómetros [un nanómetro es una millonésima parte de un milímetro] ahora el límite está en 32. Y sigue bajando.

...“Cuanto menor es el espacio entre los transistores de un microchip, mayor número de ellos se puede incluir, con lo que aumenta su potencia”, dice Kailath en conversación telefónica desde su casa de Palo Alto (California). La historia de Thomas Kailath es el sueño de los miles de jóvenes de todo el mundo que llegan a las universidades estadounidenses con una beca en el bolsillo. Pasó de una vida modesta en India, sin otra ambición que ser funcionario, a convertirse en una celebridad del mundo académico. Y fueron las matemáticas, pese a su escasa disposición inicial para la materia, las que le abrieron las puertas del éxito. “Tuve un gran profesor en India que se empeñó en que fuera el primero de la clase también en matemáticas”, recuerda. ¿Cómo se hizo realidad este cuento de hadas? “mi familia procede del Estado de Kerala. ... Y el padre de un amigo ...de mi ciudad, que se había doctorado en Estados Unidos, me instó a solicitar una beca allí.  Envié mi petición al MIT y a la Universidad de Harvard. Ambas instituciones me admitieron”. Kailath se decidió por el MIT. De ahí dio el salto a la Universidad de Stanford,... de la que ha sido profesor en activo hasta hace ocho años.

“Estados Unidos es líder en tecnología y lo seguirá siendo por sus excelentes universidades y su capacidad de atraer inmigrantes”, dice. “La educación no es memorística. A los exámenes se va cargado de libros para consultar. El estudiante recibe mucha información teórica sobre la que basar su trabajo práctico”.

La fabulosa suma del premio BBVA, “irá a parar casi por completo a las fundaciones benéficas que monté con mi esposa Sarah para apoyar la educación de gente sin recursos y ayudar a las mujeres”. Y “Organizaré conferencias, encuentros restringidos de especialistas para discutir sobre los nuevos retos que afronta esta tecnología”.
 (de EL PAÍS)
(En las fotos el investigador en su despacho de la U. de Stanford y el pórtico de dicha Universidad en Palo Alto, California)

Ver todo el artículo aquí.

sábado, 27 de marzo de 2010

La monja, Luz Isabel Cueva presenció el asesinato de monseñor Oscar Romero el 24 de marzo de 1980 en El Salvador.

La monja, Luz Isabel Cueva fue una de las pocas personas que presenció el asesinato del monseñor Oscar Romero el 24 de marzo de 1980.
En el testimonio ofrecido a BBC Mundo sobre lo ocurrido aquel trágico día, la religiosa dijo que no sintió miedo, sino rabia.

Más sobre el obispo Óscar Romero. Y más aquí.

El jazz y la guerra fría

Una exposición de fotografías en Tel Aviv muestra a míticos músicos estadounidenses ejerciendo de "embajadores" culturales durante el conflicto.
Recorrieron medio mundo en plena guerra fría para enseñar la cara amable y divertida de la cultura estadounidense a través del jazz. Miles Davis, Benny Goodman, Duke Ellington o Louis Armstrong fueron los embajadores culturales que el Departamento de Estado de EE UU empleó con fines políticos durante el largo periodo de tensiones bélicas y políticas con la Unión Soviética. Y de aquello quedan 45 fotos memorables que se exponen ahora en Tel Aviv...Los músicos se pasearon por 25 países de los puntos más calientes del conflicto durante un cuarto de siglo (países islámicos, Latinoamérica, África subsahariana y el bloque soviético). En las instantáneas, tomadas por distintos fotógrafos, puede verse a Louis Amstrong tocando la trompeta sobre un camello en las pirámides de Giza, jugando al futbolín con Kwame Nkrumah -padre del panafricanismo y de la independencia de Ghana- o entre un alboroto de niños en una escuela de El Cairo.
En otras Dizzy Gillespie conduce una motocicleta ante el pasmo de los transeúntes en las calles de Zagreb, en la antigua Yugoslavia de Tito,... Benny Goodman, y esa foto sí fue inmensamente política, fue inmortalizado saludando a Nikita Khrushchev cuando las relaciones entre EE UU y la Unión Soviética todavía estaban lejos de ser pacíficas.(EL PAÍS, 26/03/2010)

martes, 23 de marzo de 2010

El tamaño de las raciones de comida que muestran los cuadros de la escena bíblica se ha disparado en un milenio.

Es, sin duda, una curiosa investigación la que ha generado la noticia siguiente publicada hoy en El País: Llevamos comiendo en exceso mediante el aumento paulatino de las porciones durante los últimos 1.000 años, según ha revelado un estudio estadounidense después de analizar más de 50 cuadros de la Última Cena bíblica. El estudio, llevado a cabo por un profesor de la Universidad de Cornell y su hermano, que es ministro presbiteriano y profesor de estudios religiosos, demuestra que los tamaños de las porciones y los platos en las obras de arte, que fueron pintadas durante el último milenio, se han incrementado...
..."Los últimos mil años han presenciado incrementos drásticos en la producción, disponibilidad, seguridad, abundancia y accesibilidad de la comida", ha afirmado Wansink, autor del libro Comer de forma irreflexiva: Por qué comemos más de lo que pensamos, en un comunicado.
"Pensamos que el arte imita a la vida, estos cambios se han visto reflejados en cuadros de la cena más famosa de la historia".
Los investigadores ha analizado 52 obras que representaban la Última Cena, recogidas del libro Última Cena de Phaidon Press (2000) , y han utilizado un programa de ordenador para analizar el tamaño de la comida principal, el pan y los platos en relación con el tamaño medio de las cabezas de los discípulos.
El estudio ha descubierto que, durante los últimos mil años, el tamaño de la comida principal se ha incrementado de forma progresiva un 69%; el tamaño del plato ha crecido un 66% y el del pan alrededor de un 23%.
La investigación, realizada con el hermano de Wansink, Craig Wansink, un profesor de estudios religiosos en el Virginia Wesleyan College, será publicada en la edición de abril de The International Journal of Obesity.
Seguir aquí en El País
En la ilustración "La última cena" de Leonardo Da Vinci

domingo, 21 de marzo de 2010

Sobre la Felicidad. Momentos.

...Una pequeña estación de ferrocarril, mesas cubiertas de hule en el andén, bajo un emparrado. El silbido del tren, las niñas que llevaban sandalias de colores y calcetines blancos. Los buñuelos de Cuaresma, recién horneados.
El perfume del horno me acerca a otro momento... Huelo aquel pan, veo aquellos pinos, disfruto del esplendor turquesa del Mediterráneo todavía inviolado. Escucho a los inteligentes, abrazo con ternura, pétalo a pétalo descubro a los amigos. Todos esos momentos, y algunos que sucedieron anteayer –una sobremesa larga y bien conversada, el calor de un vaso de vino, las confidencias– y otros que están por suceder son, ni más ni menos, la vida. Ese río que nos trae.

De modo que los recojo para saber por qué he llegado hasta aquí y a qué y a quién debo dar las gracias, y esos momentos se acumulan en mi regazo y acarician mi corazón. Les pido a ustedes una promesa, a ustedes, que son uno de mis mejores momentos, y que me escuchan cuando les hablo a media voz. Les ruego que vivan sus días sin dejar que las horas pisoteen sus momentos. Porque eso es todo lo que nos vamos a llevar. ¿Recuerdan la foto de satélite que se publicó hace poco, aquella en que desde muy lejos, en el universo, se distinguen claramente las pirámides?

Pues eso. Así vemos desde la vejez las cúspides que dieron sentido a nuestras vidas. No son de oro y piedras preciosas, sino de algo infinitamente mejor. Son de tiempo. Del tiempo que usamos bien y en que fuimos bien usados. Tiempo breve, fugaz, tiempo deslumbrante de lucidez, belleza y felicidad. (Rosa Montero, seguir aquí. "Momentos" El País Semanal 21/03/2010)

Otra visión de la Felicidad más pragmática. (¿Una demostración de que lo vanal no sirve para casi nada?)

Un estudio encontró que las conversaciones profundas hacen que la gente sea más feliz que con las charlas triviales. Tiempo ¿Serías más feliz si dedica más tiempo a discutir el estado del mundo y el sentido de la vida - y menos hablar del tiempo?

Puede sonar contradictorio, pero las personas que emplean más su tiempo del día con debates profundos y menos tiempo en participar en la conversaciones o charlas sobre pequeñas cosas parecen ser más felices, dijo Matthias Mehl, psicólogo de la Universidad de Arizona, que publicó un estudio sobre el tema.

“Encontramos esto tan interesante, porque podría haber ido en sentido contrario - podría haber sido, “No te preocupes, sé feliz” - mientras usted navega en el nivel superficial de la vida eres feliz, y si hablas sobre la profundidad existencial serás infeliz”, dijo el Dr. Mehl.

Sin embargo, propuso, la conversación profunda parecía ser la clave de la felicidad por dos razones principales: una porque conduce a los seres humanos a buscar y crear significado en sus vidas, y segundo, debido a que somos animales sociales que desean y necesitan comunicarse con otras personas.

“Al participar en conversaciones significativas, se las arreglan para imponer sentido en un mundo de otro modo bastante caótico”, dijo el Dr. Mehl. “Y las relaciones interpersonales, le ayudan a usted a encontrar este sentido, y nos vinculamos con nuestras parejas interactuando de forma profunda, y sabemos que la relación interpersonal y la integración es la base fundamental de la felicidad".
El estudio del Dr. Mehl es pequeño y no prueba una relación causa-efecto entre el tipo de conversaciones que uno tiene y la felicidad. Pero eso será el siguiente paso previsto, cuando se propone a la gente que aumenten el número de conversaciones sustantivas que tienen cada día y recorten las pequeñas charlas triviales, y viceversa.

El estudio, publicado en la revista Psychological Science, participaron 79 estudiantes de la universidad - 32 hombres y 47 mujeres - que accedieron a llevar un grabador activado electrónicamente con un micrófono en la solapa que registraron 30 fragmentos de segundos de conversación cada 12,5 minutos durante cuatro días, la creación de lo que el Dr. Mehl llama “un diario acústico de sus días”.

Investigaron, entonces, a través de las cintas y se clasificaron los fragmentos de la conversación, ya sea como pequeña charla sobre el tiempo o de haber visto un programa de televisión, y hablar más a fondo sobre temas de actualidad, filosofía, la diferencia entre religiones o el papel de la educación.
La persona más feliz tenía un 45,9 por ciento de las conversaciones del día profundas, de fondo, mientras que sólo el 21,8 por ciento de las conversaciones de la persona más infeliz eran de fondo.
A continuación, el Dr. Mehl quiere ver si la gente realmente puede hacerse más feliz por tener conversaciones más sustantivas.

“No es tan fácil como tomar una pastilla una vez al día”, dijo el Dr. Mehl. “Pero esto siempre me ha intrigado. ¿Podemos hacer que la gente sea más feliz, pidiéndoles que, para los próximos cinco días, tengan una conversación a fondo extra cada día?” (NYT, 17-3-10 seguir aquí)

"Momentos" es también el nuevo disco que Dulce Pontes sacará el próximo 23 de marzo y se puede oir aquí en su Web.

sábado, 20 de marzo de 2010

Así va

Cuando Lisboa fue destruida por un terremoto en 1755, la Iglesia católica dictaminó que era un justo castigo de Dios (¿les recuerda algo semejante derroche de compasión?). Y la obvia insensatez de esa afirmación cruel (habían muerto miles de inocentes, niños incluidos, en un país además especialmente religioso) creó una conmoción mundial y una reacción aconfesional encabezada por Voltaire. Aquel seísmo fue el comienzo de la muerte de los dioses.
Han pasado 250 años de aquello, pero la Iglesia sigue diciendo cosas igual de insensatas e insensibles. Las crudas palabras del obispo Munilla (que la pobreza espiritual de España es un mal mayor que la tragedia de Haití) también han provocado un sonoro escándalo. Para peor, en vez de pedir excusas, el prelado se justificó diciendo que hablaba a "nivel teológico", con lo cual solidificó su error de expresión y lo convirtió en lo que sin duda es: pura y berroqueña ideología. Ah, sí, seguro que hablaba teológicamente. Sólo hundido a ciegas en el dogma puede uno tener una percepción tan deformada de la realidad y creer que la tibieza católica de los españoles es peor que el atroz sufrimiento de los haitianos y que el pavoroso colapso de un país entero: un abismo en la Tierra. Es la teología como sinónimo del fanatismo. Si Munilla quería hacer una reflexión moral, podría haber hablado de que el horror de ahora es una consecuencia del horror de antes. Haití, ya se sabe, es uno de los países más míseros, corruptos y desesperados del planeta; la esperanza de vida no llega a los 52 años y sólo uno de cada 50 ciudadanos recibe salario. Eso sí que es pobreza espiritual; quiero decir que algo funciona muy mal en un mundo que permite la existencia de estos infiernos. Pero, ya ven, a Munilla y Cía. sólo parece interesarles lo teológico. Así va la Iglesia: matando ella sola a Dios con sus torpezas. 19-1-10 El País.
Lucio Dalla, Caruso.

Perelman, el genio ruso de las matemáticas, premiado con un millón de dólares.


Música de Wim Mertens y un vídeo espectacular.

El Instituto Clay concede su primer galardón Problemas del Milenio, por la conjetura de Poincaré. M.R.E. - Madrid - El País, 19/03/2010

Grigory Perelman, matemático ruso de 43 años, es un caso único. En 2006 le fue concedida la medalla Fields, uno de los mayores premios de la especialidad, en el Congreso Internacional de Matemáticos (ICM) celebrado en Madrid, por la resolución de la conjetura de Poincaré. Perelman se negó a asistir y todavía no ha recogido la medalla, aunque tampoco ha rechazado su concesión. Ahora, el Instituto de Matemáticas Clay le premia por lo mismo, ya que la conjetura de Poincaré, planteada en 1904, es uno de los siete Problemas del Milenio, la lista de enigmas matemáticos por resolver que estableció esta institución en 2000. Nadie sabe si Perelman aceptará el galardón, dotado con un millón de dólares (0,73 millones de euros), porque, casi cuatro años después, sigue rehuyendo el contacto con sus antiguos colegas y se cree que ha abandonado totalmente las matemáticas.

El Instituto Clay, con sede en Estados Unidos, lanzó los siete Problemas del Milenio en 2000 en conmemoración de los famosos 23 problemas enunciados por David Hilbert en el ICM de París de 1900. Estos premios se conceden por trabajos publicados en revistas científicas y que han superado una revisión por otros especialistas. Los artículos de Perelman han superado dicho escrutinio, pero sólo han sido publicados electrónicamente. Aún así, un comité formado por Simon Donaldson, David Gabai, Mikhail Gromov, Terence Tao -también medalla Fields en Madrid en 2006- y Andrew Wiles -que demostró el último teorema de Fermat-, propuso a Perelman como receptor del premio. La fundación anunció ayer su concesión, el primer Premio del Milenio que concede. James Carlson, presidente del Instituto Clay, ha dicho: "La resolución de la conjetura de Poincaré por Grigory Perelman cierra un siglo de investigaciones. Es uno de los mayores logros en la historia de las matemáticas". También ha anunciado que, junto con el Institut Henri Poincaré, organizará un congreso para celebrar la resolución de la conjetura los días 8 y 9 de junio en París... seguir leyendo.

En el vìdeo se pueden ver ilustraciones de la llamada serie de Fibonacci en la naturaleza.

(Leonardo de Pisa, Leonardo Pisano o Leonardo Bigollo (c. 1170 - 1250), también llamado Fibonacci, fue un matemático italiano, famoso por haber difundido en Europa el sistema de numeración indo-arábigo actualmente utilizado, el que emplea notación posicional (de base 10, o decimal) y un dígito de valor nulo: el cero; y por idear la sucesión de Fibonacci.

El apodo de Guglielmo (Guillermo), padre de Leonardo, era Bonacci (simple o bien intencionado). Leonardo recibió póstumamente el apodo de Fibonacci (por filius Bonacci, hijo de Bonacci). Guglielmo dirigía un puesto de comercio en Bugía (según algunas versiones era el cónsul de Pisa), en el norte de África (hoy Bejaia, Argelia), y de niño Leonardo viajó allí para ayudarlo. Allí aprendió el sistema de numeración árabe.)

viernes, 19 de marzo de 2010

Muere José Vidal-Beneyto, un conspirador contra el franquismo

Dicen sus amigos con orgullo que José Vidal-Beneyto, Pepín, era un conspirador nato. Y lo dicen con la emoción de la pérdida reciente, intentando digerir todavía su muerte, acaecida la noche del martes.
Carmen Alborch: "Era poco ortodoxo y tenía una mente muy moderna"
Santiago Carrillo: "Fue el ministro de Exteriores de la Junta"
Sami Nair: "Era un hombre comprometido con las buenas causas"
Desde dentro y desde fuera, Vidal-Beneyto conspiró todo lo que pudo contra el régimen franquista desde muy joven. Hijo de un empresario valenciano acaudalado que fue alcalde del pueblo tras la victoria de Franco, Vidal-Beneyto se dejó atrapar por un corto espacio de tiempo por el Opus Dei antes de anunciarle a su padre que no podía vivir en España y marcharse a París. "No sé cuál fue su proceso en aquellos años, pero lo cierto es que se rebeló contra el régimen y su propio padre", cuenta ahora su gran amigo Carlos Bru, notario y ex eurodiputado.
Hijo de buena familia e hijo del régimen, en definitiva, Vidal-Beneyto jugó, sin embargo, un papel crucial en la lucha antifranquista durante casi 30 años. En el interior, se sentía protegido, como explica el sociólogo Ignacio Sotelo. "Recuerdo que en 1955 salíamos del Café Lyon de Madrid e iba a tomar un taxi cuando se volvió hacia el policía que le seguía y le invitó a compartirlo. 'Total', le dijo, 'vamos al mismo sitio'. El policía, desconcertado, rehusó la invitación". En el exterior era el perfecto embajador de la causa democrática española gracias a su don de lenguas (hablaba a la perfección seis idiomas), su capacidad como relaciones públicas y sus contactos. "Tenía muchas relaciones; sobre todo con intelectuales europeos. Era enormemente útil. Se podría decir que fue el ministro de Exteriores de la Junta", explica el político Santiago Carrillo... seguir aquí.
Leer estas palabras de Federico Mayor Zaragoza.
Y más artículos sobre José Vidal Beneyto Más aquí. Su último libro aquí, en el que diagnostica los problemas de la democracia.